Chant: Seigneur JĂ©sus, tu es prĂ©sent dans ton Eucharistie. Dans cette hostie nous t’adorons et nous te magnifions. Toi qui es Dieu, Toi qui es Roi, Tu nous as tout donnĂ©. Tu es le Christ, Tu es l’Agneau ImmolĂ© sur la Croix. Dans ta passion Tu as portĂ© chacun de nos pĂ©chĂ©s. Ton sang versĂ© nous a lavĂ©s et nous a rachetĂ©s. Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon sortie d’un nouveau ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Dim 30 AoĂ» - 1652 Il n’arrivait pas Ă  croire les derniers jours de ce qui Ă©tait arrivĂ©, de la façon dont tout avait Ă©tĂ© bouleversĂ© avec Jiro, et de la façon dont la situation s’était rĂ©solue, comme par enchantement, Lucas avait Ă©tĂ© Ă©puisĂ©, et il avait rĂ©ussit grĂące Ă  son mĂ©decin de faire une ordonnance mĂ©dicale, disant qu’il avait la mononuclĂ©ose, pour justifier son absence depuis deux semaines de l’universitĂ©, quand il Ă©tait arrivĂ© au secrĂ©tariat, on l’a cru, et ils n’ont rien dit, reprenant les cours normalement, croisant quelques personnes qu’il connaissait, il aimait bien revenir Ă  sa vie universitaire, beaucoup ne l’avait pas vu depuis quelques temps, et ils furent Ă©tonnĂ©s, de le voir un peu mincis, mais c’était comme ça. Lucas regardait autour de lui, il avait Ă©tĂ© Ă  un cours de botanique et ensuite un cours de Zen et bien ĂȘtre », il faisait des Ă©tudes dans le but d’ĂȘtre masseur, ainsi que kinĂ© et relaxologue, ce n’était pas un petit morceau, mais il se montrait plutĂŽt bon dans ce qu’il un cours de deux heures sur de l’histoire, c’était compris dans le cursus, Lucas n’avait pas envie de travailler tout de suite sur sa dissertation historique de l’évolution dans la matiĂšre du massage et des diffĂ©rentes cures au travers des siĂšcles, il avait choisit son sujet mais il avait le temps avant de le faire, il se rendit donc jusque dans le parc de l’universitĂ©, il faisait beau pour une journĂ©e fin aoĂ»t, la pluie n’était pas tombĂ©e pratiquement pendant le mois. Il se ravissait de ce merveilleux soleil qui lui manquait depuis qu’il avait quittĂ© le texas, mais il ne regrettait rien de son dĂ©part au contraire, il aimait beaucoup New York et les rencontres qu’il avait dĂ©jĂ  s’installa au pied d’un arbre, laissant son dos s’habituer Ă  l’écorce, accolĂ©, les jambes lĂ©gĂšrement pliĂ©es, il sortit de son sac un carnet avec un crayon de papier, il avait envie de dessiner un peu, il ne savait pas encore quoi, mais il avait envie de faire un portrait, il tapotait dans un petit bruit mate la gomme de son crayon de papier contre le dessus de son carnet Ă  dessin, il commença ensuite Ă  dessiner un homme avec une femme en train de s’embrasser sur un banc un peu plus loin, un rapport amoureux, il faisait un double dessin Ă©tait bien, et ses pensĂ©es Ă©voluaient sans cesse, oubliant qu’il Ă©tait dans le parc, c’était l’effet du dessin sur lui, il pouvait s’évader avant son prochain cours, qui n’était que l’aprĂšs midi, il n’était que 10h. Et il profitait du beau temps. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Dim 30 AoĂ» - 1734 Cours de physique tĂŽt ce matin, tout ce passer bien jusqu’au moment ou un Ă©tudiant devant lui rigoler de lui, il entendu son prĂ©nom et des barres de rire, Ethan ce pencha et lui tapa amicalement sur l’épaule, l’élĂšve ce retourne et Ă©clata de rire, Ethan sauta sur sa table puis dĂ©cocha une droite au l’étudiant, ces deux la tombes par terre, Ethan lui et dessus et lui donne de violente droite pendant que lui aussi il s’en prend, le jeune homme ce fait prendre parcourant derriĂšre parcourant le professeur qui le relevĂ© et le maitrise... Ethan se lassa faire et stoppa tout a ce moment la, il comprit facilement qu’il allait avoir maintenant des problĂšmes avec l’ sorti de la classe de cours en se lĂ©chant la lĂšvre infĂ©rieur qui Ă©tait en sang, Ethan savait pourquoi l’élĂšve ce foutĂ© de sa gueule.. il avait entendu des morceaux de la conversation, Ethan c’était prit un mĂ©chant tacle au dernier match ce qui entraine maintenant bien des moquerie sur certain rageur, mais bon il a des fans comme il a des gens qui le jalousent c’est sa ĂȘtre un minimum minutes a marchĂ© dans les couloirs Ethan Ă©tait mal, ce moquer de lui sa le toucher mĂȘme si il savait qu’il avait du talent, qu’il Ă©tait beau de telle atout entraine quand mĂȘme des moqueries.. pourquoi ? Simplement car personne est mit un violent coup de pied dans la grande porte qui menait au parcourant de l’universitĂ© ou il avait envie de ce changer les idĂ©es, il y avait pas mal de monde des amoureux sur un banc et... Lucas ?Ethan eu un magnifique sourire cette homme Ă©tait quelqu’un d’adorable, il est tellement naturel, calme et rĂ©confortant, Ă  croire que dieux la pas mit sur sa route pour rien la Ethan est croyant d’ailleurs il a cette petite chaine en or ou il y a une petite croix en or, le jeune homme ce dirigea vers l’arbre ou Ă©tait assit Ă  son pied beau sportif s’installa au pied de l’arbre mais Ă  l’opposĂ© de Lucas pour pas il le voie, dĂ©jĂ  plonger dans son dessin il risquait mĂȘme pas de le voir mĂȘme si Ethan c’était mit Ă  cotĂ© de lui. Lucas, c’est un plaisir de te voir la ! »Ethan sourit amuser le jeune artiste regarder partout autour de lui, le jeune homme regarda alors du coin de l'Ɠil en penchant lentement sa tĂȘte le dessin de Lucas, magnifique, ce jeune homme a vraiment un goĂ»t prononcĂ© pour l’art de dessinĂ© et surtout il a un rĂ©el talent. Joli dessin venant de t’es mains agiles sa ne m’étonne pas. »Ethan le regarda de nouveau lui qui regarder de tout les cotĂ©s, mais stop le pauvre le jeune homme ce leva et sorti de derriĂšre l’arbre pour s’assoir dans l’herbe a cotĂ© de son ami, tout deux avaient passĂ©s une nuit ensembles qui fut des plus bizarre pour Ethan car c’était la 1er et derniĂšre fois qui coucher avec un homme, mais il y a un point positif il avait quand mĂȘme prit du bon temps et Lucas Ă©tait devenu un ami, un vrais amicalement sur qui il pouvait comptĂ©. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Dim 30 AoĂ» - 2327 Lucas Ă©tait en train de dessiner tout en songeant Ă  ce qu’il allait faire plus tard dans la journĂ©e, Lucas Ă©tait toujours trĂšs songeur quand il Ă©tait en train de dessiner, Rodin aurait pu faire une magnifique sculpture de la position actuelle du jeune homme. Il Ă©tait toujours dans le puits aux multiples pensĂ©es qui se dirigeaient vers diverses sujets. Mais une voix le sortit soudainement de son songe, il se demandait d’oĂč venait cette voix, il regarda Ă  droite et Ă  gauche, en devinant parfaitement de qui venait la voix, il avait reconnu celle du Footballeur Ethan. Lucas l’avait rencontrĂ© un soir il y a 5 mois, lĂ  il Ă©tait en train de faire le portrait d’Ethan, et Ethan voyait que Lucas le regardait, et lĂ  ils ont discutĂ©s et ont terminĂ©s dans le mĂȘme lit, Lucas avait adorĂ© le contact d’Ethan, ainsi que l’agrĂ©able sensation d’ĂȘtre dans ses bras ainsi que la douceur de ses lĂšvres. Mais ce fut la seule fois, et Lucas n’avait plus jamais recherchĂ© Ă  avoir un tel contact avec Ethan. C’était devenu purement amical entre eux, et c’était beaucoup mieux ainsi. Il s’entendait bien. Il cherchait toujours d’oĂč venait cette voix, qui disait que c’était un plaisir de le voir. Ce serait aussi un plaisir de te voir, mais pour le moment ce n’est pas le cas. »Il eut un lĂ©ger rire, Lucas avait un ton optimiste et adorait rigoler, il le complimenta ensuite sur son dessin, il avait terminĂ© et le signait, et les deux amoureux avaient disparus, il avait de la chance d’avoir pu terminer leur portrait, et Ethan se dĂ©cidait enfin de sortir de sa cachette. DerriĂšre l’arbre, j’aurais du y penser. Merci beaucoup, j’avais envie dessiner, c’est tombĂ© sur eux. Pourquoi tu aurais aimĂ© aussi ĂȘtre dessinĂ© ?»Il regarda le visage angĂ©lique d’Ethan et remarqua alors une vilaine coupure Ă  la lĂšvre, les yeux inquiets, il se demandait soudainement comment il avait fait pour se blesser, Lucas avait un peu chaud, mais fit un large sourire tout en regardant toujours droit dans les yeux le jeune footballeur, qu’il avait Ă©tĂ© dĂ©jĂ  acclamĂ©, mais il ne recherchait en aucun cas la cĂ©lĂ©britĂ© en le cĂŽtoyant. Plus sa passion du sport, non que Lucas soit trĂšs bon joueur de foot, mais il adore le sport et Ă©tait normalement cotĂ© pour devenir un grand nageur, mais il eut des problĂšmes au cƓur qui arrĂȘtĂšrent rapidement sa carriĂšre. Tu t’es fait quoi Ă  la lĂšvre ? Je n’aime pas te voire blessé  »Il Ă©tait sincĂšre, il n’avait pas envie de voire Ethan dans cet Ă©tat, il prit un mouchoir dans sa poche, et alla tapoter un peu le sang, et la blessure, il devrait dĂ©sinfecter pour Ă©viter d’avoir une infection ou une saloprie qui traĂźne, on ne sait jamais. Lucas avait un regard doux et sympathique, il Ă©tait franc, et aimait beaucoup rire. Et il avait aussi une grande qualitĂ© comme une sorte de pouvoir, il Ă©tait incapable de mentir, mais savait dĂ©celer quand on lui mentait. Juste un instinct trĂšs efficace. Il se montrait avec Ethan gentil et aimait bien sa compagnie. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Lun 31 AoĂ» - 005 Ethan Ă©tait maintenant au cotĂ© de Lucas qui sorti un mouchoir pour retirĂ© le sang qui coulait de sa lĂšvre infĂ©rieur, oui Ethan avait prit de sacrĂ©s coups dans la tĂȘte d’ailleurs sa ce voyait il avait une pommette lĂ©gĂšrement mauve la lĂšvre infĂ©rieur en sang et un Ɠil lĂ©gĂšrement fermer, il savait lui mĂȘme qui pouvait pas mentir a Lucas et de toute maniĂšre il avait besoin de lui racontĂ© tout, lui dire ce qui c’était passer dans cette salle de jeune homme observa Lucas et sourit il passa sa langue sur sa blessure qui lui piquer mais il fit mine de rien, Ethan montrait pas quand il avait mal pourquoi ? c’était son caractĂšre ou peut-ĂȘtre ce donner un genre sa seul le jeune homme le il baissa lentement la tĂȘte il Ă©tait avec une femme Lily-Rose depuis qu’il est avec elle beaucoup de ses anciens amis ce foutent de lui car eux sont encore des coureurs de jupons Ethan lui non c’est finit, Ethan regarda Lucas et une larme coula de sa joue... il Ă©tait si dur pourtant pourquoi pleurait-il maintenant ?Ethan avait jamais pleurait devant personne sauf chez lui seul bien-sĂ»r... le jeune homme releva la tĂȘte alors que une larme perlĂ© le long de sa petit joue un peut abimĂ© et il commençait son histoire il allait tout raconter a Lucas En cours un de mes amis en fin anciens, c’est foutu de ma gueule Ă  cause d’un tacle que je me suis prit pendant un match mais sa peut m’importe sa me touche pas... Ce qui ma fait mal, ce pourquoi je lui est Ă©clater la gueule c’est parce il Ă  limite insulter la femme que j’aime, j’ai perdu mes amis car je suis plus le lover qui baise a droite et Ă  gauche... je suis amoureux et voilĂ  il rage et ce foute de ma gueule, sauf que tellement je l’aime je deviens fou des quelqu’un parle mal d’elle. »Les poings d’Ethan Ă©tait serrĂ©s de rage d’énervement il Ă©tait vraiment au bout du rouleau rien que pour sa, mais pour Ethan c’était dĂ©jĂ  trop il voulait mĂȘme pas on manque une seul seconde de respect Ă  Lily-Rose, il Ă©tait venu pour rire avec Lucas et le voilĂ  en pleure, le jeune homme mit une maintenant devant son visage pour se cacher, pour cacher ses larmes qui couler maintenant a flot, son souffla saccader ses muscles Ă©tait contracter parcourant les pleures, il avait honte de pleurer commençait sa devant Lucas, devant tout le parc, mais une chose est sur il va ce battre pour protĂ©ger Lily et si quelqu’un lui manque de respect il n’y aura pas de discutions Ethan va imposer sa relation avec Lily que ce sois avec les paroles ou avec des embrouillent une chose est sur Ethan est fou amoureux de Lily et la quittera jamais, Ethan avait toujours sa maintenant devant ses yeux il ce cachait d’ailleurs il ajouta de sa petite voix tremblante j’ai.. j’ai honte Lucas... que tu me vois comme ça.. je suis dĂ©solĂ© mon ami . »Lucas Ă©tait lui un vrais ami il avait ce feeling avec lui, Lucas Ă©tait gay mais il avait une place importante dans le cƓur d’Ethan une place trĂšs importante, car il a fait un truc que jamais il aurait fait avec un autre et surtout car cette homme transmet une joie de vivre tellement forte qu’on retrouve rapidement le moral, d’ailleurs pour sa il Ă©tait venu le voir, il Ă©tait pas venu pour pleurer d’ailleurs c’est vraiment le dernier homme de Fordham a ce montrĂ© en public dans un Ă©tait pareil. Il avait le cƓur en deux Ă  ce moment la, il Ă©tait dĂ©chirĂ© parcourant la haine, la tristesse.. mais il pouvait compter sur Lucas qui Ă©tait maintenant Ă  ses cotĂ©s, Ethan retira la main de ses yeux et prit Lucas dans ses bras, il le serra fort dans ses bras et souffla de tristesse son souffle Ă©tait saccadĂ©, mais dans les bras de son amicalement il se sentait bien malgrĂ© que son cƓur souffre depuis l’action qui sais passer en cours, il venait de presque d’envoyait un ancien ami Ă  l'hĂŽpital mĂȘme si il Ă©tait plus amicalement avec il avait quand mĂȘme passer des moments qu’ont oublies pas commençait cela. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Lun 31 AoĂ» - 036 Lucas ne c’était pas attendu Ă  ça, il aurait plus penser Ă  un casier dans le visage, ou encore une chute dans les escaliers ou un mauvais entraĂźnement dans le Football, mais quand il vit son visage, il comprit qu’il avait Ă©tĂ© blessĂ© plus profondĂ©ment qu’il ne le laissait penser, il n’y avait pas de trace physique de cette blessure c’était bien plus profond, c’était une trace Ă©trange. Lucas ne disait rien ne faisant qu’observer Ethan, et il ne savait pas s’il devait essuyer cette larme, du bout des doigts et dĂ©licatement pour ne pas lui faire mal sur l’ecchymose, il essuya cette larme qu’il avait sur la joue, et il pu raconter cette histoire. Lucas ne prĂ©fĂ©rait rien dire, laissant Ethan sortir tout ce qu’il avait en lui, c’était le plus important, Lucas n’avait pas envie de faire autrement. Il avait vu le tacle qu’on lui avait fait mais pour Lucas c’était les risques du sport et on ne pouvait pas lui en tenir rigueur, mais ses amis ne semblaient pas penser comme lui. Mais il lui dit qu’il avait insultĂ© la personne qu’il aimait, sĂ»rement que Lucas aurait rĂ©agit de la mĂȘme façon. Il voyait Ethan crispĂ© et les poings serrĂ©s, il ne pouvait rien dire, il le laissait totalement faire, il devait laissait sa colĂšre sortir c’était la seule solution, mais Ethan Ă©tait un joueur qui avait une humilitĂ© sinon il ne serait pas en train de pleurer, et c’est ça sa force, et il deviendra sĂ»rement un grand joueur grĂące Ă  ça. Si il c’est permis d’insulter celle que tu aimes, il n’a jamais fait partit de tes amis. Mais ce que pense les autres tu dois t’en moquer. Ce qui compte c’est ce que tu es, non ce que les autres voudraient que tu sois. Et avoir trouvĂ© cette personne qui partage ta vie c’est merveilleux.»Lucas avait enfin parlĂ© voyant Ethan se rĂ©fugier dans ses mains, il Ă©tait assis Ă  cotĂ©s de lui et Lucas aimerait le rĂ©conforter. Il essayait, il glissa un bras autour de ses Ă©paules pour montrer qu’il Ă©tait lĂ , et qu’il n’allait pas le juger, Lucas n’aimait pas juger les autres. Car avant de juger les autres il faudrait d’abord se juger soit mĂȘme, et ça c’est trop dur. N’ait pas honte, tu as Ă©tĂ© impulsif avec cet homme, il est vrai que tu devrais garder la prochaine fois un certain self contrĂŽle. Mais rassure-toi. Tu as le droit de pleurer. Ca va aller
 ! »Il se retrouva alors dans les bras d’Ethan, ce n’était pas la premiĂšre fois, il devait avoir un lien particulier entre les deux hommes. Lucas aurait pu parler Ă  tout le monde de ce qui c’était passĂ© entre Ethan et lui, beaucoup auraient adorĂ©s cette histoire, d’autre aurait aimĂ© se vanter de cet exploit, Lucas l’avait gardĂ© pour lui dans son jardin secret, et jamais il ne se permettrait de s’en servir contre Ethan mĂȘme s’il se parlait plus. Il se blottit dans les bras de son ami, tout en lui frottant le dos doucement. Tu sais, tu es un mec bien, tes anciens amis sont stupides, s’il Ă©tait vraiment tes amis, il t’aurait fĂ©licitĂ© pour ton dernier match, au lieu de te mĂ©priser ainsi. Car tu as vraiment trĂšs bien jouĂ©, et ce tacle Ă©tait injustifiĂ©, et tu l’as pris avec Ă©normĂ©ment de dignitĂ© et ça c’est superbe pour un joueur. Moi je suis fier de toi. »Lucas Ă©tait encore une fois sincĂšre, Lucas avait Ă©tĂ© lĂ  au match, il faut savoir ĂȘtre prĂ©sent pour ses amis, et Lucas l’avait Ă©tĂ©, et il espĂ©rait qu’il devienne un grand joueur, il essuya doucement ses joues mouillĂ©s maintenant Ethan devait se reprendre un peu, et montrer Ă  tous qu’il garde la tĂȘte droite, et qu’il se moque de ce qu’on raconte sur lui. Il a gagnĂ© en maturitĂ©, et c’est vraiment un plus. Lucas espĂ©rait remonter le moral de son ami. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Lun 31 AoĂ» - 232 Ethan Ă©tait dans les bras de son amicalement qui avait rĂ©ussi a trouvĂ© les mots, en y repensant c’est vrais que Lucas aurait put faire basculer le rĂ©putation d’Ethan de super beau garçon qui fait tomber toute les femmes en icĂŽne gay , il l’avait pas fait juste pour cela il avait confiance a 100% en Lucas cette homme qui a les mots et la force de te tendrement la maintenant pour te relevĂ©, oui telle Ă©tait le caractĂšre de Lucas un homme toujours prĂ©sent tu te fait attaquer une homme sera toujours la pour te protĂ©ger le dos et cette homme c’est Lucas pour Ethan en tout cas, le jeune homme se retira lentement des bras de Lucas qui lui essuya les larmes de ces douces mains, il leva son regard vers le visage de Lucas et lui fit un joli sourire, il Ă©tait donc la a son match... Ethan Ă©tait vraiment heureux de savoir que Lucas Andrews Ă©tait dans les tribunes, Ethan Ă©tait pas des joueurs qui ont Ă©taient dans un club de formation depuis leurs trĂšs jeune age, non, Ethan lui avait commençait le foot a 16 ans prĂ©cisĂ©ment et il a fait une monter fulgurante, tout simplement car il avait trouver une passion quelque chose qui le motivĂ© plus que tout, quand une personne a une motivation qui soit pauvre ou riche il arrivera Ă  tout entre motivation et rĂ©ussite la frontiĂšre est mince car la motivation mĂšne elle mĂȘme a la laissa son regardaient plonger dans celui du jeune homme qui Ă©tait face a lui et d’un coup il reprit ce coup de jus qui faisait la force d’Ethan un sourire radieux Ă©tait maintenant le cadeau qu’avait droit Lucas pour lui avoir remontĂ© le moral a bloque. Tu Ă©tais donc a mon match Lucas.... je suis.. tellement heureux que tu y sois venus je te remercie de tout cƓur et oui je prend toujours toute action avec dignitĂ© mĂȘme si c’est malentendu juger ou que j’en souffre, car je ne veux pas ĂȘtre un joueur agressif, il y Ă  surement des jeunes pour qui je suis un modĂšle je veux pas les dĂ©cevoir et toi encore moins. »Ethan sourit, ce jeune homme contrairement aux autres joueurs il a sa propre technique une qui ressembles Ă  aucune autre, pourquoi ? Surement car contrairement a la plus par des joueurs Ethan lui avait pas de modĂšle il Ă©tait lui mĂȘme, il avait pas envie de ressemblait Ă  lui ou a l’autre non, Ethan c’est forgĂ© a sa propre personnalitĂ©, commentaire modĂšle il a eu que son pĂšre dans sa vie mais lui ne jouait pas du tout au foot rire Ă©clata de la bouche d’Ethan il savait que Lucas Ă©tait venu il avait eu ce pressentiment et il Ă©tait donc juste, Ethan pouvait compter sur cette homme avec qui certes il avait eu un rapport mais avant tout il Ă©tait un amicalement un vrais ami, un amicalement qui vous jugera pas car il Ă  comprit dans quelle sens va la vie, un homme mature commentaire Lucas sa fait toujours plaisir c’était commentaire un grand frĂšre qu’Ethan avait jamais crois en ce qui compte le plus pour lui et il sais que Lucas lui sera toujours la pour Ethan, Ethan sera toujours la aussi pour Lucas oui toujours ce qu’il a fait aujourd’hui est une grande preuve d'amitiĂ©, Ethan avait changer et aussi changer d’ami, changer de camp, Oui Lucas et gay et il est un amicalement trĂšs proche et si sa dĂ©range quelqu’un et bien il embrassera Lucas devant la personne choquer, oui Ethan est amuser de cette situation mais Lucas est tellement un grand amicalement que les prĂ©juger lui passe parcourant dessus la tĂȘte. Je te remercie Lucas d’ĂȘtre la pour moi, sa me rĂ©chauffe le cƓur sache que aujourd’hui se que tu as fait pour moi jamais je l’oublierais d’ailleurs tiens... »Ethan retira son bracelet en or qui Ă©tait en forme de maillon et il prit le poignĂ©e de Lucas pour lui mettre le bracelet, ensuite il le regardaient dans les yeux il Ă©tait tellement heureux de lui offrir quelque chose, pas une simplement chose c’était la chaine de son pĂšre mais Lucas avait cette maturitĂ© qui Ă©tait prĂ©sente quand Ethan en avait besoin, il voit Lucas commentaire une personne de la famille et lui fait clairement comprendre avec ce prĂ©sent Je serais toujours la pour toi et je sais que tu sera la toi aussi pour moi et je t’en remercie, tu est un ĂȘtre chĂ©re a mon cƓur. »Ethan lui offrit par la suite un tendrement sourire tout commentaire le regardaient qui lui adressait il Ă©tait heureux en ce jour difficile et sa il le doit simplement a Lucas, commentaire quoi les mots blesse mais les mots font naitre des sentiments bien plus fort que l’amitiĂ©. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Lun 31 AoĂ» - 1254 Il n’aimait pas beaucoup l’agressivitĂ© dans le Foot, il pensait que chaque joueur devait se montrer fairplay, car la provocation et la rivalitĂ© se fait dans le cƓur de la compĂ©tition, mais la provocation afin d’amener la violence est jamais la meilleure des solutions. Lucas avait eut des fois des petits accrochages avec d’autres joueurs mais jamais rien de bien mĂ©chant, Ethan s’écarta doucement des bras de Lucas, il l’avait pris lui-mĂȘme l’initiative de le prendre dans ses bras, et Lucas pu voir enfin un sourire illuminer le visage du jeune homme et il en fut content de voir ce magnifique sourire de la part d’Ethan. Ethan avait un chemin en or en face de lui, et Lucas y croyait comme tout le fan club d’Ethan. Il n’était que rĂ©jouis pour lui de cette rĂ©ussite, et ne cherchait pas Ă  en profiter. Lucas se mĂ©fiait des revers de la cĂ©lĂ©britĂ©. Tu crois que j’aurais manquĂ© de te voir jouer ? Mais c’est vrai que les jeunes ont beaucoup Ă  apprendre sur toi. Et puis quelque part voir des beaux garçons en sueur ça m’a toujours plu. »Il le taquinait un peu avec humour, il y avait des footballeurs mignons, mais Lucas se rĂ©servait d’autres plaisirs. Lucas serait plutĂŽt le petit frĂšre d’Ethan, car il n’avait que dix huit ans et Ethan en avait vingt quatre, et Lucas Ă©tait dĂ©jĂ  le petit frĂšre de sang de MickaĂ«l, mais on a le droit d’avoir plusieurs frĂšres. En tout cas il apprĂ©ciait la compagnie du jeune homme, il rigolait bien tous les deux. Il ne disait rien, d’habitude Ethan et Lucas ne parlait pas en public, Lucas avait toujours Ă©vitĂ© pour la rĂ©putation d’Ethan, il savait faire attention aux autres, et c’est vrai que c’était la premiĂšre fois qu’il parlait tous les deux l’un en face de l’autre et ça faisait vraiment bizarre, mais si Ethan prĂ©fĂ©rait ainsi, Lucas le laissait totalement faire. Lucas voyait vraiment le changement dans cet homme, Lucas termina par signer le dessin qu’il avait fait de ce petit couple qui Ă©tait heureux ensemble, il le trouvait trĂšs rĂ©ussit. Il le remerciait d’ĂȘtre lĂ  pour lui. Lucas fut surpris, il n’avait pas besoin de le remercier, il fronça les sourcils, il se demandait ce qu’avait dans la tĂȘte Ethan. C’est normal Ethan, je t’apprĂ©cies Ă©normĂ©ment. »Mais quand il glissa le bracelet autour du poignet Lucas regarda Ethan, il ne savait pas quoi faire ni comment faire. Il observa le bracelet, il Ă©tait magnifique et en or, Lucas refusait ce genre de cadeau, MickaĂ«l lui avait offert une porsche pour son dernier anniversaire, et Lucas ne voulait pas qu’Ethan croie qu’il lui parlait juste pour avoir des cadeaux qui ont Ă©normĂ©ment de valeurs. Lucas a une vie modeste. Mais il ne veut pas gagner de l’argent sur le dos des autres. Je sais pas si je dois accepter, ce bracelet est tellement prĂ©cieux. Je ne sais comment te remercier, c’est tellement beau.»Il Ă©tait Ă©mu, Lucas avait ça dans le regard, mais il n’allait pas pleurer, car il ne pleurait jamais, c’était comme ça, il c’était promis Ă  l’enterrement de son pĂšre de ne jamais plus pleurer, malheureusement entre temps il avait reversĂ© des larmes deux fois. Il se promettait de ne pas recommencer mais il Ă©tait touchĂ© par la marque d’affection de la part d’Ethan. Des personnes passĂšrent le regard outrĂ©, en voyant Ethan et Lucas assis l’un Ă  cotĂ©s de l’autre. Tu devrais t’en aller Ethan, certains vont croire qu’on est ensemble alors que ce n’est pas le cas. J’ais pas envie de te ternir. Au contraire je veux que tu ais un bel avenir. »Lucas Ă©tait sincĂšre, il n’avait pas envie que des mĂ©faits arrivent au jeune homme simplement Ă  cause de sa prĂ©sence. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Lun 31 AoĂ» - 1801 Il l’avait donc vraiment vue jouer, c’était un match ou l’équipe d’Ethan avait gagner, mais Ethan avait mit aucun bute mais avec fait deux passes dĂ©cisives, le jeune homme avait quand mĂȘme Ă©tait fiĂšre de lui car sans ses passes ils auraient surement pas marquĂ© les deux premiers butes, le jeune homme esquissa un beau sourire Ă  Lucas il Ă©tait heureux de voir qu’il pouvait compter sur quelqu’un, ce quelqu’un Ă©tait gay est alors ? Il Ă©tait diffĂ©rent beaucoup de gens penses que les personnes diffĂ©rentes sont des fous, mais non pas du tout pour Ethan, lui aussi aprĂšs tout il Ă©tait diffĂ©rentes des autres ils avaient fait l’amour avec Lucas, oui est alors ? Il assume il ne voit a partir de la rien d’horrible, il avait prit du plaisir et les deux jeune gens c’étaient bien amusĂ©s sa c’était le cas de le regarda alors tout le monde autour de lui, Il ce rappel des anciens potes qui disait que ĂȘtre gay c’était le mal, Ethan lui disait rien il s'effaçait parce il avait pas envie d’ĂȘtre rejeter mais maintenant il leurs dirait clairement vous n’ĂȘtes que des racistes qui n’ĂȘtes pas dignes de nouer mes lacets, votre point de vue est mĂ©diĂ©val... pauvre me***. »Le jeune homme avait maintenant pris conscience que peut importe si ton ami est hĂ©tĂ©ro ou gay tant qu’il est heureux ou est le problĂšme ? Et tant qu’il est simplement ton ami ? Sa il le devait Ă  Lucas, il avait grandi encore un peux plus aujourd’ avait donc offert sa chaine au jeune homme, il le considĂ©rait donc comme son petit frĂšre oui, d'ailleurs, il voyait dans le regard de Lucas qu’il Ă©tait quand mĂȘme toucher par le prĂ©sent d’Ethan, et ce dernier Ă©tait heureux de lui offrir oui car avec le temps on apprend qui a rien de plus beau que le plaisir d’offrir et de faire plaisir, sa fait du bien sourit quand le jeune homme hĂ©sita Ă  acceptĂ© le prĂ©sent d’Ethan, Lucas avait pas le choix il avait pas Ă  acceptĂ© ou refusĂ©, Ethan le regarda un moment avec d’ouvrir une fois de plus les oreilles, il Ă©tait Ă©tonnait des paroles de Lucas, Ethan Ă©tait donc commençait sa avant de pas s’afficher avec un ami car il est gay ? Est bien Ethan a changer, il avait une copine il Ă©tait l’homme le plus heureux et son petit frĂšre » Ă©tait gay est alors c’est sa la belle vie, avoir une vie diffĂ©rente des secoua la tĂȘte nĂ©gativement aux dires de Lucas et lui pris la maintenant en lui souriant et cria OHHH, Lucas tu as les mains si douce, Mmh sa me donne des frissons. »Ethan rigola quand quelques personnes du parc le regardaient, oui Ethan Ă©tait fou fou quand il s’agissait de ses amis, il va pas gĂącher son amitiĂ© avec Lucas, il Ă©tait commençait sa et Ethan prend Lucas commençait il est, Ethan reposa son regard sur Lucas et lui serra lĂ©gĂšrement la main comme un vrais ami et lui dit Tu es mon ami, que elle la bas crois que je suis gay je m’en fou, que l’autre a droite crois que je suis bi je m’en fou aussi... Une amitiĂ© une vrais qu’elle soit gay ou hĂ©tĂ©ro ne mĂ©rite pas d’ĂȘtre gĂąchĂ©, jamais je gĂącherais notre amitiĂ©, je te prend commençait tu es ou je te prend pas. Je choisie je te prendre commençait tu es Lucas, commençait un petit frĂšre. »Lucas allait par ternir l’image d’Ethan de toute façon les rumeurs y en Ă  tellement sur Ethan alors une de plus une de moins les fan eux savent la vĂ©ritĂ©, les jaloux eux cherches Ă  le voir coulĂ©, mais Ethan est pas du genre a ce faire marchĂ© dessus il relĂšvera la tĂȘte et fera un grand sourire pour montrĂ© que mĂȘme rabaisser il garde un dignitĂ© que d’autre laisse vite tombĂ© a leurs plus grand regret. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Lun 31 AoĂ» - 1818 Il n’avait aucune envie de mettre un souci dans la rĂ©putation d’Ethan ce serait dĂ©goĂ»tant de sa part, et Lucas ne dit rien. Mais quand il lui donnant ce bracelet en or, Lucas fut totalement surpris de recevoir un prĂ©sent aussi prĂ©cieux, Lucas n’avait guĂšre d’objet comme celui-ci, il savait qu’il le garderait au poignet, il se demandait d’oĂč venait ce bijou qui Ă©tait si beau, le bracelet resplendissait lĂ©gĂšrement au soleil, et ne su que dire sur le moment, il ne dit rien du tout, rangeant ensuite son carnet Ă  dessins tout en souriant, il avait remerciĂ© Ethan, les joues encore rouges, il Ă©tait fier de ce bracelet et allait le porter comme un symbole de leur amitiĂ©, mais en retour Lucas ne savait pas quoi offrir Ă  Ethan. J’aimerais pouvoir t’offrir quelque chose aussi, mais je ne sais pas quoi. »C’est alors que Lucas s’exprima sur le fait qu’il traĂźnait avec un ami homosexuel dans le parc de l’universitĂ© et qu’il y avait un risque qu’il soit vu. Mais il semblait qu’Ethan s’en moquait totalement d’ĂȘtre vu, et il lui prit mĂȘme la main, sur le moment Lucas allait la retirer, et finalement rien du tout et Ethan s’écria haut et fort que Lucas avait les mains douces, cette fois Lucas Ă©tait encore plus rouge, il paraĂźt que cela lui donnait un petit cotĂ©s mignon, mais ce n’était pas dĂ©plaisant, Ethan Ă©tait un trĂšs bel homme. Je ne prĂ©fĂšre pas savoir ou cela te donne des frissons
.Bien que
 »Il eut un sourire, tout en prenant Ă  la plaisanterie d’Ethan, il avait plus envie d’en rire qu’autre chose. Mais il savait trĂšs bien comment Ă©tait constituĂ© son ami, vu la nuit passionnĂ©e qu’ils avaient passĂ©s, et Lucas avait beaucoup aimĂ© leurs Ă©treintes, mĂȘme si cela ne restait qu’un souvenir, rien d’autre, Lucas laissa sa main dans celle d’Ethan, tout en continuant de le regarder droit dans les yeux, se laissant faire. Il lui dit alors qu’il ne gĂącherait pas cette amitiĂ© pour des rumeurs, et qu’il se moquait que les gens croient qu’il Ă©tait gay, et encore une fois Ethan l’avait touchĂ©, en disant qu’il le considĂ©rait comme un petit frĂšre. MickaĂ«l comme grand frĂšre en plus d’Ethan, il allait avoir une famille complĂšte maintenant. Tu as raison, bien que j’ais l’avantage, si tout le monde dit que je sors avec un cĂ©lĂšbre joueur de foot, je ne vais pas dĂ©mentir, au contraire
 ! Surtout un aussi bel homme que toi. »Il plaisantait encore tout en taquinant Ethan, il ne voulait faire que rire de la situation, et se rapprocha un peu de lui, il rigolait rien de plus. Il ne voyait pas les choses autrement qu’en amitiĂ© mĂȘme aprĂšs ce qui Ă©tait arrivĂ© entre eux, il dĂ©cida alors de ne pu faire attention aux regards autour d’eux, et de se concentrer uniquement sur Ethan. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Lun 31 AoĂ» - 2228 A ce moment la Lucas dit qu’il voulait pas savoir ou cela lui donner des frissons et quand Lucas fit mine par la suite d’ĂȘtre intĂ©resser Ethan se mit a rire et commença Ă  regarder son entre-jambe avec de gros yeux et ce pouffa de rire en relevant sa petite tĂȘte amochĂ© face Ă  Lucas, Oui Ethan Ă©tait pas gay non loin de la mais le jeune homme ne ce prend pas au sĂ©rieux, il savait rire de lui et sa c’était une grande qualitĂ©, beaucoup de gens ont peurs d'irriter leurs image... Ethan lui prĂ©fĂšre s’amusait que penser a son image, mais d’ailleurs qu’elle image ? Toute personne Ă  une image diffĂ©rentes de nous !Le jeune sportif observa Lucas prendre son carnet a nouveau, mais Ethan avait nullement que envi que Lucas lui offre quelque chose en retour non, l’amitiĂ© de ce dernier Ă©tait plus prĂ©cieuse que n’importe qu’elle cadeau alors pourquoi en vouloir un ? Ethan gagner bien sa vie en dehors des Ă©tudes, mais il faisait quand mĂȘme des Ă©tudes car il Ă©tait raisonnable et il savait que le monde du sport Ă©tait trĂšs sĂ©lectif et Ethan en attendait pas beaucoup de ce monde la mĂȘme si son talent est indĂ©niable, il fallait qu’il fasse des Ă©tudes pour lui et son futur, Oui Ethan avait dĂ©jĂ  prĂ©vu son futur quelque chose de grand, un grand bonheur une grande histoire mais avec ses enfants, le jeune homme adore les enfants d’ailleurs il voudrait un petit garçon pour que ce petit et l’éducation que Ethan Ă  pas eu, l’amour, Ethan la eu oui de son pĂšre mais l’éducation est telle aussi trĂšs importante et indispensable, avoir un modĂšle vouloir ressemblĂ© Ă  quelqu’un dont on a dĂ©jĂ  les trait du visage, dĂ©jĂ  les petites mimiques, sa c’est ce qu'Ethan avait pas jeune homme sourit amusĂ© au avance de Lucas qui Ă©tait bien-sĂ»r dite pour le taquinait d’ailleurs il en Ă©clata de rire tellement il trouvait sa mignon et marrant, mais un coup sec et son rire se stoppa il regardaient Lucas avec un aire sĂ©rieux remonta lĂ©gĂšrement son tee-shirt et montra ses abdos saillant de la il esquissa un beau sourire. Et bien foutu mon cƓur tu oublis sa... »Ethan Ă©clata de rire en regardant la rĂ©action de deux personnes qui Ă©taient vraiment trĂšs proches de Ethan et Lucas, le jeune homme les oublias bien vite et reposa son regardaient marron sur Lucas, mais dit depuis le temps il avait un copain maintenant ou pas ?! Ethan Ă©tait intriguĂ© par cette question qui lui Ă©tait venu subitement a l’esprit, c’est vrais quoi sa faisait un petit baille qu’il avait pas reparlait a Ethan peut-ĂȘtre pas peur de trainer avec un gay ? Ou par peur de lui reparlait avec la lui qu’il avait passer tout les deux..Ethan lui fit un beau sourire et le regardaient droit dans les yeux et il ajouta d’un voix amical et joyeuse Trop parler de moi, toi dit moi en un peux plus sur toi, d’ailleurs j’ai une question qui me trottine dans la tĂȘte depuis 30 secondes, tu t’es trouvais un copain depuis le temps que je t’ai pas vue ?! »Ethan Ă©tait bien curieux d’un coup mais bon faut dire que Lucas Ă©tait un vrais ami lui donc on pouvait pas reprocher a Ethan d’ĂȘtre un minimum informer sur la vie de son ami non ? Et il avait envie de voir quoi ressembler l’heureux Ă©lu enfin si il en a un, il espĂ©rait de tout cƓur que Lucas est trouvait l’amour enfin avec un homme, un homme gentil, tendre et rigolo, Ethan connaissait lĂ©gĂšrement les critĂšres qui sĂ©duise un homme comme Lucas, faut dire il a vite apprit sur le jeune petite heure dans le parc avec Lucas et voilĂ  que vous retrouvez le sourire de vos plus belles dĂ©couvertes, oui Lucas Ă©tait vraiment un remĂšde contre la dĂ©prime et les gros coup de barre qui vous mette dans un vilain Ă©tat . InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Lun 31 AoĂ» - 2345 Il Ă©tait amusant de voire de la façon dont Ethan Ă©tait extravertis, et dont il avait observĂ© avec intĂ©rĂȘt ses attributs masculins, mais Lucas ne put s’empĂȘcher de sourire, car il les connaissait, et on pouvait dire que le Footballeur Ă©tait comblĂ© par la nature. Et il ne pu s’imaginer encore cette fameuse nuit, mais Lucas se calma trĂšs rapidement. Il ne devait pas penser ce genre de choses maintenant, alors qu’ils Ă©taient en train de rire tous les deux, et rien que tous les deux. Lucas dĂ©sirait aussi son futur avec des enfants, soit faire appel Ă  une mĂšre porteuse, soit adoptĂ©, mais il trouverait une solution car il ne verrait pas sa vie sans aucun enfant ce serait trop dur. Il voulait avoir une descendance, et il trouverait une solution pour ça. Ce n’était pas parce qu’on Ă©tait gay qu’on devait absolument se dire qu’on ne devait pas avoir d’enfants, ce serait insultant sinon. Il ne prĂ©fĂ©ra pas se monter le bourichon pour le moment, il passait un bon moment dans le parc en prĂ©sence de ce jeune homme extraordinaire. Il lui montra ses abdominaux et lĂ  Lucas faillit Ă©clater d’un grand rire, il ne voulu pas toucher, pour ne pas trop brusquer les gens. Attention on risque de nous voir. Ca t’amuse Ă  jouer au petit couple avec moi ? Imagine si des fois on rapporte ça Ă  un photographe ? Par chance personne n'y croirait tellement c'est caricaturĂ©.»Il se mit Ă  rire, en effet on voyait qu'Ethan en faisait des tas mais c'Ă©tait amusant et divertissant. Il ne reprochait rien Ă  Ethan, mais il ne prĂ©fĂ©rait pas imaginer la catastrophe, il n’avait pas envie qu’Ethan ait des problĂšmes, il voulait garder la tĂȘte froide, mĂȘme s’il fallait voire qu’il choquait du monde, et encore pas assez, mais ça c’était pas leurs oignons, c’était rigolo, Lucas ne le cachait pas, mais il avait un peur quelque part, qu’il y ait quelque chose. Il se concentrait sur le beau jeune homme qui Ă©tait en face de lui, et qui semblait se poser une question sur sa vie amoureuse, Lucas avait en effet quelqu’un il ne pouvait pas le cacher Ă  Ethan. Et pourquoi le cacher ? De toute façon Jiro ne faisait mĂȘme pas partie de l’universitĂ©. Oui j’ais quelqu’un, depuis trois mois, on vit ensemble, il se nomme Jiro Hanson, un jeune homme super, et plutĂŽt mignon. Mais je suis heureux avec lui, vraiment heureux. »Il ne pouvait pas le contester, mais il devait quand mĂȘme rĂ©vĂ©lĂ© quelque chose Ă  Ethan, qu’il lui avait cachĂ© pour ne pas tout gĂącher entre eux, et Lucas avait su prendre sur lui pendant tout ce temps, il respira un bon coup, prĂ©fĂ©rant le prĂ©parer au choc. AprĂšs la nuit qu’on a passĂ©e tous les deux, j’étais tombĂ© amoureux de toi, je me suis fait une raison, et je ne l’ais jamais dit, car je gardais ça pour moi. Et je ne voulais pas que tu me rejette, donc je ne t’ais rien dit. Et j’espĂšre que tu ne m’en veux pas de ne t’avoir rien dit. »Il baissa les yeux, les joues rouges, bien entendu la situation avait changĂ©e, maintenant Lucas avait dans sa vie Jiro, et Ethan une fille dans sa vie, chacun Ă©tait casĂ©e et Ethan aimait les femmes aussi. Lucas n’avait jamais su pourquoi, Ethan l’avait dĂ©sirĂ© juste pour un soir, il ne savait mĂȘme pas s’il y avait des explications Ă  ça. Il ne prĂ©fĂ©rait pas le questionner Ă  propos de ce mystĂšre InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Mar 1 Sep - 134 Jiro Hanson, le prĂ©nom Ă©tait typique d’un japonais sa c’était sur, Ethan Ă©tait ravit pour Lucas il Ă  trouvait quelqu’un, Ethan le regardaient il avait bien envie de faire connaissance de cette homme qui avait l’air... Japonais, le jeune sportif regardaient Lucas il se demandait mĂȘme a quoi pouvait ressembler physiquement Jiro, grand et mince ? MusclĂ© et petit ? De toute maniĂšre il espĂ©rait vraiment tĂŽt ou tard le savoir car il aimerait bien que le petit ami de son petit frĂšre devienne son ami , bah oui c’est gentil non ?! Le jeune homme Ă©tait amusĂ© ils avaient tout les deux trouvaient l’amour le vrais, oui, le vrais car il y a beaucoup de forme d’amour contrairement a ce que raconte les poĂštes dans leurs poĂšmes trop beaux pour existĂ© entiĂšrement, la part de fantaisie reste entiĂšre dans leurs jeune homme dĂ©tourna son regardaient vers le ciel ,il Ă©tait bleue aucun nuage juste le soleil qui illuminait le parc ainsi que Fordham, Ethan se mit a sourire sans aucune raison, si il en avait une il Ă©tait tout simplement heureux, heureux d’ĂȘtre la avec Lucas, heureux de vivre, heureux d’avoir trouvait l’amour, heureux qu’il est trouvait l’amour, c’était une belle journĂ©e qui finit pas s'annonçait malgrĂ© que le dĂ©but avait malheureuse commençait mais Lucas Ă©tait la, toujours la cette homme mĂ©riter d’ĂȘtre lui aussi aider, Ethan lui tendra toujours la maintenant c’était clairement dans sa tĂȘte malgrĂ© les problĂšmes et autres il sera toujours la pour tendre Ă  son tour sa maintenant a Lucas et le tirait vers le haut pour qui ce relevĂ© et se batte a nouveau, la vie est dur, c’est la lois du plus fort comme le monde animal sauf que l’animal blesser est laissĂ© par la troupe, l’humain doit ĂȘtre plus solidaire que ce voyait qu’il Ă©tait heureux Lucas comme il le disait si bien a la fin de sa phrase, il avait les yeux qui pĂ©tillait d’un doux sentiment en parlant de Jiro, sa devait vraiment ĂȘtre un mec bien, oui , Lucas est a l’écoute quand besoin mais c’est aussi une personne trĂšs sensible a l’intĂ©rieur, Ethan le sait, le jeune footballer lui lança un sourire en imaginant Jiro Ă  ces cotĂ©s, et il ajouta Si tu es heureux c’est le plus important, d’ailleurs je suis curieux de voir Ă  quoi ressemble Jiro Hanson.. »Ethan entendu ensuite Lucas prendre un grand soupire, oula il allait lui dire quelque chose de lourd la, Ethan Ă©tait prĂȘt Ă  entendre se qu’avait le jeune artiste Ă  lui les premiĂšres paroles de Lucas Ethan Ă©tait gĂȘnĂ©, mais cette gĂȘne disparut laissant place a la culpabilitĂ©, il Ă©tait triste d’avoir fait du mal Ă  Lucas, le jeune homme avait garder sa pour lui tout ce temps, Ethan laissa Ă©chappait un soupire il se sentait mal, mal de cette conduit commencement sa de zapper Lucas aprĂšs leurs relation le laissant seul face Ă  ces sentiments, sentiments amoureux en plus...Ethan baissa lĂ©gĂšrement la tĂȘte, en plus Lucas avait peur qu’Ethan lui en veule, Ethan s’en voulait Ă  lui, certes Ethan Ă©tait pas amoureux de Lucas mais il aurait au moins put ĂȘtre la pour l’aider a trouvait quelqu’un ou mĂȘme le consoler sur la dur rĂ©alitĂ© que Ethan Ă©tait hĂ©tĂ©ro a 1oo%. Le jeune homme releva la tĂȘte et ajouta Comment puis-je t’en vouloir Lucas ? t’en vouloir d’avoir penser Ă  moi encore une fois ? Tu m’as rien dit et je t’en veux vraiment pas, c’est toi qui devrait m’en vouloir, mon attitude Ă©tait vraiment minable Ă  ton Ă©gard, je crois que je mĂ©rite mĂȘme pas ton amitiĂ© tellement je me suis malheureuse conduit... »Ethan fronça lĂ©gĂšrement les sourcils car il Ă©tait en mĂȘme temps triste et dĂ©solĂ© d’avoir Ă©tait une telle personne quelqu’un de carrĂ©, le jeune homme regardait toujours Lucas lui qui Ă©tait 1oo fois mieux que Ethan, Lucas a rien dit sur leurs histoire a personne pour pas Ethan en souffre et la il a rien dit sur ces sentiments pour pas Ethan le rejette, Lucas Ă©tait quelqu’un le gĂ©nial il faisait tout dans le sens d’Ethan pour pas sa lui apporte des problĂšmes, mais Lucas pensait-il a lui ?! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Mar 1 Sep - 1618 Jiro Ă©tait d’origine japonaise, mais il Ă©tait amĂ©ricain, mais il est typĂ©, Lucas savait qu’il se sentait bien avec Jiro, il Ă©tait heureux, mĂȘme si ce n’était pas toujours Ă©vident de sortir avec un homme repris de justice avec le poids d’une culpabilitĂ© sur le dos, parfois il pensait qu’ils auraient pu rester ami, mais Lucas Ă©tait vraiment trĂšs heureux avec Jiro, il Ă©tait bien avec lui et grĂące Ă  lui il avait trouvĂ© un certain Ă©quilibre dans sa vie grĂące Ă  ça. Il Ă©tait curieux de savoir comment Ă©tait Jiro, comme toutes les personnes qui avaient un petit ami, Lucas avait sa photo sur lui, le jeune homme Ă©tait plus grand que lui, avait des cheveux longs, il Ă©tait mince mais beaucoup plus musclĂ© que Lucas. Il sortit de son sac une photo qu’il tendit alors Ă  Ethan pour lui montrer Ă  quoi ressemblait le jeune homme. Il avait 25 ans, lĂ©gĂšrement plus vieux de quelques annĂ©es par rapport Ă  Lucas. Voici sa photo, mais tu le rencontrera certainement un jour. »Il eut un sourire tout en lui montrant le visage de Jiro, Lucas avait un coup de cƓur en regardant cette photo, il se rappelait de leur rencontre dans le parc. Lucas n’en voulait pas Ă  Ethan, et quand il lui rĂ©vĂ©la la vĂ©ritĂ©, il se demandait bien pourquoi. Mais il devait lui dire car ça lui pesait vraiment sur la conscience et quand il vit la culpabilitĂ© percĂ© sur le regard d’Ethan. Il glissa une main sur sa joue et caressa doucement celle d’Ethan, il ne devait pas s’en vouloir, ce n’était pas de sa faute, ce n’était vraiment pas de sa faute. Continuant de caresser sa joue, Lucas eut un sourire tendre envers Ethan. Ethan
Ne t’en veux pas pour ça. Ce n’est pas de ta faute ni de la mienne ce sont les circonstances qui sont comme ça. Et c’est moi qui aie dĂ©cidĂ© de garder ça pour moi. Je sais que j’aurais peut-ĂȘtre du te le dire
Ethan
 ! »Il soupira alors son prĂ©nom, tout en essayant de faire en sorte qu’il se retire des mauvaises pensĂ©es, il ne fallait surtout pas ĂȘtre pessimiste dans ce cas lĂ . C’était du passĂ©, Lucas Ă©tait tombĂ© amoureux, mais il avait un cƓur d’artichaut peut-ĂȘtre, il ne savait pas, mais en tout cas Ethan Ă©tait l’homme idĂ©al pour Lucas, et non pour sa cĂ©lĂ©britĂ©, il s’en moquait, ni pour sa beautĂ©, mais pour ce qu’il Ă©tait dans la vie. Je me demande toujours pourquoi
le soir oĂč on a Ă©tĂ© dans mon appartement tu m’as embrassĂ© et tu as voulu couchĂ© avec moi ? Des fois je pense Ă  toi, au contact de tes bras autour de moi, quand tu me glissais des mots tendres dans ce lit. Mais c’est totalement stupide. »Il baissa alors le regard retirant sa main de sa joue, il se sentait tellement nul de dire ça Ă  Ethan, il ne devait pas en plus il sortait avec Jiro. Mais Lucas se sentait dĂ©chirĂ© en cet instant et ne comprenait vraiment pas pourquoi il se sentait comme ça, il Ă©tait Ă©mu, et il avait aussi envie de pleurer alors qu’il ne devrait pas. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Mar 1 Sep - 1730 Ethan prit alors dĂ©licatement la photo de Lucas et observa cette homme, Jiro, il avait un beau regard mais question homme il Ă©tait pas fort, faut dire toute les pensĂ©s d’Ethan s’envolent vers Lily qui est la femme de sa vie, la femme qu’il aime et qu’il aimera toujours, on pense souvent que les bonnes choses ont une fin.. Oui si seulement ont les laissent parties, il faut la tenir entre ses mains comme si vous tenez une colombe, Ă  la fois fermement mais en mĂȘme temps avec une telle dĂ©licatesse que ce n’est pas donnĂ© Ă  tout le jeune homme regarda chaque dĂ©taille du visage de cette homme et enfin il esquissa un sourire et tends la photo en direction de Lucas, il Ă©tait heureux qu’il est trouvait une telle personne, Ethan avait juste retenu le regard qu’il avait, un joli regard certes mais il avait quelque chose dans sa maniĂšre de le donner....Et pour les sentiments de lucas envers Ethan il avait eut raison de les cachĂ©s ces sentiments, Ethan l’aurait surement mal prit, dieu seul sais ce qui se serait passer Ă  ce moment la, mais il en Ă©tait plus la, c’était il y Ă  quelques mois de se jour, le jeune homme Ă©couta encore Lucas qui disait qu’il aurait du le dire, Ethan secoua discrĂštement sa tĂȘte nĂ©gativement pour lui faire comprendre qu’il avait fait le bon choix, d’ailleurs si on fait pas quelque chose faut pas le regretter car les choses de la vie ne ce produisent jamais au hasard il y a toujours une raison plus ou regarda Lucas qui partit sur tout autre sujet de conversation, la nuit ou il avait fait l’amour, que dire sur cette nuit... Ethan l’avait pas oublier car d’un cotĂ© il avait apprĂ©ciait ce moment de complicitĂ©, mais d’un autre cotĂ© il prĂ©fĂ©rait l'oubliai car il Ă©tait pas gay, il avait pas d’attirance pour les hommes, il aimait les femmes comme il aimait les contemplaient, Ethan baissa alors la tĂȘte un peut gĂȘnĂ© tout de mĂȘme de la question de il le savait pas non plus, il poussa un lĂ©ger soupire et ajouta tout en aillant encore la tĂȘte face au sol Je... ne sais pas non plus pourquoi j’ai fait sa.. j’aurais peut-ĂȘtre pas du, mais bizarrement j’ai aimais se contact, mais je le referais pas c’est sur, parfois moi aussi je me demande pourquoi j’ai rĂ©agis comme cela.. et je trouve aucune rĂ©ponse Ă  mon plus grand regret, car j’aimerai comprendre tout autant que toi et j’arrive pas... j’arrive pas Ă  assouvir cette soif de curiositĂ©, c’est peut-ĂȘtre mieux ainsi, tu crois pas ? »Ethan leva en mĂȘme temps son regard face Ă  Lucas, son petit regard qui Ă©tait endommagĂ© par quelques violents coups de poings qu’il avait reçu il y a peut de temps, le jeune sportif Ă©tait un peut gĂȘnĂ© de cette situation il avait pas de rĂ©ponse c’est cela qui le dĂ©stabilisĂ© tellement, pourquoi en avait-il pas ?Soudain il eut une question, qui venait d’apparaitre dans son petit cerveau, c’était pourquoi Lucas lui posait-il cette question maintenant ?! Le jeune homme quitta pas son regard chocolat de celui de Lucas et ajouta Lucas, pourquoi me pose tu cette question ? »Ethan regarda autour de lui beaucoup de personnes venaient de parties pour allaient en cours, d’ailleurs une sonnerie retentit, mais Ethan resta la avec Lucas Ă  le regardait et attendre Ă  son tour des rĂ©ponses Ă  ses questions, bien que la plus parts avaient toujours le point d'interrogation ? Peut-ĂȘtre que Lucas avait lui non plus aucune rĂ©ponse ? Mais pourquoi ? Pourquoi avaient-ils aucunes rĂ©ponses Ă  tant de question ?! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Mar 1 Sep - 1802 Ethan et lui parlait d’un sujet sĂ©rieux, Ethan venait de lui rendre la photo de Jiro. Et Lucas Ă©tait un peu Ă©mu de reparler de cette nuit lĂ , il comprenait qu’Ethan ne veuille pu reparler de celle-ci, mais Lucas en avait vraiment besoin afin de comprendre un peu. Il avait gardĂ© les sentiments enterrĂ©s Ă  cette Ă©poque car il ne voulait pas faire autrement. Ethan c’était montrĂ© un parfait amant cette nuit lĂ , entre eux ça avait Ă©tĂ© parfait il avait aimĂ© la douceur de leur contact, et de la façon dont ils avaient fait ça. Ethan avait alors caressĂ© son corps. Il avait aimĂ© le contact de ses mains sur son torse et aussi sur ses rondeurs, qu’Ethan avait semblĂ© beaucoup apprĂ©ciĂ© cette nuit lĂ  car il ne cessait de poser ses mains dessus, et il lui avait mĂȘme dit en rigolant qu’il aurait aimĂ© avoir une photo de celle-ci en souvenir. Lucas avait alors rigolĂ© aussi. Ils avaient passĂ©s tous les deux un trĂšs bon moment et Lucas ne cherchait pas du tout Ă  faire en sorte qu’il recommence. Entendre Ethan dire qu’il n’aurait peut-ĂȘtre pas du, blessa sur le moment Lucas et une larme coula le long de son visage, il l’essuya rapidement, il ne devait pas pleurer, il c’était promis depuis toujours de ne pas pleurer et il ne voulait pas pleurer, mais son cƓur lui disait tout autrement, il ne pensait pas du tout que cette rencontre avec Ethan serait aussi dure, il ne savait pas quoi dire, car Ethan ne comprenait pas aussi ce qui arrivait entre eux. Ethan, peut-ĂȘtre que tu n’aimes pas les hommes et ça je le sais. Mais peut-ĂȘtre qu’il existe un lien entre nous qui fait que tu ais eut envie de moi. Je ne sais pas non plus
Tu n’as jamais eut envie de nouveau depuis ? »Il posait cette question sans vouloir dire qu’il voulait qu’Ethan couche de nouveau avec lui, c’était exclu, mais il avait envie de savoir dans le fond ce qui c’était passĂ© entre eux, a chaque fois qu’il voyait, il y avait toujours cette complicitĂ© entre eux. Lucas baissa un instant les yeux et il lui demanda pourquoi il posait cette question. Il espĂ©rait que jamais Jiro ne saura ce qu’il allait dire maintenant Ă  Ethan, il aimait Jiro et il Ă©tait bien avec lui. Mais on a pas toujours ce qu’on veut chez quelqu’un, mais il prĂ©fĂ©ra ĂȘtre franc avec Ethan. Car tu as toutes les qualitĂ©s que j’ais toujours recherchĂ© chez un homme, surprenant, protecteur et assez jaloux. Parfois je m’imaginais tous les deux, c’est stupide, je suis carrĂ©ment stupide, je te raconte ça et tu vas me prendre pour un fou. DĂ©solĂ© Ethan. »Il baissa le regard, et finalement posa son front contre l’épaule d’Ethan, il avait envie de rĂ©confort, il Ă©tait totalement perdu en cet instant, il se demandait ou il en Ă©tait, c’était tellement fort, mais tellement incomprĂ©hensible, il aimerait un syllabaire pour une traduction, des sentiments qu’il avait cru inexplugnable ressortait alors. Il ferma les yeux, et finalement les larmes coulĂšrent, il ne pu les retenir, et encore une fois il trahissait la promesse qu’il avait fait le jour de cet enterrement, il se sentait tellement nul vis-Ă -vis de Jiro et d’Ethan Ă  la fois. Il ne voulait trahir aucun des deux, et pourtant c’est ce qu’il venait de faire. Il devait se reprendre, mais son front Ă©tait posĂ© contre cette Ă©paule, le parc Ă©tait vide de monde cette fois, et personne ne les regardait, c’était peut-ĂȘtre pour ça que Lucas se lĂąchait enfin, il ne pouvait pas faire autrement. Car trop de chose se bousculait en cet instant en lui. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Mer 2 Sep - 137 Ethan venait d’ĂȘtre surpris des paroles de Lucas, tellement surpris qu’il savait pas quoi faire, Ethan aime Lily a la folie et pour rien au monde il la trahirait, Ethan avait trouvĂ© l’amour dans les bras de Lily c’était net dans la tĂȘte du jeune homme, il voulait pas faire du mal Ă  Lucas il Ă©tait si sensible, mais il devait savoir la vĂ©ritĂ© pour pas ce faire des idĂ©es et souffrir encore bien plus qu’il l’était jeune homme regarda Lucas il avait pas encore trahi Jiro et il devait pas le faire, en tout cas pas pour Ethan se serai une grave erreur dont Lucas souffrirait, Lucas lui parlait de cette nuit comme si lui en dĂ©pendait encore, Ethan le voyait que lucas y repensait, et la question cette question si Ethan y avait repensait lui ? Non bien-sĂ»r que non il a jamais eu envie de le refaire et en est tellement triste pour Lucas, il Ă©tait triste de devoir le faire souffrir lui, pourquoi lui qui venait de remettre Ethan sur ses deux jambes armĂ©e de ses armes pour affrontĂ© le monde harnachant sa monture, Ethan allait-il encore tombait de sa monture ? Encore une fois ĂȘtre plus bas que terre ? Le jeune homme posa son regard chocolat sur celui de Lucas laissant Ă©chapper un brĂšve soupir et ajouta alors Lucas Ă©coute je pense pas qui est un lien entre nous Ă  part de la pur amitiĂ©, je t’aime bien mais comme ami et depuis qu’on a fait cette... bĂȘtise, non ce n’est pas une bĂȘtise mais sa te fait du mal maintenant et non jamais j’ai eu envie de le refaire avec toi Lucas... »Ethan observa alors Lucas qui avait une larme qui coulait de sa joue, le jeune homme en avait mal au cƓur, les deux jeunes gens souffraient l’un de pas ĂȘtre aimer de l’un et l’un faire souffrirait l’autre, une histoire compliquĂ© mais en mĂȘme temps dĂ©chirante pour Lucas, il devait pas dire tout sa ni mĂȘme le pensait il Ă©tait avec Jiro pourquoi pensait-il encore Ă  Ethan ? d’ailleurs le jeune homme Ă©tait mal pour lui, Ethan Ă©couta alors a nouveau ce qu’avait a lui dire Lucas, c’était de pire en pire Ethan allait pleurĂ© aussi, Ethan Ă©tait l’homme idĂ©al pour Lucas, mais Ethan avait trouvait la femme idĂ©al celle qui sera la maman de ses regardait Lucas qui les imaginaient mĂȘme tout les deux, Ethan ferma les yeux et soupira d’un mal profond, il ouvrait de nouveau les yeux et Lucas tomba la tĂȘte la premiĂšre contre l’épaule d’Ethan qui n’avait mĂȘme pas eu le temps de rĂ©agir Ă  se sentit alors Lucas lĂ©gĂšrement tremblotait il pleurait ? c’était la 1er fois qui le voyait pleurĂ©, Ethan en revenait pas, pas de lui avoir fait tant de mal, mais le jeune homme prit Lucas par les Ă©paules et le releva en le regardant dans les yeux et ajouta Lucas pleure pas, ta pas le droit de pleurĂ© mon ami, je suis pas l’homme idĂ©al pour toi, je suis pas tout se que tu viens de citer loin de la, je suis quelqu’un de diffĂ©rent de tout sa, Jiro lui est surement tout sa, sa me touche que tu m’imagine a t’es cotĂ©s, mais j’aime Lily-Rose de tout mon cƓur elle est se trĂšfle Ă  quatre feuilles tu sais.. celui qui te porte bonheur et que t’es tellement heureux de l’avoir trouvait que tu veux plus le quittĂ© peur qui s’envole, c’est pas stupide ce que tu dit, je peux pas comprendre ce que tu ressens car je suis pas en toi mais crois moi, j’en souffre autant que toi te voir dans un telle Ă©tat me brule le cƓur, souvient toi une chose, une seul, c’est que je serais toujours la pour toi, je suis pas gay Lucas loin de la, vois ton futur avec Jiro lui il en vos la peine, crois moi. »Ethan essuyĂąt les larmes de Lucas avec la paume de sa maintenant Ethan Ă©tait pas gay, mais il allait pas fuir car Lucas lui Ă©tait amoureux de lui non fuir Ă©tait lĂąche, surtout si la personne face Ă  soit souffre, Ethan est la pour Lucas et le sera toujours il veut pas gĂąchait cette amitiĂ© qu’il avait avec le jeune artiste non pas du tout, il voulait surtout pas que Lucas gĂąche tout pour Ethan qui ne l’aime pas, pas comme un homme qui est amoureux du moins, il l’aime comme un grand ami comme un petit frĂšre en rĂ©alitĂ©. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Mer 2 Sep - 233 Lucas ne considĂ©rait pas du tout ce qu’il avait fait comme une bĂȘtise, juste un bon moment qu’il fallait se souvenir, Lucas n’avait pas envie de laisser aller, pas maintenant qu’il c’était tant battu pour faire de leur couple, un vĂ©ritable couple Ă©quilibrĂ© et n’aurait jamais osĂ© faire quelque chose qui allait Ă  l’encontre, et Lucas savait qu’Ethan avait vraiment raison dans le fond, il ne devait pu y penser. Lucas allait reprendre le contrĂŽle, tout en observant Ethan, il ne savait pas quoi dire, lui n’y pensait pu du tout et c’était tant mieux. Lucas ne doutait aucunement de l’amour pour Jiro, il aimait profondĂ©ment cet homme, il Ă©tait juste troublĂ© dans des sentiments pour Ethan, qui sont indescriptibles, ne sachant pas si c’était de l’amitiĂ© ou une naissance d’un amour. Lucas Ă©tait simplement perdu, il n’y avait pas de quoi s’affoler et en ĂȘtre avait horreur du doute et c’était certainement pour ses raisons qu’il avait laissĂ© son front entrer en contact avec l’épaule d’Ethan, tandis que deux mains le saisissait pour le relever, le forçant Ă  regarder Ethan droit dans les yeux. Ethan calme toi, je verse rarement des larmes, et je dois dire je m’étonne moi-mĂȘme Ă  pleurer cette fois. Je sais que tu n’es pas gay, et n’en prends pas rigueur, quand je te disais que tu ne devais pas m’approcher, j’avais raison
 »Lucas eut alors un petit sourire, c’était justement ça qui faisait de Lucas un esprit controversĂ©, il pouvait pleurĂ© et sourire Ă  la fois. Il avait envie de reprendre sur le ton de l’humour aprĂšs ce que venait de lui dire Ethan, mais il se disait que Jiro Ă©tait en effet un jeune homme qui valait vraiment le mĂ©rite d’ĂȘtre connu, maintenant Ethan avait mal compris ses paroles, il ne lui avait pas faire une dĂ©claration d’amour, Lucas savait trĂšs bien ou Ă©tait ses prioritĂ©s, et Ethan ne devait pas se faire de mal pour Lucas. Car Lucas n’avait pas mal, disons qu’il ne souffrait pas Ă  proprement parler, c’était beaucoup plus compliquĂ© que ça. Il laissa son dos retombĂ© contre le tronc d’arbre. Il avait envie d’expliquer Ă  Ethan plein de choses, malheureusement il faisait tout de travers comme d’habitude, il rĂ©flĂ©chissait bien aux paroles qu’il allait dire, surtout pour Ă©viter de nouveau un quiproquo, il passa une main dans ses cheveux, petit tic qu’il avait hĂ©ritĂ© de sa mĂšre. Il continuait de sourire pour se montrer rassurant vis-Ă -vis d’Ethan et qu’il ne devait surtout pas s’affoler. Bien, je voulais t’expliquer ce que je ressentais Ă  l’époque pour toi et ce qui m’est arrivĂ© de penser depuis. Bien entendu que je sors avec Jiro, j’aime Jiro du plus profond de mon cƓur, mais reparler de cette nuit me permettait simplement de comprendre un peu mieux ce qu’il y avait entre nous et ça m'a un peu troublĂ© on va dire. Ethan
Tu es un ami, un ami trĂšs cher. Mais ne te fais pas de mal et de bil pour moi vieux ! »Lucas glissa une main dans les cheveux d’Ethan pour les Ă©bouriffer cela l’amusait toujours et le faisait rire, comme un gamin avec un tout nouveau jouet entre les mains, il Ă©tait sĂ»r d’une chose c’est qu’il n’allait pas abandonner Jiro, et mĂȘme si un jour il tomber amoureux d’un autre homme, il avait que 18 ans tout pouvait encore arriver, il ne viendrait pas Ă  tromper Jiro, il lui expliquerait la situation, et ensuite il aviserait avec cet homme. Mais il n’en Ă©tait pas encore arriver Ă  cette situation, et il voyait Jiro comme l’homme de sa vie. Tu sais quoi
.on devra se faire une sortie tous les quatre, toi moi et les personnes qui partagent nos cƓurs. Je pourrais te prĂ©senter Jiro. »Il espĂ©rait vraiment avoir rassurer Ethan en lui expliquant tout ça. Ce n’est pas pour ça qu’il arrĂȘterait de le papouiller et de ce comporter de façon trĂšs tactile avec lui, mais Lucas savait aussi qu’il voulait le garder comme ami. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Jeu 3 Sep - 023 Le jeune homme Ă©tait de plus en plus rassurĂ© des paroles de Lucas, il Ă©tait gentil comme tout, mĂȘme si parfois il s’exprimait mal, mais les Ă©motions et les sentiments sont tellement compliquĂ©s Ă  dires qu’il ne lui en veux pas le moindre du monde, par contre Lucas avait tord dans ce qui venait juste de dire, Ethan devait pas l’approcher... Si Ethan approche plus notre gentil Lucas le jeune homme va sombrĂ© dans la dĂ©prime le deuil d’une amitiĂ© puissante et riche en rebondissement n’est ce pas ? Ethan sourit avec un regard provocateur disant n’y pense mĂȘme Ethan venait de comprendre aujourd’hui que Lucas apporte beaucoup de positif dans la vie de notre beau sportif, il apporte tellement de positif que Ethan ne voulait plus que Lucas quitte sa vie, il Ă©tait comme le petite frĂšre d’Ethan, oui, comme son petit frĂšre, Ethan avait perdu contact avec son grand frĂšre suite Ă  des problĂšmes..Ethan en avait souffert jeune il Ă©tait devenu un Branleur » Ă  l’école il Ă©tait si pitoyable.. Ethan Ă©tait perdu a jamais dan son avenir il savait plus qui il Ă©tait, il sortait seulement la nuit il avait peur de vivre, peur qu’on l’oublie, mais cette Ă©preuve la rendu plus fort, plus grand en quelque sorte, car Lily avait Ă©tait l’étape final de la maturitĂ© du jeune homme fougueux qui avant abusĂ© de l’entre jambe des femmes comme des friandises, mais tout cela Ă©tait finit, grĂące Ă  Lily, il avait besoin d’aide, parfois il la voyait pas elle Ă©tait pas la occupĂ© par sa nouvelle ligne de vĂȘtement, Ethan ajouta Ne plus pleurĂ©, rester la, Ă  ce demander pourquoi ? n'exister que pour t’aimer jusqu’au dernier combat mon frĂšre, je t’aime comme un frĂšre Lucas et j’ai besoin de toi, un homme Ă  besoin de repaire dans se monde, Lily est celle qui empĂȘche mon cƓur d’ĂȘtre en exile seul sur une Ăźle, toi tu es celui qui est la pour me tendre la main quand je tombe. »Ethan avait dit de sa car il le pensait ou plutĂŽt le ressentait comme sa, un frĂšre que Ethan avait belle est bien perdu depuis un moment, il fallait pas pleurĂ©, il y Ă  tant de silence de lui jusqu’à Lucas quand il pleure, Ethan sa lui fait mal il aimait pas voir Lucas dans un telle avait une envie d’ĂȘtre prĂšs des Ă©toiles car on dit qu’elles nous mettent a l'abri des colĂšres et du vent est ce vrais ? Qui Ă©tait-il la personne qui y Ă©tait allait pour sortir une telle phrase ? Est ce un jardin de lumiĂšre de d’argent ou on y oublie les rivages brulants, un vent de libertĂ© trop loin pour les emportĂ©s ?Bref Ethan aimait beaucoup cette vision des choses, il Ă©tait sportif oui et trĂšs cultivĂ© il avait pas cette tĂȘte creuse que les gens penses souvent, non, certains sportifs l’ont oui Ethan ne le cache pas il en frĂ©quente tout les jours avec comme sujet de conversation les fans qui montrent leurs jolies petits seins faisant montĂ© la chaleur, oui il aimait en parlĂ© certes mais Ă  la longue c’était barbant ennuyant, il prĂ©fĂ©rait avoir d’autre sujet, Ă  il y avait un autre sujet que les femmes oui, c’est sous les douches, la taille de leurs sexe, bon nous les hommes c’est un peut en quelque sorte notre fiertĂ©, en avoir un petit c’est un peut beaucoup la honte, le bouquet misĂ©rable sous les a nos moutons, Lucas venait de passer sa main dans les cheveux d’Ethan pour l’ébouriffer le jeune homme en rigolant et lui tira la langue et soudainement Lucas venait d’avoir une idĂ©e magnifique faire une sortie eux quatre, Lily, Jiro, Lucas et Ethan c’est pas beau sa ?Ethan sourit alors soulageait et dit en regardant son bon vieux Lucas Ton idĂ©e est super, en plus je suis sur en la voyant tu va devenir hĂ©tĂ©rosexuelle, dit pas non... enfin si tu peux le dire. »Ethan Ă©clata de rire comme un enfant il avait les yeux pĂ©tillants et un sourire d’un petit de 8 ans, il Ă©tait mignon avec ce petit sourire qui le rendait plus jeune et tellement joyeux . InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Jeu 3 Sep - 102 Il Ă©tait quand mĂȘme content d’entendre qu’il l’aimait, car ça aurait Ă©tĂ© vexant autrement mais Ethan avait raison dans ses propos il s’entendait bien tous les deux, car il devait s’aimer comme des frĂšres, Ă©trange car Lucas considĂ©rait dĂ©jĂ  MickaĂ«l comme un grand frĂšre, et soudainement il avait un second frĂšre, il n’avait pas envie de rĂ©flĂ©chir, si des fois ils avaient eut des liens de parentĂ©s tous les trois, mais il y avait quand mĂȘme une vague de ressemblance entre les deux personnes. Lucas savait qu’il Ă©tait sĂ©rieux et qu’Ethan aimait profondĂ©ment Lilly, et Lucas aimait aussi Ă©normĂ©ment Jiro, ils avaient tous les deux quelqu’un dans le cƓur. Mais Lucas avait eut un moment d’égarement et de confusion. Il savait qu’il aimait vraiment Jiro et jamais il ne se serait permis d’ĂȘtre infidĂšle, il n’avait pas envie de lui briser le cƓur, Jiro avait vĂ©cu de choses assez dures dans la vie, il ne voulait surtout pas lui en rajouter, et mĂȘme si un jour ça arrivait, il ferait ça en douceur, il souriait Ă  Ethan maintenant car tous les deux avaient maintenant rĂ©ussit Ă  se comprendre. MĂȘme dans cet Ă©trange moment de trouble. Mais il fallait comprendre Lucas. Ouais, moi aussi je t’aime Ă©normĂ©ment Ethan, et je sais que c’est de l’amitiĂ© et uniquement de l’amitiĂ©. J’aime Jiro. Mais par contre je dois dire qu’il y a deux choses qui m’ont Ă©tĂ© agrĂ©able de voire et de faire, mĂȘme si c’est qu’un souvenir, j’ais adorĂ© te voir sans vĂȘtements et la façon dont tu embrasses. MĂȘme si Jiro embrasse merveilleusement bien, toi aussi. »Il se mit lĂ©gĂšrement Ă  rire, il avait envie de dire ça Ă  Ethan, il laissa son dos contre le tronc d’arbre, il n’avait rien demander, il avait juste complimentĂ© Ethan, il n’y avait pas de risques qu’il fasse quoique ce soit. Il tenait beaucoup trop Ă  son amitiĂ© avec Ethan pour la gĂącher, il eut un sourire, tandis qu’il avait toujours son carnet Ă  dessins sous la main et la pointe de son crayon de papier se posa alors sur la feuille. Il s’imaginait alors dans un paradis avec une cascade et des papillons, et tout ce qu’il imaginait tout en continuant de discuter avec Ethan apparaissait sur la feuille, il trouvait l’idĂ©e super aussi. Alors on organisera ça. Et n’essaye pas de me convertir
Jiro est magnifique aussi, c'est un homme vraiment d'une trĂšs grande beautĂ© et je vais te dire qu’il a vraiment ce qu’il faut dans le caleçon. Mais ne lui rĂ©pĂšte pas surtout que j’ais dit ça. Mais ce qui m’a surtout frappĂ© chez Jiro c’est son regard, je suis tombĂ© automatiquement sous son charme, au dĂ©part on Ă©tait ami, je l’ais aidĂ©, mais ensuite nous avons alors compris qu’on Ă©tait plus que des amis. »Il se rappelait du premier baiser de Jiro sur la plage, quand Lucas lui avait fait croire qu’il ne se rĂ©veillerait pas s’il l’embrassait pas, et d’autres choses de bons souvenirs, mais ils avaient bien le droit de parler de sujets osĂ©s entre amis. En tout cas rigoler avec Ethan. Son paradis apparaissait de plus en plus net sur la feuille. Dit moi vous vous ĂȘtes rencontrĂ© comment avec Lilly ? »Il avait envie d’en savoir un peu plus sur le bonheur de son ami, et il Ă©tait sincĂšre, il Ă©tait vraiment content pour lui et son couple, elle devait avoir une trĂšs grande beautĂ©, et aussi une certaine intelligence car Ethan n’était pas un sportif qui n’avait rien dans la tĂȘte, c’était quelqu’un de cultivĂ© qui savait beaucoup de choses, elle devait ĂȘtre intĂ©ressante comme jeune fille, et soudainement il eut un sourire, comme une illumination. Il ne ressentait aucun sentiments amoureux pour Ethan, pour la simple raison qu’il devrait ressentir de la jalousie pour Lilly-Rose s’il Ă©tait vraiment amoureux, or il se disait qu’elle devait ĂȘtre super, et finalement ce n’était qu’un trouble passĂ© Ă  cause de la nuit qu’ils avaient passĂ©s ensemble rien de plus. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Jeu 3 Sep - 1409 Ethan explosa de rire quand il le complimenta sur sa façon d'embrasser, faut dire Ethan avait une jolie bouche pulpeuse en forme de cƓur et ses lĂšvres sont dĂ©licates il embrasse toujours avec cette tendresse et cette fougue qui prolonge le baiser au bon moment, oui oui Ethan Ă©tait surpris que sa avait mĂȘme plus Ă  un homme comme quoi entre les femmes et les gays la frontiĂšre est mince, Ethan Ă©tait face Ă  Lucas et il Ă©tait toujours mort de rire faut dire les petites paroles de Lucas rĂ©sonnait dans sa tĂȘte il ne s’arrĂȘtait plus de rire, jusqu’à en pleurĂ© il avait des larmes qui coulaient de sa joue du Ă  l’éclatement de rire, le jeune homme arrĂȘta lĂ©gĂšrement de rire aprĂšs une vingtaine de minutes pour vous dire quel point il Ă©tait mort de rire notre beau sportif, si il rigolait comme sa tout les jours c’est normal qu’il a de si beau beau sportif leva la tĂȘte vers le ciel le temps c’était un peut couvert, le ciel bleue vira au gris et les nuages qui songes loin de l’universitĂ© c’était rĂ©veillĂ©, Ethan ce mit Ă  sourire car c’était marrant d’avoir un peut de nuage, au moins il fera moins chaud car la chaleur fatigue vraiment Ethan Ă  jeune homme regardait donc le ciel, mais aprĂšs quelques minutes il posa son regard chocolat dans celui de Lucas qui Ă©tait en face de lui, il lui sourit adorablement, mais Lucas lui demanda rapidement ou Ethan avait donc rencontrĂ© Lily-Rose, Ă  ce moment Ă©tait magique, mais pourquoi pas le partager avec BackEthan venait de recevoir un appel de sur sa messagerie AllĂŽ mon grand, c’est Monsieur Cohen a l’appareil je suis un peut dans le potage j’ai un service Ă  te demander, non mĂȘme pas un service c’est un ordre je veux tu parte maintenant chez une Ă©tudiante Lily-Rose Spencer, pas pour une partie de jambe en l’air mon grand mais belle et bien pour un cours de sport, je compte sur toi se sera noter comme une trĂšs bonne apprĂ©ciation sur ton brevet de sportif, passe une bonne journĂ©e Ethan, va a Living places appartement de district of beaches troisiĂšme Ă©tage appartement n°4. »Ethan soupira il parti vite enfilĂ© un jogging et son sac de sport ou il avait toujours tout de prĂšs dedans, et sortie de chez lui en bombe et commençait a trentaine de minute il arriva essouffle a cette instant il s’adossa contre un mur et repris son souffle, de passage devant un miroir il en profita pour se recoiffer avant de rentrĂ© dans l’immeuble direction 3Ă©me Ă©tages, Ă  pied bien-sĂ»r les ascenseur pas la tasse de thĂ© de Ethan, une fois au 3Ă©me Ă©tage le voilĂ  arriver devant l’appartement n°4 ou sonna le jeune homme. Bon 
 Bonjour, vous avez beaucoup de retard. Mais vous n’ĂȘtes pas Mr Cohen ? » Euh non il a eut un empĂȘchement. Moi c’est Ethan, Ethan Dahen. OK, moi c’est Lily-Rose. »Elle le fit entrer, Ethan entra dans l’appartement. La sĂ©ance Ă©tait au programme mais le coup de foudre lui l’était pas il Ă©tait tomber amoureux de cette fameuse Lily-Rose, mais allait le tuĂ©... au puis au diable on contrĂŽle pas nos sentiments nous sportif venait de sortir de ce flashback qui revenait souvent du Ă  la question de Lucas, mais un flashback tellement riche en Ă©motion qu’il Ă©tait heureux de le voir et le revoir, le jeune homme souria et ajouta On c’est rencontrĂ©, car elle est sportif, le professeur de sport devait l’aider Ă  domicile, mais le professeur pas en grande forme fit appel Ă  moi, avec des consignes bien-sĂ»r, alors voilĂ  je suis parti rapidement Ă  l’adresse donnĂ© ou j’ai vue Lily-Rose c’était le coup de foudre je suis tombĂ© amoureux au premier regard posĂ© sur son visage, c’était un truc de fou, mais voilĂ  aprĂšs je lui est fait faire ce qui Ă©tait au programme avant de passĂ© la nuit avec elle. »Ethan avait un beau sourire angĂ©lique il avait dit ce moment commençait si c’était magique, quelque chose de grande Ă©motion, mais il avait envie a son tour de savoir l’histoire de Lucas, comment avait-il rencontrait Jiro ? Et toi Lulu, comment Ă  tu rencontrĂ© ce charmant Jiro ? »Ethan laissa Ă©chappait un sourire amusĂ© aussitĂŽt Lulu » sa l’avait fait terriblement sourire, c’était mignon de toute façon. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Jeu 3 Sep - 1741 Il venait de faire rire Ethan en lui disant alors qu’il avait adorĂ© le goĂ»t de ses baisers mais bien entendu ce sujet restait entre eux, il n’y avait rien de mal, et c’était des petits secrets entre garçon et celui-ci de secret restera Ă  tout jamais entre Ethan et Lucas, il le savait vraiment. Et a tout jamais Lucas garderait ça en lui, mais il aimait voire Ethan rire, c’était trĂšs drĂŽle et il se mit aussi Ă  rire avec lui, les deux hommes Ă©taient mort de rire sur ce simple sujet de baiser, mais ensuite Ethan se repris tout doucement le visage encore humide. Mais ça faisait du bien de rire, tellement de bien, il regardait maintenant Ethan qui semblait alors plongĂ© dans ses pensĂ©es et il se demandait pourquoi, peut-ĂȘtre cela avait un rapport avec cette histoire de rencontre. Il ne disait rien ne voulant pas le sortir trop vite de lĂ , cela le rendait sĂ©rieux et c’était rare de voire Ethan sĂ©rieux, et finalement il se dĂ©cida enfin Ă  lui raconter leur histoire Ă  tous les deux et Lucas trouvait ça super mignon, un simple hasard avait fait que ses deux personnes c’étaient rencontrĂ©s. Si Mr Cohen n’avait pas dit Ă  Ethan d’aller le remplacer peut-ĂȘtre qu’il n’y aurait jamais eut ces Ă©tait admiratif, il trouvait ça vraiment touchant, il eut un sourire, tout en rĂ©alisant son dessin qu’il avait dessinĂ© les yeux de Jiro sur son dessin, des beaux yeux bruns, il lui manquait, il avait envie de se retrouver dans ses bras actuellement. Ce n’est pas raisonnable de coucher le premier soir. Moi avec Jiro nous n’avons encore presque rien fait. Mais je trouve votre rencontre trĂšs belle. »Il se mit Ă  rire, le surnom que venait de lui donner Ethan le faisait toujours rire, Lulu, sa mĂšre le surnommait Lulu Castagnette, c’était assez amusant, mais il devait garder certaine chose pour lui sinon on allait se moquer, quand il lui demanda sa rencontre avec Jiro, il la trouvait vraiment banale par rapport Ă  sa rencontre avec Lilly-Rose. Je me promenais dans central Park, j’étais sous le choc, je venais d’avoir mes rĂ©sultats mĂ©dicaux sur mon cƓur m’annonçant que je devais mettre fin Ă  ma carriĂšre de nageur professionnel, je me suis assis Ă  cotĂ©s de lui, et il m’a regardĂ© lui aussi avait son passĂ© avec lui. Et nous avons discutĂ©s, sympathisĂ©s, nous Ă©tions amis, nous nous sommes revus, on allait habiter ensemble, et là
.lĂ  Ă  la plage il m’a embrassĂ©, et depuis nous sommes trĂšs heureux, nous habitons ensemble et avons mĂȘme dĂ©mĂ©nagĂ© dans un appartement plus pratique et plus grand et nous avons mĂȘme adoptĂ© un chat. »Il se mit Ă  rire, tout en pensant au chat qu’ils avaient Ă  l’appartement qui avait bien poussĂ© depuis une semaine, un chaton de couleur blanc avec une tache noir dans son pelage sous le cou, il termina son dessin en le signant, il aimait beaucoup ce paysage paradisiaque avec les deux yeux de Jiro qui le regardait. Tu vois maintenant on est tous les deux casĂ©s. J’imagine mĂȘme pas quand je me marierait. »Il avait ce projet au long terme avec Jiro, mais il voulait que Jiro fasse sa demande une fois qu’il sera prĂȘt, il n’avait pas envie de tout accĂ©lĂ©rĂ©, cela ne faisait que trois mois, et ils Ă©taient dĂ©jĂ  pas mal avancĂ©s, Jiro avait un lourd passĂ©, mais ils avaient trouvĂ©s un rĂ©el Ă©quilibre, en espĂ©rant que rien ne vienne le troubler. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Jeu 3 Sep - 2206 Ethan observa le jeune homme, Ethan ce remit a rire, un Ă©clat plus grand que il ya 10 minutes, Lucas venait de dire que c’était pas raisonnable certes, mais qui connait Ethan Dahen comme un garçon raisonnable qui abuse de rien ? Non Ethan abusait toujours des bonnes choses mĂȘme si plus tard sa allait lui portĂ© prĂ©judice, Ethan succombe trĂšs vite au courbe Ă©lectrique des jeunes femmes, oui jeune pas trop non plus mais pas vieille non plus enfin bref, Ethan avait ses petits yeux chocolat sur Lucas qui Ă©tait trĂšs amusant comme garçon, Ă  la fois simple mais tellement compliquĂ©, on va dire naturellement compliquĂ©, oui, sa lui va parfaitement bien. Ethan regarda le ciel des petites gouttes venaient de tombĂ©s sur le jeune homme ainsi que sur Lucas, notre beau sportif ce mit a rire, rire encore et encore, sa coiffure tombĂ© lentement oui car l’eau enlevĂ© le gel qu’il avait mit ce matin et en regardant Lucas qui lui commençait Ă  ĂȘtre trempĂ©, le jeune homme ce retira son tee-shirt laissant place a un joli torse musclĂ©, il Ă©carta les bras de son corps et profita de la pluie, il pensait pas aux autres Ă©lĂšves qui allait le voir trempĂ© non peut l’importe, il Ă©tait lui mĂȘme, fougueux et drĂŽle, le jeune sportif regarda Lucas et ajouta Lucas, tu sais Ethan n'a jamais Ă©tait raisonnable et tu ferais mieux de ranger ce carnet, ton dessin est tellement magnifique, vue ta tĂȘte et l’importance dont tu les regardes je dirais que c’est ceux de Jiro, n’est ce pas ? »Ethan savait que c’était ceux de Jiro, il avait cette petite Ă©tincelle que tout cƓur pris Ă , malin le footballer non ? Enfin malin.. c’est plutĂŽt du vĂ©cu venant d'Ethan, le vĂ©cu apporte souvent la sagesse ? Pas spĂ©cialement, le jeune homme regardait alors Lucas qui Ă©tait trempĂ©, le jeune homme le pointa des doigts et explosa de rire, il en pouvait plus il avait une morceau de tĂȘte quand il avait les cheveux mouillĂ©s c’était vraiment comique, avec sa petite bouille de bĂ©bĂ©. AAAAAh, tu fais rire quand t’es mouillĂ© haha, on dirait un petit bĂ©bĂ©, regarde moi.. que du muscle. »Ethan prit alors des posent digne des plus grands dieux Grecs, en explosant de rire Ă  chaque fin de pose, il observait le jeune homme avec un regard amusĂ©, il devait ce demandait ce que faisait le jeune sportif ?Il exhibĂ© ses muscles qui Ă©taient un peux sa fiertĂ©s en quelque sorte, un homme qui a un corps pareil a des raisons d’ĂȘtres fiĂšre non ?Ethan lui Ă©tait heureux, mais Lucas avait parlait de mariage ? Le mariage d’Ethan serait au couleur de l’ĂȘtre aimer, cela veux dire beaucoup de rose car la vie du jeune homme Ă©tait rose, commençait les malabar... Quand je me marierais je serais tellement beau que toute les demoiselles d’honneurs vont me sautĂ©s dessus, Ă  mon plus grand regret bien-sĂ»r, car je tiens beaucoup a mon allure et mon costume bien Ă©videmment. »Ethan explosa de rire il en tomba parfaitement la suite par terre commençait un enfant qui venait de rire a la vue d’une grosse bĂȘtise, le jeune homme Ă©tait heureux, heureux d’ĂȘtre la avec Lucas que les deux jeune gens ce soit compris parfaitement. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Jeu 3 Sep - 2236 Il n’avait vraiment pas prĂ©vu le moment ou la pluie allait leur tomber dessus, il en fut d’abord surpris Ă©videmment la mĂ©tĂ©o avait annoncĂ© qu’il ferait beau toute la journĂ©e et lĂ  les nuages c’étaient soudainement amoncelĂ©s les recouvrant et une pluie fine s’abattit sur les deux jeunes hommes. Lucas portait un t-shirt blanc, mais il se dĂ©pĂȘcha en mĂȘme temps que les conseils d’un Ethan qui n’avait pas froid aux yeux. Alors qu’il pleuvait et sans aucunes pudeurs il retira son t-shirt, son visage marqua la stupĂ©faction, il ne pensait qu’il pouvait se dĂ©shabiller aussi facilement, la derniĂšre fois qu’il avait vu ce corps, c’était quand Lucas Ă©tait en train de prendre une douche avec Ethan le lendemain de leur nuit passionnĂ©e et qu’ils avaient refait l’amour dans la douche et il ne prĂ©fĂ©rait mĂȘme pas repenser aux dĂ©tails. Et Ethan avait devinĂ© vraiment juste, car c’était vĂ©ritablement les yeux de Jiro qu’il avait dessinĂ© lĂ  sur la feuille. Il avait rangĂ© son carnet Ă  dessin et il n’y avait pu de risques pour que sa feuille soit imbibĂ© d’eau. C’est bon tout va bien. Et tu as raison c’est les yeux de Jiro. »Il avait su deviner avec justesse les yeux de son petit ami, mais Lucas tombait parfois sous le charme des yeux d’Ethan aussi, mais ce n’était pas parce qu’on Ă©tait en couple qu’on ne devait pas se mettre en appĂ©tit avant de rentrer Ă  la maison, la pluie Ă©tait plus drue, et on pouvait deviner la peau sous le t-shirt de Lucas, ils allaient attraper une pneumonie. Ouais que du muscle, mais je fais de la musculation et ce n’est pas de la graisse non plus. Je suis aussi trĂšs bien fait et j'ais un joli derriĂšre »Il n’avait pas envie qu’on se moque de lui, mĂȘme s’il riait quand mĂȘme car venant de la part d’Ethan c’était sympathique, il y eut un coup de vent et il fut gelĂ© jusqu’aux os. Tout le monde devait les prendre pour des fous. A ĂȘtre sous la pluie alors que tout le monde Ă©tait rentrĂ© dans les bĂątiments de l’universitĂ©, Ethan parla de son mariage en disant qu’il serait alors le plus beau. Il se remit Ă  rire aussi, mais lĂ  ou ils Ă©taient maintenant plein de boue Ă  cause de la pluie. La pluie s’intensifia maintenant, et il avait l’impression d’ĂȘtre sous une pluie tropicale tellement elle Ă©tait forte, et il fit signe au jeune homme de le suivre. J’en suis certain, et le garçon d’honneur aussi aura envie de te sauter dessus mais on devrait s’abriter quelque part maintenant. »Prenant son sac, il courus vers le premier bĂątiment qui Ă©tait Ă  leur portĂ© et il entra dans le gymnase, ils Ă©taient alors Ă  l’abri, il n’y avait pas beaucoup de monde dans les lieux, Lucas Ă©tait maintenant trempĂ© et ses chaussures produisaient un petit bruit d’éclaboussure Ă  chaque fois qu’il avançait, il Ă©tait dĂ©jĂ  malade du cƓur, il n’avait aucune envie de choper une pneumonie, tout en regardant Ethan il ne pu rĂ©sister Ă  le voire ainsi, il s’avança vers lui, et dĂ©posa ses mains sur ses Ă©paules, et dĂ©posa ses lĂšvres sur les siennes, il n’y avait personne dans le hall, mais il Ă©tait tellement sexy, le torse mouillĂ©, ses cheveux foncĂ©s, Lucas se moquait de tout en cet instant, il n’avait fait que succomber aux charmes d’Ethan. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Jeu 3 Sep - 2337 Ethan venait d’entrĂ© dans le gymnase a l’abri, a oui bien-sĂ»r il avait parfaitement devinĂ© c’était donc bien les yeux du jeune japonais, Ethan Ă©tait vraiment trĂšs fort il avait eut raisonnable sur toute la Ă©tait donc torse nue dans le gymnase il y avait personne, tout le monde devait ĂȘtre en cours, Ethan secoua son tee-shirt humide et le posa sur un banc prĂšs de lui, il avait les cheveux qui tombait et les sourcils foncĂ© tout comme ses cheveux, il regarda Lucas s’approchait soudainement vers Ethan il le prit parfaitement les Ă©paules, Ethan ne comprenait pas Ă  cette instant il restaurant de marbre lĂ©gĂšrement surpris et Lucas l’embrassa, le jeune homme garda les yeux ouvert et prit les Ă©paules de Lucas pour le faire reculĂ©, de la il soupira, il Ă©tait déçu de ce que venait de faire Lucas, il aimait Lily Lucas avait-il pas comprit ? Non, il avait pas comprit, Ethan ce mettait torse nue pas pour que Lucas succombe a son charme non, car il croyait que Lucas Ă©tait un ami, rien de jeune homme fit un signe nĂ©gatif de la tĂȘte et la baissa, il Ă©tait vraiment triste que Lucas est fait jeune homme retourna vers le banc et prit son tee-shirt il pouvait pas restĂ© avec Lucas mĂȘme si il l’aimait commençait un frĂšre, car le jeune homme pouvait pas ce retenir ou du moins rĂ©sistĂ© au charme d’Ethan, alors Ethan voulait partir pour pas lui causait d'ennui et pour pas s’en causait aussi, ce baiser lui brisa le cƓur car il avait pensait a Lily-Rose a ce moment jeune sportif regarda Lucas et dit Je croyait que c’était clair Lucas, je suis pas gay, cette nuit las c’était un coup de faiblesse de ma part, j’aime pas les hommes vraiment pas loin de la, j’aime Lily-Rose, je t’aide pas non plus... tu m’embrasse la, je crois que je vais y allĂ©, je veux pas avoir de problĂšme, je veux pas tu en est non plus, reviens me voir quand tu saura me rĂ©sistĂ© plus de dix minutes, parce la je le sens pas dĂ©solĂ©e. »Ethan tourna les talons, il marchait en direction de la sorti il allait ce prendre la pluie et alors ? Il avait que faire de la pluie c’était de l’eau rien de plus, le jeune homme lança son haut sur son Ă©paule le tenant quand mĂȘme lĂ©gĂšrement en main, il poussa la porte du gymnase et sorti, il Ă©tait déçut de l’attitude de Lucas il pouvait donc pas se retenir de faire de telle chose ? Certes il a droit de succombĂ© au charme du jeune homme, il Ă©tait pas moche mais il l’avait ramenĂ© quelques fois dĂ©jĂ , pensait-il pas assai a Jiro ? Était-il tellement dĂ©boussolĂ© ?Ethan ne le savait pas, il constatait qu’il y avait un problĂšme et le problĂšme c’était Ethan, il lui donnait envie mais lui mĂȘme en avait pas envie il avait envie d’ĂȘtre prĂšs de Lily Ă  ce moment un coup de tonnerre gronda a travers les nuages noirs, Ethan leva sa tĂȘte lentement vers le ciel continuant de marchĂ© il avait pas peur du tonnerre ni des Ă©claires, rien de naturel faisait peur Ă  Ethan, sauf peut-ĂȘtre l’amour ? Ce sentiment si fragile et pourtant si naturel lui...Le beau gosse continuait sa route marchant dans la boue ses chaussures s’enfonçaient lĂ©gĂšrement mais toujours la tĂȘte droite il traversait les chemins avec une grande facilitĂ© il avait peur de rien, pour lui ce qui doit lui arrivĂ© un jour est Ă©crit dans une page de son destin, oui Ethan croit au destin, il croit aussi au hasard depuis qu’il a rencontrait Lily-Rose Spencer, oui comme quoi une femme vous chamboules toute une vie, toute une croyance, merci a toi Lily...merci. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Ven 4 Sep - 057 Alors qu’il avait tentĂ© d’embrasser Ethan et se sentait soudainement stupide dans le hall d’entrĂ©e du gymnase, ils avaient Ă©tĂ©s se rĂ©fugiĂ© tous les deux et avait tentĂ© d’embrasser cet homme qui lui tenait tellement Ă  cƓur, il se sentait totalement stupide maintenant qu’il l’avait fait, et laissa tomber ses bras le long de son corps. Il se sentait tellement faible sur le moment qu’il cru qu’il n’aurait jamais du faire une telle chose, alors qu’il observait le jeune homme, celui-ci le laissa totalement en plan, il lui avait dit alors tout ce qu’il ressentait, Ethan lui avait dit clairement les choses et cette fois Lucas Ă©tait totalement dĂ©semparĂ©, il serra les poings sur le moment, s’en voulant Ă  lui-mĂȘme de s’ĂȘtre montrĂ© aussi faible avec cet homme, il n’aurait jamais du se montrer comme ça. Il baissa ses yeux couleur noisettes vers le sol du gymnase qui Ă©tait parfaitement propre, il ruisselait toujours de partout et les derniers mots d’Ethan continuaient de raisonner dans sa tĂȘte, il ne savait mĂȘme pas ou il Ă©tait, abandonnant son sac dans le hall. Il avait envie de le rattraper et de lui dire combien il Ă©tait dĂ©solĂ© ? Il ne savait pas comment Ethan le prendrait, il semblait tellement en colĂšre quand il l’avait laissĂ©. Lucas se retourna alors vers les portes du gymnase qui Ă©taient vitrĂ©s, il savait alors qu’il y avait de l’orage. Mais il savait aussi qu’en amitiĂ© comme en amour il fallait savoir acceptĂ© ses erreurs, Lucas n’était qu’un humain, il avait aussi ses faiblesses et les abdos et les muscles d’Ethan l’avait soudainement hypnotisĂ©, et pourtant il avait dĂ©jĂ  fut torse nu cet homme avant cette date, l’étrange lumiĂšre des nĂ©ons lui donnait le tournis. Il posa ses mains mouillĂ©s contre le battant de la porte et la poussa, un coup de tonnerre gronda et raisonna dans le parc, mais Lucas s’en moquait totalement, il avait envie de braver les tempĂȘtes et les Ă©claires s’il le fallait mais il n’avait qu’une envie c’était de retrouver ce jeune homme, il avait envie de se faire pardonner ou au moins tentĂ© et rien ne justifier le comportement qu’il avait eut strictement rien. Il se ressaisissait il devait maintenant montrer Ă  Ethan qu’il Ă©tait capable de tout pour lui et peu importe de la façon dont il allait s’y prendre. Son cƓur s’affola, il posa sa main au niveau de la poitrine, la pluie tombĂ©e vraiment drue sur l’universitĂ©, et il avait l’impression de voire des grĂȘlons de temps en temps. Il devait avoir le courage qu’avait Ethan dans un match de foot et toute sa dignitĂ©, il vit un Ă©clair zĂ©brer dans le ciel, et ce fut alors comme un signal pour se lancer Ă  la poursuite de son ami, il entendit la porte claquer derriĂšre lui quand il l’eut franchie et commença Ă  courir, il ne distinguait rien du tout, il avait l’impression qu’il faisait alors nuit noire sur le parc, les nuages Ă©taient tellement sombres, qu’on pouvait clairement imaginer qu’il faisait nuit dans le jour. Il cherchait, il voulait voir les Ă©claires, il voulait les avoir car cela permettait d’éclairer le parc, la boue lui collait sur son pantalon, sans cotĂ©s son t-shirt qui lui collait Ă  la peau et son sac qu’il avait abandonnĂ© dans le hall d’entrĂ©e, il cherchait de vu dĂ©sespĂ©rĂ©ment le jeune homme, peut-ĂȘtre Ă©tait-il dĂ©jĂ  rentrĂ© chez lui, il en avait aucune idĂ©e, son esprit Ă©tait fixĂ©, il avait pu sentir une nouvelle fois ses douces lĂšvres contre les siennes ce fut comme un rĂȘve qui se rĂ©alisait et il ne prĂ©fĂ©rait mĂȘme pas y penser, car ses pensĂ©es trahissaient profondĂ©ment Jiro, c’était un homme qui comptait tellement Ă  ses yeux aussi. Il courait dans un dĂ©dale, et mĂȘme les ailes d’Icare n’aurait pu rien faire pour l’aider. Comme il n’y avait pas de soleil, il ne serait pas tombĂ© au moins. Ses pieds s’enfonçaient de plus en plus profondĂ©ment dans la boue, tout en cherchant du regard l’homme qu’il cherchait et il aperçu alors une silhouette au loin, son cardiologue lui aurait dit alors qu’il Ă©tait fou de sortir en t-shirt alors qu’il pleuvait, cela pourrait mĂȘme retarder son opĂ©ration s’il tombait malade voire l’annuler. Il fonçait vers cette silhouette, il donnait encore plus d’entrain dans sa course, pour rejoindre cet homme. Il pu enfin le distinguer de plus en plus prĂȘt il le voyait marcher, ils avaient Ă©tĂ© s’abriter pour mieux ressortir sous la pluie. Encore un Ă©clair pu lui permettre une confirmation du visuel, c’était bien l’homme qu’il recherchait. II voyait le visage d’Ethan au loin, et il eut un sourire, il n’avait qu’une envie l’entendre rire encore. Et il devait oublier tout le reste, Lucas devrait se montrer fort, il avait l’impression de se retrouver dans ce fameux manga Yellow, un personnage gay et l’autre hĂ©tĂ©ro et l’homo Ă©tait tombĂ© amoureux de l’hĂ©tĂ©ro, quelque part c’était pathĂ©tique, car on ne pouvait pas convertir un hĂ©tĂ©ro. Un homo n’avait aucune envie d’ĂȘtre un hĂ©tĂ©ro alors pourquoi forcer un hĂ©tĂ©ro Ă  ĂȘtre homo ? Lucas sentait la pluie s’abattre sur son visage, elle coulait, cette fois il n’aurait mĂȘme pas besoin de prendre sa douche ce soir. Il avait enfin atteint Ethan il le regardait, il arriva Ă  sa hauteur, il marchait alors que Lucas courait, il ne savait pas encore comment il devait l’expliquer, il n’avait aucune envie que son ami ait peur de lui maintenant, il ne voulait pas non plus qu’il le prenne pour un dingue, pour le stopper, il lui prit son bras et enfin rĂ©ussit Ă  freiner cet ensemble fait de chairs et de muscles et qu’on osait parler avec orgueil de la race humaine. Il ne savait pas si Ethan allait le rejeter encore mais il avait envie qu’il l’écoute avant qu’il ne fasse quoi que ce soit, il posa encore ses mains sur ses Ă©paules, mais ce n’était pas encore une tentative de baiser loin de lĂ . Ethan je ne veux pas me faire pardonner pour ce que j’ais fait il y a quelques minutes, rien ne justifie ce que j’ais fait, je n’aurais pas du, j’ais honte d’avoir voulu goĂ»ter Ă  ce pĂ©chĂ© qui m’était interdit. »C’est comme la pomme avec Adam, il n’avait pas le droit d’y toucher et pourtant il l’avait fait, la faiblesse des hommes ne rĂ©sidaient pas dans leur peur, ni dans leur courage, ni dans leur façon d’aimer mais plutĂŽt dans le fait de ne pas pouvoir accepter leurs erreurs et de ne pu les commettre. Il y a un million d’Adam qui croquent dans la pomme tous les jours. Et lĂ  Lucas ne parle pas de plaisir charnel, ni de dĂ©sir, mais plutĂŽt de braver des interdits et les limites qu’on c’était posĂ©, il avait toujours son regard posĂ© sur Ethan, il avait envie d’une rĂ©action. Il ne su pourquoi il lui malaxa un peu les Ă©paules. Lucas avait le don de vouloir devenir masseur plus tard, ainsi que relaxologue, il avait des mains en or, c’était juste un rĂ©flexe, il ne voulait pas se dĂ©fendre. Il avait peur de leur relation, elle Ă©tait ternie par ce qu’il avait fait. Je crois que je t'ais déçu, tu n’aimes pas les hommes, je le sais, tu aimes une femme et je le sais aussi, Ethan
Je crois que tu ne devrais pu me parler et pu m’approcher, je suis un danger pour toi. Il faut que je disparaisse de ta vie
.Car je ne peux t’apporter rien de bon, rien du tout. »Il savait qu’il ne le comprendrait pas, mais Lucas avait peur de nuire Ă  Ethan, il ne parlait pas que de sa rĂ©putation, il parlait d’autre chose, son cƓur Ă©tait dĂ©chirĂ© en deux, mais s’il n’agissait pas ainsi, il ne voulait pas qu’un jour il ne se retourne et ne lui en veuille, et Lucas se sentait incapable de planter un poignard dans le dos d’Ethan, il relĂącha enfin ses Ă©paules, il posa ses mains sur ses hanches, il pleuvait sur les deux hommes, mais la pluie n’était qu’un Ă©lĂ©ment secondaire et pas important, c’était sĂ»rement la scĂšne la plus Ă©trange de la vie de Lucas et savait qu’il allait sĂ»rement pleurer pendant des jours comme aprĂšs la disparition de Jiro, mais il devait se sacrifier pour la bonne cause, il n’osait pu regarder en face Ethan, il se demandait ce qu’il allait faire ou dire, si seulement il pouvait se manifester et faire quelque chose, n’importe quoi mais quelque chose, au moins si cette fois il pleurait cela ne se verrait pas. La pluie faisait un contraste Ă©trange avec la peau bronzĂ© du beau texan du nom de Lucas. Il ne savait pas du tout s’il Ă©tait hypocrite dans cette histoire. Ethan allait rire et il allait le repousser, lui disant qu’il avait raison, Lucas ne mĂ©rite pas d’avoir un ami tel que lui, et pourtant il sentait une marque au niveau de son poignet d’un bracelet en or que lui avait donnĂ© quelques minutes plus tĂŽt Ethan. Et ce cadeau l’avait vraiment marquĂ© et touchĂ©, il avait envie de se serrer contre lui et de sentir ses bras le rĂ©conforter, se sentir prisonnier dans ceux-ci et de pouvoir s’y blottir. Il se disait que Lilly-Rose avait de la chance et encore une fois avec aucune jalousie, il ne savait pas ce que cela changeait. Lucas avait froid, il Ă©tait vraiment frigorifiĂ©, et il avait besoin de chaleur. Mais il l’avait rattrapĂ© et avait pu enfin lui dire tout ce qu’il pensait de tout ça. Ethan Ă©tait l’homme qu’il aimait avec Jiro, les deux Ă©taient dans son cƓur, il arrivait Ă  dĂ©finir ses sentiments. Il se sentait dans une prise de tentation, il avait envie de se dĂ©fendre, son cerveau et son cƓur agissait totalement diffĂ©remment. Il savait une chose mĂȘme s’il n’était pas jaloux de Lilly-Rose il aurait souhaitĂ© qu’Ethan se dĂ©double afin d’en avoir un aussi pour lui. Il se sentait tellement misĂ©rable maintenant, il avait les mains posĂ©s sur les hanches, il avait un regard qui pouvait se montrer dur, mais il n’avait pas envie qu’il y soit, le tonnerre gronda encore au-dessus d’eux et il avait les doigts engourdis posĂ©s sur ses hanches, il Ă©tait si beau cet homme et si touchant. Lucas se posait la question de pourquoi la vie rĂ©servait de telle surprise parfois. Il se sentait plus du tout faible, il savait qu’à tout jamais Ethan resterait maintenant dans son cƓur, de cet amour interdit Ă  sens unique qui le torturait, autant que l’amour qu’il portait pour Jiro lui faisait du bien. Il aimait ĂȘtre avec Jiro et Ă©tait heureux avec Jiro, et pendant un instant il avait pensĂ© quittĂ© Jiro pour Ethan et le pire dans cette histoire c’est qu’il aurait Ă©tĂ© capable de le faire ce qui Ă©tait inquiĂ©tant c’était le mal qu’était capable de faire Lucas pour Ethan, c’était insoupçonnable. Je t’aime
Et c’est pour ça, que tu me rejette et je trouve ça ignoble ce que la vie peut nous faire endurer.»Il avait prononcĂ© les mots fatidiques qu’il n’aurait jamais du prononcer, les yeux Ă©taient tristes, Lucas n’avait pas envie de montrer cette tristesse mais il avait prononcĂ© avec Ă©normĂ©ment de sincĂ©ritĂ© et aussi un peu de romantisme car Lucas Ă©tait en effet un romantique, mĂȘme si certaine personne pouvait qualifier Lucas de fleur bleue, il savait ce qu’il venait de faire, il venait de foutre en l’air se relation amicale avec Ethan et il avait envie de partir en courant de laissait libĂ©rer toute cette colĂšre, car il n’avait pas le droit de tomber amoureux de lui et pourtant il l’avait fait, et c’était cela qui Ă©tait insensĂ©, c’est qu’on refuse ses choses lĂ  et elle nous tombe dessus sans nous prĂ©venir et Lucas n’était pas immunisĂ© contre l’amour, et surtout l’amour qu’il avait pour ce footballeur et cela n’avait rien Ă  voire avec sa prĂ©tendue cĂ©lĂ©britĂ©. Lucas aussi voulait se marier et voulait avoir des enfants mais avec un couple qui comporte un homme et un homme. Et il ne voulait pas qu’Ethan ne souffre de le voir ainsi. Il avait l’impression d’ĂȘtre dans un cauchemar et il aimerait que quelqu’un le rĂ©veille mais c’était totalement impossible, car la rĂ©alitĂ© c’était ça. Lucas sentait son cƓur palpiter et s’accĂ©lĂ©rait quand il faisait les dĂ©tails du visage de cet homme, il le sentait s’emballer, et maintenant que les arbres des feuilles formaient des tapis humides et boueux, il ne dĂ©sirait qu’une chose, se rĂ©fugiait encore dans ses bras, c’était insensĂ©s mais c’était comme ça, il ne voulait pas sourire, mais il savait qu’il serait heureux avec Ethan et qu’ils auraient pu bien s’entendre, s’il avait aussi aimĂ© les hommes. Lucas avait envie de garder son optimisme mais cette fois il se disait qu’avec Ethan c’était foutu mĂȘme sur le plan amical. Il avait les pieds clouĂ©s dans le sol et savait qu’il faudrait un dĂ©monte pneu pour pouvoir le retirer de lĂ , il restait silencieux maintenant seul le vent et la pluie semblait avoir pris place, et pourtant cette action qui vient d’ĂȘtre dĂ©crite n’a durĂ© que quelques minutes. Le temps que Lucas rejoigne Ethan et lui dise enfin tout ce qu’il pensait. Et maintenant c’était Ă  Ethan de rĂ©agir. Lucas se sentait briser
.Et alors ? Il avait l’habitude aprĂšs le suicide de son pĂšre, quand Victor l’avait tabassĂ© et le frappait quand ils Ă©taient ensemble, la façon honteuse dont Jiro l’avait quittĂ© et dont Lucas avait du se battre, il en avait marre de tout ça, de cette vie de merde, et pourtant il avait les pieds dans la boue Ă  dire Ă  un mec hĂ©tĂ©ro qu’il l’aimait. PathĂ©tique non ? Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan DĂ©tente dans le parc {Pv Ethan Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
Sabbat10 Janvier morceau spécial par frÚre Dagobert
Elle se fait rattraper par la rĂ©alitĂ© sans mĂȘme se rendre compte, Anne Sylvestre se qualifiait de Écrivaine public ». Elle transcrivait Ă  travers ses chansons, les combats des opprimĂ©s, une idĂ©ologie d'Ă©mancipation et de tolĂ©rance. Elle Ă©tait la rebelle de la chanson française. Mon mari est parti » signe le dĂ©but du succĂšs de la chanteuse. Sortie en 1961, cette chanson a fait un rĂ©el tabac, mais pas au milieu des civiles, plutĂŽt au sein de l'armĂ©e française. En effet, ce titre voit le jour dans un contexte politique particulier. En 1961, les soldats français Ă©taient envoyĂ©s pour faire la guerre en AlgĂ©rie. Une annĂ©e avant le cessez-le-feu, la population française, surtout les femmes et leurs enfants Ă©taient Ă©reintĂ©s et attristĂ©s de voire des membres de leur famille partir sans se Sylvestre donne son avis, elle exprime ses sentiments ainsi que le chagrin qui habite son cƓur, face Ă  ces soldats qui laissent derriĂšre eux des foyers, afin de tuer et de torturer des innocents en obĂ©issant aux ordres des Sylvestre ne se rendait pas compte du poids que cette chanson a jouĂ© dans les ronds de l'armĂ©e française, car elle la chantait contre la guerre d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale. C'est quelques annĂ©es plus tard, qu'on lui dise, que les soldats français chantaient cette chanson en boucle en AlgĂ©rie. Anne Sylvestre s'oppose Ă  la guerre et Ă  l'oppression avec poĂ©sie. Elle se met dans la peau d'une femme enceinte qui attend son mari. L'attente devient de plus en plus lourde. Elle dĂ©crit tout au long de ce titre, le sentiment de mĂ©lancolie et de tristesse, qui submergent son cƓur. Elle espĂšre, reste optimiste et croit en un lendemain meilleur, jusqu'Ă  ce qu'elle entend de mauvaises nouvelles des maris de ses voisines. La chanson se termine sur une note de dĂ©sespoir, il est clair que le mari ne revient pas, car il a Ă©tĂ© tuĂ© sur le champ de femme a incarnĂ©, dans de multiples chansons, la figure de celle qui attend. Cette chanson n'est pas sans rappeler Dis quand reviendras-tu » de Barbara. L'attente est souvent motivĂ©e par un grand amour, qui donne naissance Ă  un espoir, permettant Ă  la femme de voir un avenir fleuri, mais la rĂ©alitĂ©, finit toujours par reprendre le dessus. Anne Sylvestre est partie elle aussi un 30 novembre 2020. Plus de 60 ans de carriĂšre tĂ©moignent de son gĂ©nie, de son talent et de son engagement trĂšs courageux dans plusieurs causes humanitaires.
LePlan de Votre Âme. Pamela Kribbe canalise Marie. Chers amis, magnifiques frĂšres et sƓurs, Je vous salue tous. Je suis Marie, et je reprĂ©sente l’aspect FĂ©minin de l’énergie du Christ. J’ai baignĂ© dans la lumiĂšre de cette Ă©nergie, mais j’ai aussi fait l’expĂ©rience sur Terre du cĂŽtĂ© sombre de l’Etre Humain.
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L'amour est la seule vĂ©ritĂ© et je vous aime plus que je ne peux jamais le dire en mots My ONE. Veuillez me pardonner ma folie sombre nourrie et alimentĂ©e par l'insĂ©curitĂ© Housse d'ordinateurPar Michelle Lee BlattJe ne suis pas autoritaire, je sais juste comment faire les choses correctement Étui portefeuille iPhonePar Supernova08paisible dĂ©corer les couleurs sans couture colorĂ© rĂ©pĂ©ter modĂšle Étui portefeuille iPhonePar AbrahamjrndCuisson ThĂ©rapie Dames Housse d'ordinateurPar Linenistdessins paisibles de couleurs aiment motif de rĂ©pĂ©tition colorĂ© sans soudure Housse d'ordinateurPar Abrahamjrnddessins de couleurs coulĂ© paisible motif de rĂ©pĂ©tition colorĂ© sans soudure Skin adhĂ©sive d'ordinateurPar Abrahamjrnddessins d'amour dĂ©corer paisible motif de rĂ©pĂ©tition colorĂ© sans soudure Skin adhĂ©sive d'ordinateurPar AbrahamjrnddĂ©corer des dessins paisible motif de rĂ©pĂ©tition colorĂ© sans soudure Étui portefeuille iPhonePar AbrahamjrndcoulĂ© des dessins paisibles transparente motif de rĂ©pĂ©tition colorĂ© Housse d'ordinateurPar AbrahamjrndCouleurs d'amour coulĂ© motif de rĂ©pĂ©tition colorĂ© sans soudure Coque rigide iPadPar AbrahamjrndJ'aime la façon dont elle me donne l'impression que tout est possible ou que la vie en vaut la peine. 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REPÈRES HISTORIQUES Stendhal a emprunté son canevas initial à l'actualité, s'inspirant del'histoire d'Antoine Berthet, originaire du village de Brangues, étudiantaux séminaires de Grenoble et de Belley, guillotiné à Grenoble, le 23février 1828, pour tentative d'assassinat sur la personne de Mme ce fait divers, Stendhal avait eu connaissance par les comptes rendusproposés par _La Gazette des Tribunaux _, notamment les 28, 29, 30,31 décembre 1827, et 29 février 1828. Ces textes sont reproduits enappendice dans le tome II des _ Romans_, de la collection  L'Intégrale »,Seuil, 1969, pp. 649-656. L'idée d'un roman serait venue à l'auteur enoctobre 1829 ; le titre du roman, en mai 1830 le Rouge pour signifierles idées républicaines de Julien; le Noir, la soutane qu'il porta unmoment. A partir du mois de mai, et jusqu'en novembre, Stendhal faitcomposer par l'éditeur les chapitres au fur et à mesure qu'il les é est interrompue entre le 25 juillet et le 4 août 1830, pourcause de révolution. Le 6 novembre, Stendhal part pour l'Italie, occuperson poste de consul à Civita-Vecchia, oÃÂč le nouveau régime l'a nommé.L'édition originale, en 2 volumes, paraÃt au début de décembre 1830 ;Stendhal n'a pas revu les épreuves des derniers chapitres avant son dé seconde édition, en 6 volumes, paraÃtra en Stendhal avait publié son premier roman _ Armance _, en août1827 ; son autre grand roman, _ La Chartreuse de Parme _ verra le jour enavril 1839 - deux textes accessibles sur le site de l'ABU. Stendhal devaitmourir à Paris le 23 mars 1842. RESUME DU ROMAN LIVRE PREMIER Chapitre 1 Description de la petite ville de VerriÚres. Son aisance. Portrait dumaire, installé depuis 1815 M. de RÃÂȘnal, propriétaire de la fabrique declous. Pour agrandir ses jardins, M. de RÃÂȘnal a dû négocier ferme avec lepropriétaire de la scierie M. Sorel, pÚre de Julien. Tyrannie del'opinion à VerriÚres. Chapitre 2 La promenade de VerriÚres le Cours de la Fidélité, embellie par M. deRÃÂȘnal, enclenche une rÃÂȘverie poétique de l'auteur la vue sur la campagney est somptueuse, quoique l'autoritarisme du maire ordonne une tailleimpitoyable des platanes tous les ans. Dans cette ville, l'utilité etl'argent rÚgnent en maÃtres. Depuis peu, les notables redoutent l'arrivéed'un Parisien, dont les dénonciations, dans les journaux libéraux,pourraient leur attirer quelques ennuis. Chapitre 3 Le Parisien en inspection est guidé par l'abbé Chélan, à qui les autoritésreprochent cette complaisance, qui pourrait lui coûter sa place. Poursoutenir son rang, M. de RÃÂȘnal songe à engager Julien Sorel commeprécepteur de ses enfants. Portrait de Mme de RÃÂȘnal une ùme naïve, qui nes'avoue pas qu'elle s'ennuie auprÚs de son mari. Chapitre 4 Pour négocier l'engagement de Julien, M. de RÃÂȘnal rend visite au PÚreSorel. Au lieu de surveiller la scie, le jeune homme est en train de lirele _ Mémorial de Sainte-HélÚne _, activité odieuse à son pÚre, qui ne saitpas lire. Portrait de Julien, plutÎt maladif, et qui hait son entouragefamilial. Chapitre 5 Lorsque son pÚre lui annonce son engagement, Julien fait aussitÎt connaÃtrequ'il n'acceptera pas de manger avec les domestiques - opinion qui luivient de la lecture des _ Confessions _ de Rousseau. Négociation finaude duPÚre Sorel avec M. de RÃÂȘnal, au terme de laquelle il parvient à fairemonter appointements et avantages en nature. L'accord conclu, Julien partau chùteau, occasion de dévoiler ses projets ambitieux, et la conduitehypocrite dont il les voile dans cette époque de Restauration, il vise lavoie royale, qu'est la prÃÂȘtrise. En passant par l'église, Julien y découvreune coupure de journal relatant l'exécution à Besançon d'un certain Lurel,dont le nom rime avec le sien. Chez elle, Mme de RÃÂȘnal redoute, pour sesenfants, l'arrivée d'un précepteur, sale et mal vÃÂȘtu, qui les fouettera. Chapitre 6 Sa stupeur à l'arrivée de Julien, dont elle remarque la beauté. M. de RÃÂȘnaltransmet au nouvel employé ses instructions, et l'emmÚne chez le tailleurpour lui acheter un habit noir il ne doit pas ÃÂȘtre vu en veste par lesautres domestiques. Présentation de Julien aux enfants. Julien s'acquiertune gloire instantanée en récitant par coeur des pages entiÚres du LivreSaint. Chapitre 7 Julien commence à s'attirer la jalousie des domestiques, mais aussi de directeur du dépÎt de mendicité, qui courtise Mme de pour lesquelles Mme de RÃÂȘnal commence à s'attacher à Julien inexpérience de la vie, due à son éducation de couvent. Comme la vie deprovince n'est pas guidée par les romans, tout y progresse plus vie de Julien se passe en petites négociations, comme l'art de faireadmettre à M. de RÃÂȘnal de prendre un abonnement chez le librairie libéral,sous le nom d'un des domestiques. Ignorante de l'amour, Mme de RÃÂȘnal vitces moments heureux dans l'innocence. Chapitre 8 A la suite d'un héritage, Elisa, la femme de chambre prétend épouserJulien, mais celui-ci fait savoir que ce mariage ne lui convient de l'abbé Chélan, surpris d'un tel refus, et joie de Mme deRÃÂȘnal lorsqu'elle l'apprend. C'est alors qu'elle commence à s'interrogersur l'amour qu'elle pourrait bien porter à Julien. Avec les beaux jours, RÃÂȘnal transporte sa famille dans son chùteau de Vergy. On y fait lachasse aux papillons, et Mme de RÃÂȘnal se surprend à faire la coquette, sansy avoir pensé. BientÎt, elle installe à Vergy sa cousine, Mme entraÃne les deux femmes vers les points de vue sublimes de larégion. Un soir, par hasard, il vient à toucher la main de Mme de RÃÂȘnal,qu'elle lui retire aussitÎt. Alors, Julien se fait un devoir de lareconquérir. Chapitre 9 Il aborde la situation comme une bataille à gagner. A dix heures sonnantes,il passe à l'acte, et se saisit de la main de Mme de RÃÂȘnal, qui en esttransportée. De maniÚre inopinée, le lendemain, M. de RÃÂȘnal se présente auchùteau. Il est venu faire remplacer les paillasses de la maison. Cettenouvelle effraie Julien qui a caché dans son lit un portrait de Napolé supplie Mme de RÃÂȘnal de mettre ce portrait accusateur en sûreté, sans yjeter un regard. Elle s'exécute, non sans ressentir les premiÚres atteintesde la jalousie. Chapitre 10 En froid avec M. de RÃÂȘnal, Julien sollicite un congé pour se rendre auprÚsde l'abbé Chélan. Sur le chemin de VerriÚres, Julien laisse aller sasensibilité devant les beautés de la nature, et donne libre cours à sesprojets de destinée ambitieuse. Chapitre 11 Julien se donne pour défi de prendre la main de Mme RÃÂȘnal en présence,cette fois, de son époux. C'est une autre victoire. Cependant sa vraiepassion est encore pour Napoléon. De son cÎté, Mme de RÃÂȘnal commence à passer par des alternatives de passion naïve et d'effroi moral devant cesentiment. Elle traverse une nuit de délire. Chapitre 12 Au moment de partir pour rendre visite à son ami Fouqué, Julien est surprispar l'accueil glacial de Mme de RÃÂȘnal. Il décide de répliquer par lafroideur. Quand elle apprend le voyage de Julien, Mme de RÃÂȘnal, blessée, semet au lit. Cheminant dans la montagne, Julien s'arrÃÂȘte dans une grotte, ets'y livre au plaisir d'écrire en liberté ambitieuses rÃÂȘveries de vieparisienne. AprÚs avoir brûlé ses écrits, Julien arrive à une heure dumatin chez Fouqué, qui lui propose de devenir son associé dans son commercede bois. Ayant évalué la proposition durant la nuit, Julien la refuse,prenant prétexte d'une irrésistible vocation religieuse. En fait, ilredoute que plusieurs années de cette vie mercantile n'émoussent sa volontéde parvenir. Chapitre 13 De ce voyage, Julien revient mûri. Mme de RÃÂȘnal se fait coquette, et à cedétail, sa cousine, Mme Derville, comprend qu'elle est amoureuse. CommeJulien paraÃt se détacher d'elle, Mme de RÃÂȘnal va jusqu'à reprendre la mainde Julien. Ce geste le persuade qu'il est aimé. Il décide de faire de Mmede RÃÂȘnal sa maÃtresse. Mais au lieu de répondre spontanément à la passionde Mme de RÃÂȘnal, il entreprend de la faire souffrir, par esprit de revanchesociale il lui laisse entendre qu'il devra quitter VerriÚres, parce qu'ill'aime et que cette passion est incompatible avec l'état de prÃÂȘtre. N'ayantpas connu l'éducation sentimentale procurée par la lecture des romans, Mmede RÃÂȘnal croit pouvoir se jurer qu'elle n'accordera rien à Julien. Chapitre 14 Avec gaucherie, Julien, qui se prend pour une Don Juan, s'efforce de mettreen pratique un plan de séduction, et parvient à enlever un baiser à Mme deRÃÂȘnal, mais celle-ci en est effrayée. En présence du sous-préfet Maugiron,Julien presse le pied de Mme de RÃÂȘnal, qui parvientà tromper l'attention enlaissant tomber ses ciseaux. A VerriÚres, l'abbé Chélan déménage il vientd'ÃÂȘtre destitué et remplacé par l'abbé Maslon. Fùché par cette injusticeau sein de l'Eglise, et par prudence, Julien écrit à Fouqué pour se ménagerla possibilité de revenir au commerce. Chapitre 15Julien somme Mme de RÃÂȘnal de le recevoir dans sa chambre à deux heures dumatin - mais il tremble qu'elle accepte. Le moment venu, il s'y rend, ense demandant ce qu'il pourra bien y faire. En y entrant, il se jette à sespieds et fond en larmes. Sa maladresse l'aide à triompher des réserves deMme de RÃÂȘnal, mais il ne sait pas goûter simplement le bonheur qui seprésente il continue de se contraindre à jouer le rÎle du séducteur. Mmede RÃÂȘnal, quant à elle, vit l'événement avec un déchirement moral. Chapitre 16 Le lendemain, en société, Julien est la prudence mÃÂȘme, mais sa froideuralarme Mme de RÃÂȘnal. Elle craint d'avoir découragé le jeune homme derevenir dans sa chambre. Ce second soir, il commence à s'apercevoir descharmes de Mme de RÃÂȘnal, et à céder au plaisir d'aimer. En dépit de ladifférence d'age qui inquiÚte Mme de RÃÂȘnal, Julien, en peu de jours, tombecomplÚtement amoureux. De son cÎté, sa maÃtresse s'émerveille d'unsentiment qu'elle n'a jamais soupçonné auparavant. Elle imagine la vied'épouse qu'elle eût pu vivre à ses cÎtés. Julien est tenté de lui avoueren confiance l'ambition de sa vie. Chapitre 17 Julien regrette Napoléon, qui permit à la jeunesse pauvre de s'élever. Desremarques de Mme De RÃÂȘnal, il reçoit une premiÚre éducation sur la société intrigues pour la nomination du premier adjoint de VerriÚres ; réunionsde la Loge maçonnique. Mme de RÃÂȘnal ne se lasse pas d'admirer l'avenirqu'elle entrevoit pour Julien. Chapitre 18 On apprend inopinément la venue d'un roi à VerriÚres. AussitÎt la petiteville, en ébullition, se prépare à un défilé militaire. Julien s'imagineque Mme de RÃÂȘnal, toute occupée de préparatifs vaniteux, ne songe plus à l'aimer. Il la surprend sortant de sa chambre et emportant un des sesvÃÂȘtements. C'est qu'elle a le projet fou de le faire nommer dans la garded'honneur et de lui faire tailler un uniforme neuf. Cependant, M. de RÃÂȘnalcontraint le nouveau curé à accepter que figure l'abbé Chélan dans lecortÚge. Il est en effet l'ami de M. de la Mole, le ministre, quiaccompagnera le roi. Et son tempérament satirique serait capabled'infliger un soufflet à l'administration municipale, s'il ne rencontraitpas l'abbé Chélan. Lors de la cérémonie, la présence de Julien parmi lesgardes fait sensation et suscite l'indignation. Julien, lui, est au comblede la joie ; il se prend pour un officier de Napoléon. En peu de temps,Julien court se changer pour revÃÂȘtir l'habit ecclésiastique, afin de setrouver à la cérémonie de vénération des reliques de Saint Clément. Là , leclergé réuni attend l'évÃÂȘque d'Agde qui doit montrer les reliques au Chélan, en tant que doyen, est dépÃÂȘché pour le chercher ; Julienl'accompagne. Errant dans l'antique abbaye, Julien parvient dans une salleoÃÂč le jeune évÃÂȘque, placé devant un miroir, s'exerce aux béné se propose d'aller chercher sa mitre, qui a souffert du par les maniÚres charmantes de l'évÃÂȘque, Julien l'accompagne lorsde la cérémonie, qu'il trouve magnifique. Son ambition ecclésiastique s'entrouve ravivée. Pour la premiÚre fois, Julien aperçoit fugitivement M. dela Mole. Plus tard, il accompagne l'abbé Chélan jusqu'à la chapelleardente. Splendeur éblouissante de la mise en scÚne, et exhortationrhétorique de l'évÃÂȘque aux jeunes filles dans l'assistance. Chapitre 19 Ce qui surnage de cette fÃÂȘte, c'est l'indignation contre Julien, et contreMme de RÃÂȘnal, qu'on suspecte d'avoir favorisé l'épisode de l'habitmilitaire. A peu de temps de là , le fils de Mme de RÃÂȘnal tombe malade, etcette maladie suscite les remords de sa mÚre, désormais consciente de safaute. Elle demande à Julien de fuir cette maison, rendant sa présenceresponsable de son malheur familial. Un jour que l'enfant estau plus mal,Mme de RÃÂȘnal se jette aux pieds de son mari, sur le point de lui avouer saliaison. Mme de RÃÂȘnal est alors prÃÂȘte à une humiliation publique poursauver son fils. Julien parvient à la dissuader d'une telle démarche. Ilpropose de faire lui-mÃÂȘme retraite à l'abbaye ; au bout de deux jours, ilest rappelé. Stanislas guérit, mais les remords restent. Julien tombe alorsdans toutes les folies de l'amour. Cependant, Elisa, la femme de chambre,révÚle à Valenod la liaison de sa maÃtresse, et le lendemain, une lettreanonyme en avertit M. de RÃÂȘnal. Chapitre 20Pour l'entretenir de cette lettre anonyme, Mme de RÃÂȘnal tente de se rendre,de nuit, à la chambre de Julien. Mais celui-ci croit prudent de la luirefuser. AussitÎt, Mme de RÃÂȘnal lui écrit une lettre, oÃÂč elle expose unplan de défense contre la lettre anonyme elle demande à Julien d'enécrire une à son époux, dont elle dicte les termes. Julien se retirera à VerriÚres, courtisera la bonne société et fera croire que Valenod est surle point de l'engager, comme précepteur de ses propres enfants. M. de RÃÂȘnalne devrait pas supporter cette perspective, ce qui ferait revenir Julien à Vergy, maison de campagne des RÃÂȘnal. Chapitre 21Crise intérieure de M. de RÃÂȘnal, qui passe la nuit dans les incertitudes,et délibÚre sur la conduite à tenir. Il pense dresser un piÚge pours'assurer de la véridicité des faits. Mais, au retour de la messe, sonépouse lui remet la lettre anonyme confectionnée par Julien, et parvient à détourner ses soupçons sur Valenod, dont elle le pousse à lire les lettresà elle adressées dans le passé. Dans sa hùte à se les procurer, M. de RÃÂȘnalva jusqu'à briser le secrétaire de sa femme. A la fin, Mme de RÃÂȘnal obtientla réalisation de son plan Julien se voit accorder un congé de quinzejours à VerriÚres. Chapitre 22 A VerriÚres, Julien reçoit la visite du sous-préfet Maugiron, qui luipropose un poste de précepteur à 800 F. Julien s'empresse de demanderconseil à M. de RÃÂȘnal et fait confidence de la proposition à M. à déjeuner chez Valenod, avec quelques notables libéraux, on luidemande une démonstration de son savoir réciter par coeur la Bible enlatin, ce qui provoque l'admiration de l'assistance. AprÚs s'ÃÂȘtre retiré,Julien exprime son mépris des gens vulgaires, et manifeste des affinitésavec le mode de vie aristocratique des RÃÂȘnal. Un jour, Mme de RÃÂȘnal lesurprend à VerriÚres oÃÂč elle est venue pour des courses. Moments charmants,interrompus par l'air soupçonneux du mari. Analyse de la situationpolitique de Valenod et de ses intrigues locales. Chapitre 23Affaire de l'adjudication de la maison de VerriÚres, qui échappe aux viséesdu maire. Julien, qui assistait à l'adjudication, se fait traiter d'espionde M. de RÃÂȘnal. Le soir, survient le chanteur Geronimo, qui déridel'atmosphÚre. Il raconte son histoire par quelle tromperie, il s'est faitchasser du conservatoire de Naples, pour se faire engager comme chanteur auSan Carlino. Mme de RÃÂȘnal se laisse aller à rÃÂȘver une vie conjugale avecJulien, si elle se trouvait veuve de M. de RÃÂȘnal. Cependant toute la villes'entretient de ses amours avec Julien. La servante Elisa, ayant faitconnaÃtre en confession à l'abbé Chélan les amours de Julien, l'abbé exigeque celui-ci quitte VerriÚres pour le séminaire. Afin d'apaiser l'amertumede sa maÃtresse, Julien lui promet de revenir la voir réguliÚrement. Quantà M. de RÃÂȘnal, il envisage un duel avec Valenod, mais son épouse l'endissuade et lui fait accepter l'idée que Julien entre au sé lettre anonyme, qui pousse RÃÂȘnal à acheter des pistolets pour unduel. De nouveau, son épouse l'en dissuade et convainc M. De RÃÂȘnald'accorder à Julien les 600 F de sa pension au séminaire. Le jeune hommen'accepte qu'à grand peine, considérant cette somme comme un prÃÂȘtremboursable. Trois jours aprÚs son départ pour Besançon, Julien revient,de nuit, visiter Mme de RÃÂȘnal. Mais celle-ci, persuadée qu'il s'agit deleur derniÚre rencontre, reste d'une froideur de glace. Chapitre 24A Besançon, Julien fait d'abord le tour de sa citadelle, pour flatter sesambitions militaires, puis entre dans un café oÃÂč l'on joue au billard, etentame la conversation avec la jeune dame de comptoir Amanda regarde de travers un homme qui vient d'entrer, qu'Amanda présentecomme son beau-frÚre, et qui est sans doute son amant ; il envisage unduel. Amanda parvient à le faire quitter les lieux. Avant d'entrer auséminaire, Julien prend la précaution de déposer ses vÃÂȘtements bourgeoisdans une auberge. Chapitre 25Arrivé au séminaire, Julien est introduit dans le bureau de l'abbé Pirard,son directeur. Atterré par l'atmosphÚre du lieu, il se trouve mal. Revenu à lui, il peut s'entretenir avec l'abbé, qui lit une lettre de recommandationrédigée par l'abbé Chélan. Suit une conversation en latin, durant laquellel'abbé Pirard sonde l'éducation théologique du jeune homme. AprÚs troisheures d'entretien, Julien est conduit à sa chambre, dont la vue donne surla campagne. Chapitre 26 Julien se choisit pour confesseur l'abbé Pirard - une é des autres séminaristes. L'abbé Pirard intercepte des lettresd'amour adressées, de Dijon, à Julien. Visite de Fouqué, qui apprend queMme de RÃÂȘnal a sombré dans la dévotion. Julien ne tarde pas à s'apercevoirque sa conduite, son ardeur à l'étude, lui ont aliéné la sympathie de sescondisciples. Pour la regagner, il s'efforce à l'hypocrisie et à lamédiocrité dévote. Mais comme il ne se réjouit pas de la choucroute qui estservie, il se fait mépriser. Un jour, il est convoqué dans le bureau del'abbé Pirard, pour répondre d'une délation on a trouvé dans sa malle unecarte oÃÂč sont portées des indications relatives à Amanda Binet. Chapitre 27 Les malheurs de Julien en butte à l'incompréhension de ses collÚgues,occupés de cures avantageuses, et jaloux de sa supériorité intellectuelle. Chapitre 28 Julien est mandé à la cathédrale pour préparer les tentures de laFÃÂȘte-Dieu. De ce labeur, il s'acquitte avec maestria, suscitant lareconnaissance de l'abbé Chas. Julien participe avec exaltation à laprocession. Tandis qu'il garde une partie désertée de l'édifice, ilremarque deux dames prÚs d'un confessionnal. L'une d'elle est Mme de RÃÂȘnal,qui s'évanouit à sa vue. Chapitre 29L'abbé Pirard fait appeler Julien. C'est pour lui accorder un privilÚge il le fait répétiteur pour le Nouveau et l'Ancien Testament, et lui révÚlecombien il tient à lui. S'ensuit un moment d'émotion sincÚre. Mais auxexamens, Julien est victime d'un piÚge du grand vicaire de Frilaire, qui lefait trop parler sur Horace, un auteur profane! Un jour Julien reçoit unelettre de Paris qui lui envoie une somme d'argent, et lui demande decontinuer ses études brillantes. Explication M. de la Mole, encorrespondance avec Pirard sur certaine affaire, cherche à le remercier desservices rendus. Il lui propose, par une lettre, de s'installer à Paris, oÃÂčil lui trouvera une cure tranquille. Pirard rédige sa lettre de démissiondu séminaire à l'adresse de l'évÃÂȘque, et envoie Julien la porter. Celui-ci,ému de ce départ, met à sa disposition ses 600 F d'économie. A l'évÃÂȘché,Julien s'entretient avec l'évÃÂȘque, qui, charmé de sa connaissance despoÚtes latins, lui fait cadeau des oeuvres de Tacite. L'abbé Pirard netarde pas à quitter Besançon, nommé à une cure magnifique dans les environsde Paris. Chapitre 30A Paris, le marquis de La Mole propose à l'abbé Pirard de devenir sonsecrétaire, richement appointé, et de s'occuper de ses procÚs enFranche-Comté. Déclinant cette offre, l'abbé propose les services deJulien, qui reçoit une lettre le convoquant à Paris, avec les fondsnécessaires à son déplacement. Avant de quitter la Franche-Comté, Julien serend chez Fouqué, qui ne se montre pas enthousiaste de cette promotion, etrencontre l'abbé Chélan, qui lui intime l'ordre de quitter VerriÚres sansrevoir personne. Mais Julien renvoie son cheval et, au prix d'une audacefolle, escaladant la façade du chùteau par une échelle jusqu'à parvenir à la chambre de Mme de RÃÂȘnal. Celle-ci commence par lerepousser, lui racontece qu'a été sa vie, puis Julien, à son tour, fait le récit des tracasseriesauxquelles il a été en butte au séminaire. Le ton de l'intimité se rétablitentre eux. AprÚs trois heures d'entretien, Mme de RÃÂȘnal finit par céder auxinstances de Julien, lui propose mÃÂȘme de rester une journée de plus auprÚsd'elle, caché dans sa chambre. Mme de RÃÂȘnal se charge de faire disparaÃtrel'échelle, qu'un domestique ira cacher dans le grenier. Julien passe ainsila journée enfermé dans la chambre de Mme Derville. Le soir, ils dÃnentensemble dans la chambre de Mme de RÃÂȘnal, lorsque surgit l'époux. Julien sedissimule sous le canapé, de sorte que M. de RÃÂȘnal ne s'aperçoit pas de saprésence. Mais, dans la nuit, à nouveau M. de RÃÂȘnal tambourine à la portede sa femme il craint un voleur, aprÚs la découverte de l'échelle. Juliensaute par la fenÃÂȘtre, et parvient à s'enfuir, tandis que les ballessifflent à ses oreilles. LIVRE SECOND Chapitre 1Dans la malle-poste vers Partis, conversation entre Falcoz et Saint-Giraud,lequel fuit les tracasseries politiques de la province, et clame sonanimosité à l'égard de Bonaparte, qu'il juge responsable du rétablissementdes anciennes hiérarchies sociales. Julien, quant à lui, dÚs son arrivée à Paris, et pour satisfaire à sa passion bonapartiste, se rend en pÚlerinageà la Malmaison. Plus tard, il revoit l'abbé Pirard, qui l'informe du modede vie qui sera le sien chez le marquis de La Mole, et fait son instructionmorale relativement à la vie parisienne. Eblouissement de Julien à sonarrivée à l'hÎtel de La Mole. Chapitre 2 Premier et bref entretien de Julien avec le marquis. L'habit Pirard lequitte en le laissant aux soins du tailleur qui lui confectionnera unhabit. Lors de son premier dÃner, Julien parvient à se faire remarquer parsa culture et son à -propos. Chapitre 3Prise de contact avec les enfants de la famille Norbert et Mathilde. Ilse fait remarquer d'une autre maniÚre en tombant de cheval! Mais lelendemain, crùnement, il remonte et parvient à effectuer la sortie sansincident. Chapitre 4AtmosphÚre du salon de l'hÎtel de La Mole magnificence et des dialogues de moquerie légÚre qui s'y entendent. Chapitre 5Julien capte la confiance du marquis qui, de plus en plus, lui confie sesaffaires épineuses à débrouiller. Cependant, Julien se sent tenu à l'écartet éprouve un sentiment de solitude. Chapitre 6 Un jour, il s'estime injurié par un certain regard jeté dans un café, etprovoque le personnage en duel. Mais le lendemain, lorsqu'il se rend audomicile indiqué, il ne trouve qu'un dandy, qui n'est pas son personnage ;le duel ne peut donc avoir lieu. A la sortie, Julien reconnaÃt sonagresseur, qui n'est autre que le cocher de la maison. Du coup, son maÃtreconsent au duel, dans lequel Julien est légÚrement blessé. Pour ne pasavoir l'air de s'ÃÂȘtre battu avec un homme de rien, son adversaire faitcourir le bruit que Julien est le fils naturel du marquis de La Mole. A peude temps de là , ce dernier consent à cette fable, qui peut lui ÃÂȘtre utile à l'avenir, et invite Julien à se frotter davantage au beau monde. Chapitre 7 Le marquis envoie Julien en Angleterre, pour qu'il y fréquente l'ambassadede France. Au retour, il lui remet une décoration. Valenod, devenu maire deVerriÚres, en remplacement de M. de RÃÂȘnal, vient à Paris et se faitprésenter au marquis de La Mole. A cette occasion, Julien réclame la placede directeur du dépÎt de mendicité de VerriÚres pour son pÚre. Il prendconscience des compromissions dans lesquelles il lui faut entrer. Chapitre 8 Julien transformé en dandy voit arriver Mme de La Mole et sa fille, retourd'HyÚres. Mlle de la Mole lui demande d'assister avec son frÚre Norbert auprochain bal de M. de Retz. Magnificence de cet hÎtel, et de la fÃÂȘte quis'y tient. Julien capte quelques échantillons de conversation sur la beautédes jeunes femmes présentes, dont Mathilde est la reine. Elle fait assautd'érudition avec Julien, et, à propos du comte Altamira, conspirateurlibéral, fait réflexion que la peine de mort est la seule grandeur qui nes'achÚte pas. Cependant, Julien procÚde à une évaluation du personnage deMathilde, contre laquelle il était fùché depuis l'ordre intimé d'aller aubal. L'entretien avec Altamira déçoit Mathilde. Elle ne cesse de faireréflexion sur l'existence d'ennui qui l'attend avec le convenable etconventionnel marquis de Croisenois, qu'elle doit épouser. Chapitre 9Au bal, Mathilde se désennuie de ces mondanités en prÃÂȘtant attention auxpropos de Julien, qu'elle entend parler de Danton avec Altamira, qui sesait menacé d'extradition et de pendaison dans son pays. Propos de cynismepolitique d'Altamira. Les deux hommes ignorent les réactions de Mathildequi s'efforce de s'insinuer dans la conversation. Réflexions d'Altamira surles salons parisiens l'esprit y fait défaut; on l'emprisonne; et lavanité y rÚgne. En plébéien révolté, Julien médite sur Marino Faliero uneconspiration a pour effet d'effacer les différences de classe. Il passe lanuit à lire l'histoire de la Révolution. Le lendemain, s'étant présentée à la bibliothÚque, Mathilde parvient à peine à se faire remarquer de Julien,qui finit par dévoiler ses pensées révolutionnaires et s'interroger surl'opportunité de la violence dans les révolutions. Chapitre 10 En la comparant avec l'affectation de Mathilde, Julien se souvient avecnostalgie du naturel des sentiments vrais dont faisait preuve Mme de RÃÂȘnalà son égard. AprÚs un dÃner oÃÂč il a vu Mathilde en habit de deuil, Juliense fait expliquer par un académicien familier de la maison les raisons dece rite il commémore de la décapitation en place de grÚve d'un des aïeuxde La Mole, en 1574. Peu à peu Julien s'efforce de sortir de son rÎle deconfident passif. Mathilde affectionne les temps héroïques de la Ligue. Peuà peu, Julien se départit de sa réserve blessée d'homme pauvre, et entredans le ton des confidences. Il surprend en Mathilde un air doux à sonégard. Incertitudes de Julien quant aux dispositions amoureuses de la jeunefemme à son encontre l'aime-t-elle vraiment ? Chapitre 11Ironies de Mathilde face à ses prétendants insipides. Face à l'ennui qu'ilslui inspirent, elle prend de l'intérÃÂȘt dans la compagnie de Julien. C'est à ce moment que Mathilde décide qu'elle l'aimera. Chapitre 12Spéculations de la jeune femme sur cette liaison héroïsme solitaire dujeune homme pauvre. Son frÚre l'avertit qu'en cas de révolution, il lesguillotinera tous. Mathilde fait la comparaison entre les jeunes gensconvenables de son monde, et l'énergie de Julien. Avantage à les jeunes aristocrates se liguent pour contrebattre la bonneopinion que Mathilde a de cet intrus. Mais elle les couvre de sarcasmes ;leur confusion. A son tour, Mathilde se demande si Julien voit en elle uneamie, ou bien s'il est question d'amour. Ce sujet de préoccupation chasseen elle tout ennui. Quant à elle, elle décide de se livrer à une grandepassion. Chapitre lendemain, Julien a le soupçon qu'on veuille se moquer de lui. Mais ils'aperçoit que Mathilde partage avec lui des comportements d'hypocrisie elle lit, comme lui, Voltaire en cachette, et détourne les mémoireshostiles à la politique du trÎne et de l'autel que fait acheter secrÚtementson pÚre. Il la voit comme un Machiavel, l'accomplissement de lascélératesse parisienne. Cependant, incertain quant au sort qu'on luiréserve, Julien prend le parti de quitter la place pour un voyage enLanguedoc. Mathilde parvient à lui faire différer son départ. D'elle, ilreçoit une lettre, qui est une déclaration d'amour. Réaction orgueilleusede Julien. Un moment de vertu est vite balayé par la haine de classe sonmérite l'emporte sur celui d'un Croisenois! Par précaution Julien envoie lalettre de Mathilde à son ami Fouqué, dissimulée dans une Bible. C'est dansl'ivresse qu'il répond à la jeune femme. Chapitre 14 Période d'hésitations et de doutes de Mathilde quant à son amour pourJulien. Considérations sur le courage relatif des hommes d'aujourd'hui parrapport à celui des hommes du XVIe siÚcle. Elle se souvient avec inquiétudedu temps oÃÂč elle se permettait la hardiesse d'écrire aux jeunes gens à lamode. Mathilde mesure l'énormité de son audace au cas oÃÂč Julien seservirait de la prise qu'elle lui donnait sur elle. Le lendemain matin,Julien remet sa réponse. Pour lui, un bataille se prépare, contre l'orgueilde la naissance, et il se reproche de n'ÃÂȘtre point parti. Nouvel échange delettres entre les jeunes gens. Puis un troisiÚme, et cette fois, Mathildedemande à Julien de la rejoindre dans sa chambre, la nuit, au moyen d'uneéchelle. Chapitre 15 Julien mesure l'imprudence ; il croit à un piÚge, décide de ne pas mÃÂȘmerépondre, et de partir en voyage. Mais bientÎt il balance entre la prudenceet l'audace, et place les lettres de Mathilde en lieu sûr, car ses ennemispourraient tenter de les récupérer sur lui, en cas d'attaque. En attendantle moment d'agir, il rédige un petit mémoire justificatif de sa conduite,au cas oÃÂč il lui arriverait malheur dans l'événement, et l'expédie à Fouqué, avec ordre de le publier en cas d'accident. Au dÃner qui précÚde,Julien s'avoue qu'il a peur de ce qui peut advenir. Plus tard, il vérifiel'échelle, et fait la comparaison avec l'épisode semblable de VerriÚres à ce moment-là , il était sûr des intentions de Mme de RÃÂȘnal. Chapitre 16 Julien se prépare à son entreprise nocturne, et prend soin d'observer lecomportement des domestiques, qui pourraient tomber sur lui. Leurcomportement festin le rassure. Néanmoins, il a peur. A une heure du matin,par l'échelle, il accÚde à la chambre de Mathilde, qui l'attendait. Ellecommence par se refuser à ses avances, et lui demande de renvoyer l'échelleau moyen d'une corde, pour ne pas casser les vitres des salons encontrebas. Grand embarras pour tous deux. Mathilde réclame ses lettres ;Julien détaille les précautions qu'il a prises. Réaction enflammée deMathilde, qui ne se refuse plus qu'à demi. Nul bonheur amoureux pour Juliendans cette situation, rien que des satisfactions d'ambitieux, de voir plierune fille de haute naissance. De son cÎté, Mathilde commence à sentir lafolie qu'elle a faite, qui la livre à Julien, et elle en souffreintérieurement. C'est par devoir, et non par tendresse, que Mathildedevient enfin sa maÃtresse, mais plus par un acte volontaire que par élanvéritable. Nuit plus singuliÚre qu'exaltante pour Julien. A la fin,Mathilde en est encore à se demander si elle l'aime. Chapitre 17 Les jours suivants, elle affecte la plus grande froideur. Julien se perd enconjecture sur les motifs de cette conduite. En fait, Mathilde est en proieaux fureurs de la vanité elle s'est donnée un maÃtre ; Julien est lepremier amour de sa vie. Au bout de quelque temps, leur dialogue tourne à la haine et au dépit. A partir du moment oÃÂč Julien se voit brouillédéfinitivement avec Mathilde, il se met à l'aimer passionnément. Sur lepoint de partir pour le Midi, il la rencontre dans la bibliothÚque. Sur unmot insolent, Julien, dans sa colÚre, s'essaie à la tuer. Mathilde sortbouleversée de la scÚne. Lorsqu'il annonce son intention de partir pour leLanguedoc, M. de La Mole s'y refuse, car il réserve à Julien d'autresfonctions. Désarroi de Julien. Chapitre 18 Cherchant à renouer avec Julien, Mathilde l'entraÃne dans le jardin etprend le ton des confidences intimes, relatant ses anciennes velléitésd'amour pour les jeunes gens de son monde, ce qui suscite la jalousie deJulien. C'est en constatant les faiblesses de son partenaire que Mathildes'autorise à l'aimer. Julien n'a pas lu de romans, et n'a donc pasl'expérience du sentiment. Il a la maladresse de révéler qu'il aime, et, ducoup, Mathilde le méprise et prend ses distances. Julien, malheureux, lafuit, mais ne cesse de penser à elle, connaÃt des distractions dans sontravail. Cependant Mathilde médite sur la fortune qu'elle pourrait apporterà Julien. Chapitre 19 Cependant un travail intérieur, en faveur de Julien, se produit enMathilde. En cas de nouvelle révolution, elle s'envisage comme une autreMme Roland. En dessinant, par hasard, elle s'aperçoit qu'elle tracespontanément le portrait de Julien. A l'Opéra oÃÂč l'a entraÃnée sa mÚre,Mathilde est frappée par une cantilÚne d'amour, qu'elle applique à saposition. Dans son émotion, elle connaÃt un moment d'amour vrai, et nonplus d'amour de tÃÂȘte. Intervention de Stendhal pour protester contrel'accusation d'immoralité de son héroïne le roman est un miroir qu'onpromÚne le long d'un chemin. Julien, quant à lui, traverse une phase renversée », dénigrant ses qualités à ses propres yeux. Il va jusqu'à songer au suicide. Mais la nuit, cédant à une inspiration irrésistible, ilrenouvelle la scÚne de l'échelle, frappe à la fenÃÂȘtre de Mathilde, et sefait ouvrir. Moments de félicité et d'égarement Mathilde se proclame laservante de Julien. Lorsque son amant se retire à l'aube, en replaçantl'échelle, Mathilde lui jette par la fenÃÂȘtre une moitié de ses cheveuxqu'elle vient de couper, en signe de soumission à son maÃtre. Mais lelendemain, Julien a la surprise de constater un retournement d'attitude Mathilde ne le juge pas suffisamment exceptionnel pour justifier les foliesqu'elle a faites en sa faveur. Désespoir de Julien. Chapitre 20 Le lendemain, le jeune homme se sent en disgrùce dans le salon, tandis queMathilde a repris ses grùces auprÚs des jeunes aristocrates. Mal à l'aise,Julien quitte les lieux. Enfin Mathilde l'aborde, c'est pour lui direqu'elle ne l'aime plus! Dans une scÚne de rupture, la jeune femme s'emportecontre lui, de la maniÚre la plus haineuse, ivre d'avoir récupéré lamaÃtrise de soi. Un autre jour, par inadvertance, Julien casse un vase duJapon ainsi fait-il de son amour pour Mathilde. En fait, sa passioncontrariée ne fait que croÃtre. Chapitre 21 Le marquis lui laisse entendre qu'il va l'envoyer en ambassade pourrapporter des propos appris par coeur lors d'une réunion secrÚte, qui tientde la conspiration aristocratique. Départ du marquis et de Julien pourcette réunion. Mise en place des conspirateurs. Chapitre 22 Julien à la séance de conspiration. Digression de Stendhal sur la politiquedans le roman. Dans son intervention, M. de La Mole demande à sespartenaires qu'il sacrifient le cinquiÚme de leurs revenus pour lever unemilice destinée à appuyer une intervention étrangÚre, afin de sauver lamonarchie. Chapitre 23 Suite de la discussion politique il faut l'argent de l'Angleterre et unparti armé en France pour que se produise une intervention étrangÚre afinde rétablir la monarchie d'Ancien Régime. Le poids du clergé sera capitalpour dominer le peuple. Intervention de M. de Nerval, premier ministre enfonction, sollicité de quitter son poste, et qui défend ses intérÃÂȘtspersonnels. Propos exaltés du jeune évÃÂȘque d'Agde c'est de Paris qu'estvenu tout le mal ; il faut le détruire. Le lendemain, départ de Julien pourl'étranger. Sa nuit passée dans une auberge. Il y retrouve Geronimo, ets'aperçoit qu'on veut bloquer leur progression en cachant les chevaux deposte dont ils ont besoin. On les drogue pour les faire dormir. La nuit,deux hommes, dont un prÃÂȘtre l'abbé CastanÚde, chef de la police de lacongrégation sur la frontiÚre du Nord , pénÚtrent dans sa chambre etfouillent sa malle, sans trouver aucun papier compromettant. Cependant,Julien réussit à gagner sa destination auprÚs d'un duc allemand, et aprÚsavoir accompli sa mission, reçoit ordre de séjourner en attente dix jours à Strasbourg. Chapitre 24 Pendant son séjour dans cette ville, Julien ne cesse de penser à solitude du voyageur augmente ses idées noires. Se promenant à cheval,prÚs de Kehl, sur le théùtre des opérations napoléoniennes, il rencontre leprince Korasoff, qui lui fait le récit, trÚs approximatif, du siÚge de1796. Julien est rempli d'une admiration stupide pour cet homme prince s'étant informé de sa tristesse, Julien lui fait confidence deses peines d'amour. Et celui-ci prodigue des conseils de séductiontactique de la diversion pour parvenir à attirer l'attention de la femmeaimée. Il lui remet copie de 53 lettres d'amour toutes faites. Le princefinit par lui proposer d'épouser sa cousine en Russie, proposition parlaquelle Julien est un instant tenté. Mais revenu à Paris, aprÚs samission, il décide de mettre en application les préceptes de Korasoff, etde feindre de faire la cour à Mme de Fervaques. Chapitre 25 De retour à Paris, il fait confidence de cet amour supposé à Altamira. Pourlui ÃÂȘtre utile, celui-ci le conduit auprÚs de don Diego Bustos, qui fit envain la cour à cette dame. Ses avis la question est de savoir s'il s'agitd'une prude, lasse de sa position. Au dÃner, Julien revoit Mathilde, qui nel'attendait point. Dans l'intervalle, elle l'a d'ailleurs presque oublié.Julien commence donc sa cour auprÚs de Mme de Fervaques. A ce moment,Mathilde prend conscience que Julien est bien le mari qu'il lui faut. Lemarquis La Mole sera prochainement ministre, ce qui voudrait dire unévÃÂȘché pour Julien. Chapitre 26 Portrait moral de Mme de Fervaques le calme patricien. Conformément auxpréceptes du manuel épistolaire de Korasoff, Julien, aprÚs huit jours decour à la maréchale de Fervaques, lui fait parvenir la premiÚre lettrecopiée. Réactions favorables de l'intéressée. Chapitre 27 Pendant une quinzaine de jours, Julien poursuit le jeu des lettres copiéespour la maréchale. Un jour, il reçoit d'elle une invitation à dà de la maréchale, haut dignitaire de l'Eglise de France,dispensateur de bénéfices ecclésiastiques, fréquente son salon. Par lepetit Tanbeau, autre secrétaire du marquis, Julien apprend que Mme deFervaques n'est pas insensible au penchant que Julien lui manifeste. Chapitre 28 Dans ce jeu stupide des lettres copiées, Julien commet une bévue ilrecopie textuellement une lettre traitant de Londres et Richemond, au lieude Paris, ce dont lui fait remarque la destinataire. Pendant ce temps,Mathilde ne parvient pas à détacher sa pensée de Julien, dont elle admirela faculté de dissimulation et le machiavélisme, tandis que Julien doute deses capacités. Il lui arrive de songer à quelque suicide solitaire. Chapitre 29 Mme de Fervaques regrette que Julien ne soit pas encore prÃÂȘtre, pour coupercourt aux calomnies, car l'intérÃÂȘt qu'elle prend à ses lettres de Juliens'accroÃt. Elle-mÃÂȘme écrit quotidiennement. Les réponses de Julien sonttoujours copiées sur le manuel, et ont peu de rapport avec les lettresreçues ; le style emphatique empÃÂȘche que Mme de Fervaques s'y aux lettres de la maréchale, Julien les jette dans un tiroir sans lesdécacheter. Ce manÚge, surpris par Mathilde, déclenche en elle une douleurd'orgueil ; elle accuse Julien de la mépriser, et tombe évanouie à sespieds. Chapitre 30 Mathilde décachette nerveusement les lettres de la maréchale, puis exprimeses regrets de tout l'orgueil dont elle a pu faire souffrir Julien. Luis'impose une froideur affectée, alors qu'il est prÃÂȘt à céder aux élans del'amour. Le soir, il répond à l'invitation de la maréchale, dans sa loge à l'Opéra. Chapitre 31 En visite dans la loge de Mme de La Mole, Julien y trouve Mathilde enlarmes. En dépit de son envie, Julien se retient de lui adresser la parole,de peur de trahir son amour il s'imagine qu'un tel aveu serait de natureà faire évanouir celui de Mathilde, car il vit dans la crainte de reperdrel'avantage qu'il vient de gagner dans cette sorte de bataille. L'idée luivient que pour tenir l'ennemi en respect, il faut lui faire peur. Dans untÃÂȘte-à -tÃÂȘte, Mathilde lui propose, comme garantie de son amour, qu'ill'enlÚve pour Londres, et ainsi la déshonore. Soudain, Julien faiblit et selaisse aller à faire confidence de son amour et de son malheur passé. Sûr,maintenant, d'avoir gagné l'amour de Mathilde, il n'en continue pas moinssa correspondance avec Mme de Fervaques. Chapitre 32 Pour la premiÚre fois, M connaÃt l'amour. Mais son orgueil lui dicte d'agirdangereusement. BientÎt, elle se trouve enceinte, et annonce son intentiond'écrire à son pÚre pour lui dévoiler la situation. Julien obtient qu'ellediffÚre d'une semaine. Lettre d'aveu de Mathilde à son pÚre. A la suite dequoi, Julien est, séance tenante, convoqué chez le marquis. Chapitre 33 Dans sa fureur, le marquis accable Julien des plus bas jurons. Le jeunehomme lui propose de le faire tuer dans son jardin par un de ses cet entretien, il décide d'aller solliciter les conseils de l'abbéPirard. De son cÎté, Mathilde voit son pÚre, et lui affirme que s'il arrivemalheur à Julien, elle portera le deuil de Mme veuve Sorel. Lorsque Julienrentre à l'hÎtel de La Mole, Mathilde lui ordonne de gagner la propriété deVillequier et de lui abandonner le soin de ses affaires. Chapitre 34 Par suite de l'indécision du marquis, un mois se passe sans que lanégociation avance. Un jour, il décide une donation de ses terres duLanguedoc, assortie d'une rente. Cependant, Mathilde demande à son pÚre devenir assister à son prochain mariage. Alors, le marquis se voit acculer à prendre un parti. Parfois, il rÃÂȘve d'une fortune brillante pour Julien,mais redoute un cÎté que tout le monde qualifie d'effrayant dans lecaractÚre de Julien. Au terme de longues délibérations, il prend le partid'écrire une lettre à sa fille, dans laquelle il met à disposition deJulien un brevet de lieutenant de hussards. Mathilde lui répond endemandant l'autorisation de se marier prochainement. Sur ce point, lemarquis ne répond pas il ordonne à Julien de partir sur le champ à Strasbourg, oÃÂč son régiment tient garnison. Il fait observer à Mathildequ'en fait, elle ne connaÃt pas vraiment Julien. Julien, quant à lui, croitson roman fini par un succÚs. Chapitre 35 A Strasbourg, le nouveau lieutenant se fait immédiatement respecter, endépit d'une absence de formation et de son jeune ùge. Soudain, un messagede Mathilde lui parvient tout est perdu ; qu'il rentre d'urgence à Paris!Lorsqu'ils se retrouvent, elle lui donne à lire une lettre du marquis,écrite avant son départ pour une destination inconnue. Il transmet à safille une lettre de Mme de RÃÂȘnal, au sujet de la moralité de Julien, enréponse à une demande d'information diligentée par le marquis. Cette lettredénonce sévÚrement l'ambition et l'intéressement de Julien, criminel parles moyens de séduction mis en oeuvre. Lorsqu'il en prend connaissance,Julien s'enfuit, prend la malle poste pour VerriÚres, y achÚte une paire depistolets, se rend à la messe oÃÂč assiste Mme de RÃÂȘnal, et, dans l'église,tire deux coups sur elle. Chapitre 36 AussitÎt Julien est arrÃÂȘté, et conduit en prison. Mme de RÃÂȘnal n'est queblessée, ce qui l'afflige, car elle désirait la mort. Elle avait remords desa lettre à M. de La Mole, dictée par son confesseur. Le juge reçoit desaveux complets Julien désire sa condamnation à mort, qu'il estimeméritée. Il écrit à Mlle de La Mole qu'elle garde le silence sur leuraventure, ne parle pas de son pÚre à l'enfant qui va naÃtre, et qu'elleépouse M. de Croisenois. Progressivement, Julien renonce à l'ambition etse prépare à la mort. Nul remords. Mais le geÎlier lui apprend que Mme deRÃÂȘnal n'est pas morte de ses blessures. Alors seulement, il connaÃt leregret. Transporté dans le donjon de la prison de Besançon, il y jouitd'une vue superbe. Un moment, il envisage de se tuer, mais y renonce. Il atrouvé dans sa prison une sorte de bonheur. Chapitre 37 Un jour, il reçoit la visite de l'abbé Chélan, vieilli par les ans etabattu par la circonstance. A travers lui, Julien voit la mort dans salaideur; elle lui paraÃt moins facile. Puis Fouqué vient le voir il nesonge qu'à vendre tout son bien pour trouver les moyens de faire évaderJulien. Cette visite sublime rend à l'accusé la force que celle de l'abbéChélan lui avait Îtée. Quant à son pÚre, Julien entend ne pas le voir. Chapitre 38 Déguisée en paysanne, Mlle de la Mole lui rend visite. Julien lui reprocheaussitÎt cette audace, qui risque de la perdre, si elle est sue. Pourvaincre le responsable qui faisait obstacle, Mathilde a dû lui révéler sonvrai nom. Dans sa folie, elle propose à Julien de se tuer avec lui. Elleparcourt Besançon dans l'idée de soulever le peuple en faveur de Julien. Aforce de sollicitations, elle obtient un rendez-vous avec l'abbé deFrilair, et ne se rend à l'évÃÂȘché qu'avec crainte. Mathilde ne tarde pas à lui avouer qu'elle est la fille de son puissant adversaire. Frilair calculel'intérÃÂȘt de ces confidences qui peuvent le porter à l'évÃÂȘché. Il l'assurequ'il dispose de la majorité des jurés, ainsi que du ministÚre public, pourrépondre du verdict. Chapitre 39 Mathilde éprouve alors la passion la plus folle pour Julien, ne parle quede projets les plus périlleux, veut étonner le public par l'excÚs de sapassion. Mais Julien est fatigué d'héroïsme, et souhaiterait plusd'intimité. L'ambition est morte en son coeur ; une autre a pris sa place le remords d'avoir attenté à Mme de RÃÂȘnal, dont il est éperdument Julien demande à Mathilde d'épouser M. de Croisenois, dont elle feral'avenir, et de confier la garde de son fils à Mme de RÃÂȘnal, qui, elle,dans quinze ans, ne l'aura pas encore oublié. Chapitre 40 Face au juge et à l'avocat, Julien néglige les éléments de sa défense. Ilconstate qu'il n'a connu le bonheur d'exister que depuis qu'il est enprison, et que sa vie est menacée. Il passe ses journées à fumer descigares sur la terrasse du donjon. Pendant ce temps, le mot d'évÃÂȘché estprononcé en faveur de l'abbé de Frilair, qui se dépense en intrigues auprÚsdes jurés pour sauver Julien. De son cÎté, Mme de RÃÂȘnal, venue à Besançonpour le procÚs, écrit à chacun des jurés pour demander l'indulgence ; ellerenonce à toute vengeance. Chapitre 41 Enfin, le procÚs s'ouvre. Mathilde porte à l'abbé de Frilair une lettre deMgr l'évÃÂȘque de ***, premier prélat de France, qui demande l'acquittementde Julien. Une nouvelle fois, Frilair répond du jury. Quand Julien estconduit au tribunal, un murmure d'intérÃÂȘt l'accueille à son entrée dans lasalle, remplie de jolies femmes ; on se bouscule à la porte pour assisteraux débats. Lors de la plaidoirie, l'accusé est sur le point des'attendrir. Puis Julien prend la parole pendant vingt minutes; il dit toutce qu'il a sur le coeur, se présente comme l'illustration d'un cas socialde paysan ambitieux méritant la mort, et dénonce son jury comme appartenantà la classe bourgeoise. AprÚs une longue délibération, ce jury le déclarecoupable et le condamne à la peine de mort, dans les trois jours. Autour delui, les femmes sanglotent, et Mathilde, cachée derriÚre un pilier, jetteun cri. Julien soupçonne que Valenod, président du jury, son rival auprÚsde Mme de RÃÂȘnal, a cherché à se venger. Chapitre 42 De retour à la prison, Julien est placé dans l'inconfortable cachot descondamnés à mort. Il repousse les consolations de la religion, tient leDieu de la Bible pour un despote sans pitié. Mais le Dieu de Fénelon,celui-là ne saurait-il pardonner? Mathilde, changée par la douleur, leréveille au matin ; elle est venue avec l'avocat pour lui faire signer sonappel. Mais Julien refuse il craint que son courage s'émousse aprÚsplusieurs mois de cachot, et préfÚre mourir sans tarder. Pendant toute ladurée de cette entrevue avec Mathilde, Julien ne cesse de rÃÂȘver à Mme deRÃÂȘnal, à sa chambre à coucher de VerriÚres ; il est persuadé que la femmequ'il a voulu assassiner sera la seule à pleurer sincÚrement sa mort. Chapitre 43 Une heure plus tard, il est réveillé par des larmes - celles de Mme deRÃÂȘnal! Celle-ci le supplie à son tour de signer son appel, et cette fois,Julien y consent. Duo d'amour. Ils se font des confidences sur leur passé.Pour la premiÚre fois, Julien comprend les sacrifices qu'elle a fait pourlui en venant le voir dans sa prison. Pendant ce temps, à la porte de laprison, un prÃÂȘtre, à deux genoux dans la boue, fait le siÚge pour obtenirla confession du condamné. Furieux de ces manifestations qui ameutent lafoule, Julien demande qu'on fasse entrer le prÃÂȘtre, et parvient à le fairedécamper en lui demandant de dire une messe à son intention. Chapitre 44 Nouvelle visite de Mathilde. Si le recours en grùce n'aboutit pas, la mortde Julien, laisse-t-elle entendre, ressemblera à un suicide. Julienparvient à se défaire d'elle ; il aspire à la solitude, quand Fouqué, à sontour, vient le voir ; il le congédie également. Puis c'est au tour de sonpÚre, que Julien reçoit avec grand malaise, et qui l'accable de retourne la situation en l'intéressant à ses économies. Resté seul,et affaibli par l'incarcération, Julien s'adonne à des réflexionsmétaphysiques, aspire à une religion vraie et bonne. Mais il convient, pourfinir, que la seule chose qui lui manque est la présence de Mme de RÃÂȘnal. Chapitre 45 En dépit des instructions de son mari, celle-ci s'est échappée de VerriÚreset est revenue à Besançon pour ÃÂȘtre auprÚs de Julien. Elle obtient de levoir deux fois par jour. Julien apprend la mort, dans un duel, du marquisde Croisenois, lequel avait su par lettres anonymes la vérité de lasituation de Mathilde. Cette mort change les plans de Julien quant à l'avenir de Mathilde ; il tente à présent de la persuader d'épouser M. deLuz. Frappé de son propre irrémédiable malheur Julien en aime une autre,Mathilde traverse une phase dépressive. Au milieu de cette vie apaisée avecMme de RÃÂȘnal, Julien est encore la victime d'une intrigue de sonconfesseur, qui lui demande une conversion avec éclat, pour faireimpression sur les jeunes femmes de Besançon. Refus hautain de Julien, quitient à garder sa dignité. Peu aprÚs, Mme de RÃÂȘnal lui confie son intentionde se rendre à Saint-Cloud, réclamer auprÚs du roi Charles X la grùce deJulien. Mais Julien lui interdit cette démarche. Il prépare sa fin, demandeque sa dépouille soit enterrée dans une petite grotte de la montagnedominant VerriÚres. AprÚs l'exécution, Mathilde vient visiter la dépouille,pose la tÃÂȘte de Julien sur une table et la baise au front. Dans le cortÚgefunÚbre, à l'insu de tous, elle porte cette tÃÂȘte sur ses genoux. Lacérémonie se fait avec vingt prÃÂȘtres et de nombreux curieux venus desenvirons. Plus tard, assistée de Fouqué, Mathilde enterre elle-mÃÂȘme la tÃÂȘtede Julien. Par la suite, elle fait orner de marbre venu d'Italie la grottefunéraire. Quant à Mme de RÃÂȘnal, elle meurt trois jours aprÚs l'enterrementde Julien, entourée de ses ROUGE ET LE NOIR Chronique du XIXe siÚcle par Stendhal 1830 LIVRE PREMIER  La vérité, l'ùpre vérité » Danton CHAPITRE PREMIER UNE PETITE VILLE Put thousands together; Less bad, But the cage less gay. HOBBES. La petite ville de VerriÚres peut passer pour l'une des plus jolies de la Franche-Comté. Ses maisons blanches avec leurs toits pointus de tuiles rouges s'étendent sur la pente d'une colline, dont des touffes de vigoureux chùtaigniers marquent les moindres sinuosités. Le Doubs coule à quelques centaines de pieds au-dessous de ses fortifications, bùties jadis par les Espagnols, et maintenant ruinées. VerriÚres est abritée du cÎté du nord par une haute montagne, c'est une des branches du Jura. Les cimes brisées du Verra se couvrent de neige dÚs les premiers froids d'octobre. Un torrent, qui se précipite de la montagne, traverse VerriÚres avant de se jeter dans le Doubs, et donne le mouvement à un grand nombre de scies à bois; c'est une industrie fort simple et qui procure un certain bien-ÃÂȘtre à la majeure partie des habitants plus paysans que bourgeois. Ce ne sont pas cependant les scies à bois qui ont enrichi cette petite ville. C'est à la fabrique des toiles peintes, dites de Mulhouse, que l'on doit l'aisance générale qui, depuis la chute de Napoléon, a fait rebùtir les façades de presque toutes les maisons de VerriÚres. A peine entre-t-on dans la ville que l'on est étourdi par le fracas d'une machine bruyante et terrible en apparence. Vingt marteaux pesants, et retombant avec un bruit qui fait trembler le pavé, sont élevés par une roue que l'eau du torrent fait mouvoir. Chacun de ces marteaux fabrique, chaque jour, je ne sais combien de milliers de clous. Ce sont des jeunes filles fraÃches et jolies qui présentent aux coups de ces marteaux énormes les petits morceaux de fer qui sont rapidement transformés en clous. Ce travail, si rude en apparence, est un de ceux qui étonnent le plus le voyageur qui pénÚtre pour la premiÚre fois dans les montagnes qui séparent la France de l'Helvétie. Si, en entrant à VerriÚres, le voyageur demande à qui appartient cette belle fabrique de clous qui assourdit les gens qui montent la grande rue, on lui répond avec un accent traÃnard Eh! elle est à M. le maire . Pour peu que le voyageur s'arrÃÂȘte quelques instants dans cette grande rue de VerriÚres, qui va en montant depuis la rive du Doubs jusque vers le sommet de la colline, il y a cent à parier contre un qu'il verra paraÃtre un grand homme à l'air affairé et important. A son aspect tous les chapeaux se lÚvent rapidement. Ses cheveux sont grisonnants, et il est vÃÂȘtu de gris. Il est chevalier de plusieurs ordres, il a un grand front, un nez aquilin, et au total sa figure ne manque pas d'une certaine régularité on trouve mÃÂȘme, au premier aspect, qu'elle réunit à la dignité du maire de village cette sorte d'agrément qui peut encore se rencontrer avec quarante-huit ou cinquante ans. Mais bientÎt le voyageur parisien est choqué d'un certain air de contentement de soi et de suffisance mÃÂȘlé à je ne sais quoi de borné et de peu inventif. On sent enfin que le talent de cet homme-là se borne à se faire payer bien exactement ce qu'on lui doit, et à payer lui-mÃÂȘme le plus tard possible quand il doit. Tel est le maire de VerriÚres, M. de RÃÂȘnal. AprÚs avoir traversé la rue d'un pas grave, il entre à la mairie et disparaÃt aux yeux du voyageur. Mais, cent pas plus haut, si celui-ci continue sa promenade, il aperçoit une maison d'assez belle apparence, et, à travers une grille de fer attenante à la maison, des jardins magnifiques. Au-delà , c'est une ligne d'horizon formée par les collines de la Bourgogne, et qui semble faite à souhait pour le plaisir des yeux. Cette vue fait oublier au voyageur l'atmosphÚre empestée des petits intérÃÂȘts d'argent dont il commence à ÃÂȘtre asphyxié. On lui apprend que cette maison appartient à M. de RÃÂȘnal. C'est aux bénéfices qu'il a faits sur sa grande fabrique de clous que le maire de VerriÚres doit cette belle habitation en pierre de taille qu'il achÚve en ce moment. Sa famille, dit-on, est espagnole, antique, et, à ce qu'on prétend, établie dans le pays bien avant la conquÃÂȘte de Louis XIV. Depuis 1815, il rougit d'ÃÂȘtre industriel 1815 l'a fait maire de VerriÚres. Les murs en terrasse qui soutiennent les diverses parties de ce magnifique jardin qui, d'étage en étage, descend jusqu'au Doubs, sont aussi la récompense de la science de M. de RÃÂȘnal dans le commerce du fer. Ne vous attendez point à trouver en France ces jardins pittoresques qui entourent les villes manufacturiÚres de l'Allemagne, Leipsick, Francfort, Nuremberg, etc. En Franche-Comté, plus on bùtit de murs, plus on hérisse sa propriété de pierres rangées les unes au-dessus des autres, plus on acquiert de droits aux respects de ses voisins. Les jardins de M. de RÃÂȘnal, remplis de murs, sont encore admirés parce qu'il a acheté, au poids de l'or, certains petits morceaux de terrain qu'ils occupent. Par exemple, cette scie à bois, dont la position singuliÚre sur la rive du Doubs vous a frappé en entrant à VerriÚres, et oÃÂč vous avez remarqué le nom de SOREL, écrit en caractÚres gigantesques sur une planche qui domine le toit, elle occupait, il y a six ans, l'espace sur lequel on élÚve en ce moment le mur de la quatriÚme terrasse des jardins de M. de RÃÂȘnal. Malgré sa fierté, M. le maire a dû faire bien des démarches auprÚs du vieux Sorel, paysan dur et entÃÂȘté; il a dû lui compter de beaux louis d'or pour obtenir qu'il transportùt son usine ailleurs. Quant au ruisseau public qui faisait aller la scie, M. de RÃÂȘnal, au moyen du crédit dont il jouit à Paris, a obtenu qu'il fût détourné. Cette grùce lui vint aprÚs les élections de 182... Il a donné à Sorel quatre arpents pour un, à cinq cents pas plus bas sur les bords du Doubs. Et, quoique cette position fût beaucoup plus avantageuse pour son commerce de planches de sapin, le pÚre Sorel, comme on l'appelle depuis qu'il est riche, a eu le secret d'obtenir de l'impatience et de la manie de propriétaire , qui animait son voisin, une somme de 6000 francs. Il est vrai que cet arrangement a été critiqué par les bonnes tÃÂȘtes de l'endroit. Une fois, c'était un jour de dimanche, il y a quatre ans de cela, M. de RÃÂȘnal, revenant de l'église en costume de maire, vit de loin le vieux Sorel, entouré de ses trois fils, sourire en le regardant. Ce sourire a porté un jour fatal dans l'ùme de M. le maire, il pense depuis lors qu'il eût pu obtenir l'échange à meilleur marché. Pour arriver à la considération publique à VerriÚres, l'essentiel est de ne pas adopter, tout en bùtissant beaucoup de murs, quelque plan apporté d'Italie par ces maçons, qui, au printemps, traversent les gorges du Jura pour gagner Paris. Une telle innovation vaudrait à l'imprudent bùtisseur une éternelle réputation de mauvaise tÃÂȘte , et il serait à jamais perdu auprÚs des gens sages et modérés qui distribuent la considération en Franche-Comté. Dans le fait, ces gens sages y exercent le plus ennuyeux despotisme ; c'est à cause de ce vilain mot que le séjour des petites villes est insupportable pour qui a vécu dans cette grande république qu'on appelle Paris. La tyrannie de l'opinion, et quelle opinion! est aussi bÃÂȘte dans les petites villes de France, qu'aux Etats-Unis d'Amérique. CHAPITRE II UN MAIRE L'importance! monsieur, n'est-ce rien? Le respect des sots, l'ébahissement des enfants, l'envie des riches, le mépris du sage. BARNAVE. Heureusement pour la réputation de M. de RÃÂȘnal comme administrateur, un immense mur de soutÚnement était nécessaire à la promenade publique qui longe la colline à une centaine de pieds au-dessus du cours du Doubs. Elle doit à cette admirable position une des vues les plus pittoresques de France. Mais, à chaque printemps, les eaux de pluie sillonnaient la promenade, y creusaient des ravins et la rendaient impraticable. Cet inconvénient, senti par tous, mit M. de RÃÂȘnal dans l'heureuse nécessité d'immortaliser son administration par un mur de vingt pieds de hauteur et de trente ou quarante toises de long. Le parapet de ce mur pour lequel M. de RÃÂȘnal a dû faire trois voyages à Paris, car l'avant-dernier ministre de l'Intérieur s'était déclaré l'ennemi mortel de la promenade de VerriÚres, le parapet de ce mur s'élÚve maintenant de quatre pieds au-dessus du sol. Et, comme pour braver tous les ministres présents et passés, on le garnit en ce moment avec des dalles de pierre de taille. Combien de fois, songeant aux bals de Paris abandonnés la veille, et la poitrine appuyée contre ces grands blocs de pierre d'un beau gris tirant sur le bleu, mes regards ont plongé dans la vallée du Doubs! Au-delà , sur la rive gauche, serpentent cinq ou six vallées au fond desquelles l'oeil distingue fort bien de petits ruisseaux. AprÚs avoir couru de cascade en cascade on les voit tomber dans le Doubs. Le soleil est fort chaud dans ces montagnes; lorsqu'il brille d'aplomb, la rÃÂȘverie du voyageur est abritée sur cette terrasse par de magnifiques platanes. Leur croissance rapide et leur belle verdure tirant sur le bleu, ils la doivent à la terre rapportée, que M. le maire a fait placer derriÚre son immense mur de soutÚnement, car, malgré l'opposition du conseil municipal, il a élargi la promenade de plus de six pieds quoiqu'il soit ultra et moi libéral, je l'en loue, c'est pourquoi dans son opinion et dans celle de M. Valenod, l'heureux directeur du dépÎt de mendicité de VerriÚres, cette terrasse peut soutenir la comparaison avec celle de Saint-Germain-en-Laye. Je ne trouve, quant à moi, qu'une chose à reprendre au COURS DE LA FIDELITE; on lit ce nom officiel en quinze ou vingt endroits, sur des plaques de marbre qui ont valu une croix de plus à M. de RÃÂȘnal; ce que je reprocherais au Cours de la Fidélité, c'est la maniÚre barbare dont l'autorité fait tailler et tondre jusqu'au vif ces vigoureux platanes. Au lieu de ressembler par leurs tÃÂȘtes basses, rondes et aplaties, à la plus vulgaire des plantes potagÚres, ils ne demanderaient pas mieux que d'avoir ces formes magnifiques qu'on leur voit en Angleterre. Mais la volonté de M. le maire est despotique, et deux fois par an tous les arbres appartenant à la commune sont impitoyablement amputés. Les libéraux de l'endroit prétendent, mais ils exagÚrent, que la main du jardinier officiel est devenue bien plus sévÚre depuis que M. le vicaire Maslon a pris l'habitude de s'emparer des produits de la tonte. Ce jeune ecclésiastique fut envoyé de Besançon, il y a quelques années, pour surveiller l'abbé Chélan et quelques curés des environs. Un vieux chirurgien-major de l'armée d'Italie retiré à VerriÚres, et qui de son vivant était à la fois, suivant M. le maire, jacobin et bonapartiste, osa bien un jour se plaindre à lui de la mutilation périodique de ces beaux arbres. - J'aime l'ombre, répondit M. de RÃÂȘnal avec la nuance de hauteur convenable quand on parle à un chirurgien, membre de la Légion d'honneur; j'aime l'ombre, je fais tailler mes arbres pour donner de l'ombre, et je ne conçois pas qu'un arbre soit fait pour autre chose, quand toutefois, comme l'utile noyer, il ne rapporte pas de revenu . Voilà le grand mot qui décide de tout à VerriÚres RAPPORTER DU REVENU. A lui seul il représente la pensée habituelle de plus des trois quarts des habitants. Rapporter du revenu est la raison qui décide de tout dans cette petite ville qui vous semblait si jolie. L'étranger qui arrive, séduit par la beauté des fraÃches et profondes vallées qui l'entourent, s'imagine d'abord que ses habitants sont sensibles au beau , ils ne parlent que trop souvent de la beauté de leur pays on ne peut pas nier qu'ils n'en fassent grand cas, mais c'est parce qu'elle attire quelques étrangers dont l'argent enrichit les aubergistes, ce qui, par le mécanisme de l'octroi, rapporte du revenu à la ville . C'était par un beau jour d'automne que M. de RÃÂȘnal se promenait sur le Cours de la Fidélité, donnant le bras à sa femme. Tout en écoutant son mari qui parlait d'un air grave, l'oeil de Mme de RÃÂȘnal suivait avec inquiétude les mouvements de trois petits garçons. L'aÃné, qui pouvait avoir onze ans, s'approchait trop souvent du parapet et faisait mine d'y monter. Une voix douce prononçait alors le nom d'Adolphe, et l'enfant renonçait à son projet ambitieux. Mme de RÃÂȘnal paraissait une femme de trente ans, mais encore assez jolie. - Il pourrait bien s'en repentir, ce beau monsieur de Paris, disait M. de RÃÂȘnal d'un air offensé, et la joue plus pùle encore qu'à l'ordinaire. Je ne suis pas sans avoir quelques amis au Chùteau... Mais, quoique je veuille vous parler de la province pendant deux cents pages, je n'aurai pas la barbarie de vous faire subir la longueur et les ménagements savants d'un dialogue de province. Ce beau monsieur de Paris, si odieux au maire de VerriÚres, n'était autre que M. Appert, qui, deux jours auparavant, avait trouvé le moyen de s'introduire non seulement dans la prison et le dépÎt de mendicité de VerriÚres, mais aussi dans l'hÎpital administré gratuitement par le maire et les principaux propriétaires de l'endroit. - Mais, disait timidement Mme de RÃÂȘnal, quel tort peut vous faire ce monsieur de Paris, puisque vous administrez le bien des pauvres avec la plus scrupuleuse probité? - Il ne vient que pour déverser le blùme, et ensuite il fera insérer des articles dans les journaux du libéralisme. - Vous ne les lisez jamais, mon ami. - Mais on nous parle de ces articles jacobins; tout cela nous distrait et nous empÃÂȘche de faire le bien *. Quant à moi, je ne pardonnerai jamais au curé. [* Historique.] CHAPITRE III LE BIEN DES PAUVRES Un curé vertueux et sans intrigue est une Providence pour le village . FLEURY. Il faut savoir que le curé de VerriÚres, vieillard de quatre-vingts ans, mais qui devait à l'air vif de ces montagnes une santé et un caractÚre de fer, avait le droit de visiter à toute heure la prison, l'hÎpital et mÃÂȘme le dépÎt de mendicité. C'était précisément à six heures du matin que M. Appert, qui de Paris était recommandé au curé, avait eu la sagesse d'arriver dans une petite ville curieuse. AussitÎt il était allé au presbytÚre. En lisant la lettre que lui écrivait M. le marquis de La Mole, pair de France, et le plus riche propriétaire de la province, le curé Chélan resta pensif. Je suis vieux et aimé ici, se dit-il enfin à mi-voix, ils n'oseraient! Se tournant tout de suite vers le monsieur de Paris, avec des yeux oÃÂč, malgré le grand ùge, brillait ce feu sacré qui annonce le plaisir de faire une belle action un peu dangereuse - Venez avec moi, monsieur, et en présence du geÎlier et surtout des surveillants du dépÎt de mendicité, veuillez n'émettre aucune opinion sur les choses que nous verrons. M. Appert comprit qu'il avait affaire à un homme de coeur il suivit le vénérable curé, visita la prison, l'hospice, le dépÎt, fit beaucoup de questions, et, malgré d'étranges réponses, ne se permit pas la moindre marque de blùme. Cette visite dura plusieurs heures. Le curé invita à dÃner M. Appert, qui prétendit avoir des lettres à écrire il ne voulait pas compromettre davantage son généreux compagnon. Vers les trois heures, ces messieurs allÚrent achever l'inspection du dépÎt de mendicité, et revinrent ensuite à la prison. Là , ils trouvÚrent sur la porte le geÎlier, espÚce de géant de six pieds de haut et à jambes arquées; sa figure ignoble était devenue hideuse par l'effet de la terreur. - Ah! monsieur, dit-il au curé, dÚs qu'il l'aperçut, ce monsieur, que je vois là avec vous, n'est-il pas M. Appert? - Qu'importe? dit le curé. - C'est que depuis hier j'ai l'ordre le plus précis, et que M. le préfet a envoyé par un gendarme, qui a dû galoper toute la nuit, de ne pas admettre M. Appert dans la prison. - Je vous déclare, M. Noiroud, dit le curé, que ce voyageur, qui est avec moi, est M. Appert. Reconnaissez-vous que j'ai le droit d'entrer dans la prison à toute heure du jour et de la nuit, et en me faisant accompagner par qui je veux? - Oui, M. le curé, dit le geÎlier à voix basse, et baissant la tÃÂȘte comme un bouledogue que fait obéir à regret la crainte du bùton. Seulement, M. le curé, j'ai femme et enfants, si je suis dénoncé on me destituera; je n'ai pour vivre que ma place. - Je serais aussi bien fùché de perdre la mienne, reprit le bon curé, d'une voix de plus en plus émue. - Quelle différence! reprit vivement le geÎlier; vous, M. le curé, on sait que vous avez 800 livres de rente, du bon bien au soleil... Tels sont les faits qui, commentés, exagérés de vingt façons différentes, agitaient depuis deux jours toutes les passions haineuses de la petite ville de VerriÚres. Dans ce moment, ils servaient de texte à la petite discussion que M. de RÃÂȘnal avait avec sa femme. Le matin, suivi de M. Valenod, directeur du dépÎt de mendicité, il était allé chez le curé pour lui témoigner le plus vif mécontentement. M. Chélan n'était protégé par personne; il sentit toute la portée de leurs paroles. - Eh bien, messieurs! je serai le troisiÚme curé, de quatre-vingts ans d'ùge, que l'on destituera dans ce voisinage. Il y a cinquante-six ans que je suis ici; j'ai baptisé presque tous les habitants de la ville, qui n'était qu'un bourg quand j'y arrivai. Je marie tous les jours des jeunes gens, dont jadis j'ai marié les grands-pÚres. VerriÚres est ma famille; mais je me suis dit, en voyant l'étranger Cet homme venu de Paris peut ÃÂȘtre à la vérité un libéral, il n'y en a que trop; mais quel mal peut-il faire à nos pauvres et à nos prisonniers? Les reproches de M. de RÃÂȘnal, et surtout ceux de M. Valenod, le directeur du dépÎt de mendicité, devenant de plus en plus vifs - Eh bien, messieurs! faites-moi destituer, s'était écrié le vieux curé, d'une voix tremblante. Je n'en habiterai pas moins le pays. On sait qu'il y a quarante-huit ans, j'ai hérité d'un champ qui rapporte 800 livres. Je vivrai avec ce revenu. Je ne fais point d'économies dans ma place, moi, messieurs, et c'est peut-ÃÂȘtre pourquoi je ne suis pas si effrayé quand on parle de me la faire perdre. M. de RÃÂȘnal vivait fort bien avec sa femme; mais ne sachant que répondre à cette idée, qu'elle lui répétait timidement  Quel mal ce monsieur de Paris peut-il faire aux prisonniers? » il était sur le point de se fùcher tout à fait quand elle jeta un cri. Le second de ses fils venait de monter sur le parapet du mur de la terrasse, et y courait, quoique ce mur fût élevé de plus de vingt pieds sur la vigne qui est de l'autre cÎté. La crainte d'effrayer son fils et de le faire tomber empÃÂȘchait Mme de RÃÂȘnal de lui adresser la parole. Enfin l'enfant, qui riait de sa prouesse, ayant regardé sa mÚre, vit sa pùleur, sauta sur la promenade et accourut à elle. Il fut bien grondé. Ce petit événement changea le cours de la conversation. - Je veux absolument prendre chez moi Sorel, le fils du scieur de planches, dit M. de RÃÂȘnal; il surveillera les enfants qui commencent à devenir trop diables pour nous. C'est un jeune prÃÂȘtre, ou autant vaut, bon latiniste, et qui fera faire des progrÚs aux enfants; car il a un caractÚre ferme, dit le curé. Je lui donnerai 300 francs et la nourriture. J'avais quelques doutes sur sa moralité; car il était le benjamin de ce vieux chirurgien, membre de la Légion d'honneur, qui, sous prétexte qu'il était leur cousin, était venu se mettre en pension chez les Sorel. Cet homme pouvait fort bien n'ÃÂȘtre au fond qu'un agent secret des libéraux; il disait que l'air de nos montagnes faisait du bien à son asthme; mais c'est ce qui n'est pas prouvé. Il avait fait toutes les campagnes de Buonaparté en Italie, et mÃÂȘme avait, dit-on, signé non pour l'Empire dans le temps. Ce libéral montrait le latin au fils Sorel, et lui a laissé cette quantité de livres qu'il avait apportés avec lui. Aussi n'aurais-je jamais songé à mettre le fils du charpentier auprÚs de nos enfants; mais le curé, justement la veille de la scÚne qui vient de nous brouiller à jamais, m'a dit que ce Sorel étudie la théologie depuis trois ans, avec le projet d'entrer au séminaire; il n'est donc pas libéral, et il est latiniste. Cet arrangement convient de plus d'une façon, continua M. de RÃÂȘnal, en regardant sa femme d'un air diplomatique; le Valenod est tout fier des deux beaux normands qu'il vient d'acheter pour sa calÚche. Mais il n'a pas de précepteur pour ses enfants. - Il pourrait bien nous enlever celui-ci. - Tu approuves donc mon projet? dit M. de RÃÂȘnal, remerciant sa femme, par un sourire, de l'excellente idée qu'elle venait d'avoir. Allons, voilà qui est décidé. - Ah, bon Dieu! mon cher ami, comme tu prends vite un parti! - C'est que j'ai du caractÚre, moi, et le curé l'a bien vu. Ne dissimulons rien, nous sommes environnés de libéraux ici. Tous ces marchands de toile me portent envie, j'en ai la certitude; deux ou trois deviennent des richards; eh bien! j'aime assez qu'ils voient passer les enfants de M. de RÃÂȘnal allant à la promenade sous la conduite de leur précepteur . Cela imposera. Mon grand-pÚre nous racontait souvent que, dans sa jeunesse, il avait eu un précepteur. C'est cent écus qu'il m'en pourra coûter, mais ceci doit ÃÂȘtre classé comme une dépense nécessaire pour soutenir notre rang. Cette résolution subite laissa Mme de RÃÂȘnal toute pensive. C'était une femme grande, bien faite, qui avait été la beauté du pays, comme on dit dans ces montagnes. Elle avait un certain air de simplicité, et de la jeunesse dans la démarche; aux yeux d'un Parisien, cette grùce naïve, pleine d'innocence et de vivacité, serait mÃÂȘme allée jusqu'à rappeler des idées de douce volupté. Si elle eût appris ce genre de succÚs, Mme de RÃÂȘnal en eût été bien honteuse. Ni la coquetterie, ni l'affectation n'avaient jamais approché de ce coeur. M. Valenod, le riche directeur du dépÎt, passait pour lui avoir fait la cour, mais sans succÚs, ce qui avait jeté un éclat singulier sur sa vertu; car ce M. Valenod, grand jeune homme, taillé en force, avec un visage coloré et de gros favoris noirs, était un de ces ÃÂȘtres grossiers, effrontés et bruyants, qu'en province on appelle de beaux hommes. Mme de RÃÂȘnal, fort timide, et d'un caractÚre en apparence fort inégal, était surtout choquée du mouvement continuel et des éclats de voix de M. Valenod. L'éloignement qu'elle avait pour ce qu'à VerriÚres on appelle de la joie, lui avait valu la réputation d'ÃÂȘtre trÚs fiÚre de sa naissance. Elle n'y songeait pas, mais avait été fort contente de voir les habitants de la ville venir moins chez elle. Nous ne dissimulerons pas qu'elle passait pour sotte aux yeux de leurs dames, parce que, sans nulle politique à l'égard de son mari, elle laissait échapper les plus belles occasions de se faire acheter de beaux chapeaux de Paris ou de Besançon. Pourvu qu'on la laissùt seule errer dans son beau jardin, elle ne se plaignait jamais. C'était une ùme naïve, qui jamais ne s'était élevée mÃÂȘme jusqu'à juger son mari, et à s'avouer qu'il l'ennuyait. Elle supposait, sans se le dire, qu'entre mari et femme il n'y avait pas de plus douces relations. Elle aimait surtout M. de RÃÂȘnal quand il lui parlait de ses projets sur leurs enfants, dont il destinait l'un à l'épée, le second à la magistrature, et le troisiÚme à l'Eglise. En somme, elle trouvait M. de RÃÂȘnal beaucoup moins ennuyeux que tous les hommes de sa connaissance. Ce jugement conjugal était raisonnable. Le maire de VerriÚres devait une réputation d'esprit et surtout de bon ton à une demi-douzaine de plaisanteries dont il avait hérité d'un oncle. Le vieux capitaine de RÃÂȘnal servait avant la Révolution dans le régiment d'infanterie de M. le duc d'Orléans, et, quand il allait à Paris, était admis dans les salons du prince. Il y avait vu Mme de Montesson, la fameuse Mme de Genlis, M. Ducrest, l'inventeur du Palais-Royal. Ces personnages ne reparaissaient que trop souvent dans les anecdotes de M. de RÃÂȘnal. Mais peu à peu ce souvenir de choses aussi délicates à raconter était devenu un travail pour lui, et, depuis quelque temps, il ne répétait que dans les grandes occasions ses anecdotes relatives à la maison d'Orléans. Comme il était d'ailleurs fort poli, excepté lorsqu'on parlait d'argent, il passait, avec raison, pour le personnage le plus aristocratique de VerriÚres. CHAPITRE IV UN PERE ET UN FILS E sarà mia colpa, Se cosi Ú? MACHIAVELLI. Ma femme a réellement beaucoup de tÃÂȘte! se disait, le lendemain à six heures du matin, le maire de VerriÚres, en descendant à la scie du pÚre Sorel. Quoi que je lui aie dit, pour conserver la supériorité qui m'appartient, je n'avais pas songé que si je ne prends pas ce petit abbé Sorel, qui, dit-on, sait le latin comme un ange, le directeur du dépÎt, cette ùme sans repos, pourrait bien avoir la mÃÂȘme idée que moi et me l'enlever. Avec quel ton de suffisance il parlerait du précepteur de ses enfants!... Ce précepteur, une fois à moi, portera-t-il la soutane? M. de RÃÂȘnal était absorbé dans ce doute, lorsqu'il vit de loin un paysan, homme de prÚs de six pieds, qui, dÚs le petit jour, semblait fort occupé à mesurer des piÚces de bois déposées le long du Doubs, sur le chemin de halage. Le paysan n'eut pas l'air fort satisfait de voir approcher M. le maire; car ces piÚces de bois obstruaient le chemin, et étaient déposées là en contravention. Le pÚre Sorel, car c'était lui, fut trÚs surpris et encore plus content de la singuliÚre proposition que M. de RÃÂȘnal lui faisait pour son fils Julien. Il ne l'en écouta pas moins avec cet air de tristesse mécontente et de désintérÃÂȘt dont sait si bien se revÃÂȘtir la finesse des habitants de ces montagnes. Esclaves du temps de la domination espagnole, ils conservent encore ce trait de la physionomie du fellah de l'Egypte. La réponse de Sorel ne fut d'abord que la longue récitation de toutes les formules de respect qu'il savait par coeur. Pendant qu'il répétait ces vaines paroles, avec un sourire gauche qui augmentait l'air de fausseté et presque de friponnerie naturel à sa physionomie, l'esprit actif du vieux paysan cherchait à découvrir quelle raison pouvait porter un homme aussi considérable à prendre chez lui son vaurien de fils. Il était fort mécontent de Julien, et c'était pour lui que M. de RÃÂȘnal lui offrait le gage inespéré de 300 francs par an, avec la nourriture et mÃÂȘme l'habillement. Cette derniÚre prétention, que le pÚre Sorel avait eu le génie de mettre en avant subitement, avait été accordée de mÃÂȘme par M. de RÃÂȘnal. Cette demande frappa le maire. Puisque Sorel n'est pas ravi et comblé de ma proposition, comme naturellement il devrait l'ÃÂȘtre, il est clair, se dit-il, qu'on lui a fait des offres d'un autre cÎté; et de qui peuvent-elles venir, si ce n'est du Valenod. Ce fut en vain que M. de RÃÂȘnal pressa Sorel de conclure sur-le-champ l'astuce du vieux paysan s'y refusa opiniùtrement; il voulait, disait-il, consulter son fils, comme si, en province, un pÚre riche consultait un fils qui n'a rien, autrement que pour la forme. Une scie à eau se compose d'un hangar au bord d'un ruisseau. Le toit est soutenu par une charpente qui porte sur quatre gros piliers en bois. A huit ou dix pieds d'élévation, au milieu du hangar, on voit une scie qui monte et descend, tandis qu'un mécanisme fort simple pousse contre cette scie une piÚce de bois. C'est une roue mise en mouvement par le ruisseau qui fait aller ce double mécanisme; celui de la scie qui monte et descend, et celui qui pousse doucement la piÚce de bois vers la scie, qui la débite en planches. En approchant de son usine, le pÚre Sorel appela Julien de sa voix de stentor; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aÃnés, espÚces de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu'ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la piÚce de bois, chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n'entendirent pas la voix de leur pÚre. Celui-ci se dirigea vers le hangar; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu'il aurait dû occuper, à cÎté de la scie. Il l'aperçut à cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l'une des piÚces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l'action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n'était plus antipathique au vieux Sorel; il eût peut-ÃÂȘtre pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aÃnés; mais cette manie de lecture lui était odieuse, il ne savait pas lire lui-mÃÂȘme. Ce fut en vain qu'il appela Julien deux ou trois fois. L'attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l'empÃÂȘcha d'entendre la terrible voix de son pÚre. Enfin, malgré son ùge, celui-ci sauta lestement sur l'arbre soumis à l'action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien; un second coup aussi violent, donné sur la tÃÂȘte, en forme de calotte, lui fit perdre l'équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l'eussent brisé, mais son pÚre le retint de la main gauche, comme il tombait - Eh bien, paresseux! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie? Lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure. Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à cÎté de la scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique que pour la perte de son livre qu'il adorait. - Descends, animal, que je te parle. Le bruit de la machine empÃÂȘcha encore Julien d'entendre cet ordre. Son pÚre qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre des noix, et l'en frappa sur l'épaule. A peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu'il va me faire! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau oÃÂč était tombé son livre; c'était celui de tous qu'il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-HélÚne . Il avait les joues pourpres et les yeux baissés. C'était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin. De grands yeux noirs, qui, dans les moments tranquilles, annonçaient de la réflexion et du feu, étaient animés en cet instant de l'expression de la haine la plus féroce. Des cheveux chùtain foncé, plantés fort bas, lui donnaient un petit front, et, dans les moments de colÚre, un air méchant. Parmi les innombrables variétés de la physionomie humaine, il n'en est peut-ÃÂȘtre point qui se soit distinguée par une spécialité plus saisissante. Une taille svelte et bien prise annonçait plus de légÚreté que de vigueur. DÚs sa premiÚre jeunesse, son air extrÃÂȘmement pensif et sa grande pùleur avaient donné l'idée à son pÚre qu'il ne vivrait pas, ou qu'il vivrait pour ÃÂȘtre une charge à sa famille. Objet des mépris de tous à la maison, il haïssait ses frÚres et son pÚre; dans les jeux du dimanche, sur la place publique, il était toujours battu. Il n'y avait pas un an que sa jolie figure commençait à lui donner quelques voix amies parmi les jeunes filles. Méprisé de tout le monde, comme un ÃÂȘtre faible, Julien avait adoré ce vieux chirurgien-major qui un jour osa parler au maire au sujet des platanes. Ce chirurgien payait quelquefois au pÚre Sorel la journée de son fils, et lui enseignait le latin et l'histoire, c'est-à -dire ce qu'il savait d'histoire, la campagne de 1796 en Italie. En mourant, il lui avait légué sa croix de la Légion d'honneur, les arrérages de sa demi-solde et trente ou quarante volumes, dont le plus précieux venait de faire le saut dans le ruisseau public , détourné par le crédit de M. le maire. A peine entré dans la maison, Julien se sentit l'épaule arrÃÂȘtée par la puissante main de son pÚre; il tremblait, s'attendant à quelques coups. - Réponds-moi sans mentir, lui cria aux oreilles la voix dure du vieux paysan, tandis que sa main le retournait comme la main d'un enfant retourne un soldat de plomb. Les grands yeux noirs et remplis de larmes de Julien se trouvÚrent en face des petits yeux gris et méchants du vieux charpentier, qui avait l'air de vouloir lire jusqu'au fond de son ùme. CHAPITRE V UNE NEGOCIATION Cunctando restituit rem . ENNIUS. - Réponds-moi sans mentir, si tu le peux, chien de lisard ; d'oÃÂč connais-tu Mme de RÃÂȘnal, quand lui as-tu parlé? - Je ne lui ai jamais parlé, répondit Julien, je n'ai jamais vu cette dame qu'à l'église. - Mais tu l'auras regardée, vilain effronté? - Jamais! Vous savez qu'à l'église je ne vois que Dieu, ajouta Julien, avec un petit air hypocrite, tout propre, selon lui, à éloigner le retour des taloches. - Il y a pourtant quelque chose là -dessous, répliqua le paysan malin, et il se tut un instant; mais je ne saurai rien de toi, maudit hypocrite. Au fait, je vais ÃÂȘtre délivré de toi, et ma scie n'en ira que mieux. Tu as gagné M. le curé ou tout autre, qui t'a procuré une belle place. Va faire ton paquet, et je te mÚnerai chez M. de RÃÂȘnal, oÃÂč tu seras précepteur des enfants. - Qu'aurai-je pour cela? - La nourriture, l'habillement et trois cents francs de gages. - Je ne veux pas ÃÂȘtre domestique. - Animal, qui te parle d'ÃÂȘtre domestique, est-ce que je voudrais que mon fils fût domestique? - Mais, avec qui mangerai-je? Cette demande déconcerta le vieux Sorel, il sentit qu'en parlant il pourrait commettre quelque imprudence; il s'emporta contre Julien, qu'il accabla d'injures, en l'accusant de gourmandise, et le quitta pour aller consulter ses autres fils. Julien les vit bientÎt aprÚs, chacun appuyé sur sa hache et tenant conseil. AprÚs les avoir longtemps regardés, Julien, voyant qu'il ne pouvait rien deviner, alla se placer de l'autre cÎté de la scie, pour éviter d'ÃÂȘtre surpris. Il voulait penser à cette annonce imprévue qui changeait son sort, mais il se sentit incapable de prudence; son imagination était tout entiÚre à se figurer ce qu'il verrait dans la belle maison de M. de RÃÂȘnal. Il faut renoncer à tout cela, se dit-il, plutÎt que de se laisser réduire à manger avec les domestiques. Mon pÚre voudra m'y forcer; plutÎt mourir. J'ai quinze francs huit sous d'économies, je me sauve cette nuit; en deux jours, par des chemins de traverse oÃÂč je ne crains nul gendarme, je suis à Besançon; là , je m'engage comme soldat, et, s'il le faut, je passe en Suisse. Mais alors plus d'avancement, plus d'ambition pour moi, plus de ce bel état de prÃÂȘtre qui mÚne à tout. Cette horreur pour manger avec les domestiques n'était pas naturelle à Julien; il eût fait pour arriver à la fortune des choses bien autrement pénibles. Il puisait cette répugnance dans les Confessions de Rousseau. C'était le seul livre à l'aide duquel son imagination se figurait le monde. Le recueil des bulletins de la Grande Armée et le Mémorial de Sainte-HélÚne complétaient son Coran. Il se serait fait tuer pour ces trois ouvrages. Jamais il ne crut en aucun autre. D'aprÚs un mot du vieux chirurgien-major, il regardait tous les autres livres du monde comme menteurs, et écrits par des fourbes pour avoir de l'avancement. Avec une ùme de feu, Julien avait une de ces mémoires étonnantes si souvent unies à la sottise. Pour gagner le vieux curé Chélan, duquel il voyait bien que dépendait son sort à venir, il avait appris par coeur tout le Nouveau Testament en latin, il savait aussi le livre Du Pape de M. de Maistre, et croyait à l'un aussi peu qu'à l'autre. Comme par un accord mutuel, Sorel et son fils évitÚrent de se parler ce jour-là . Sur la brune, Julien alla prendre sa leçon de théologie chez le curé, mais il ne jugea pas prudent de lui rien dire de l'étrange proposition qu'on avait faite à son pÚre. Peut-ÃÂȘtre est-ce un piÚge, se disait-il, il faut faire semblant de l'avoir oublié. Le lendemain de bonne heure, M. de RÃÂȘnal fit appeler le vieux Sorel, qui, aprÚs s'ÃÂȘtre fait attendre une heure ou deux, finit par arriver, en faisant dÚs la porte cent excuses, entremÃÂȘlées d'autant de révérences. A force de parcourir toutes sortes d'objections, Sorel comprit que son fils mangerait avec le maÃtre et la maÃtresse de maison, et les jours oÃÂč il y aurait du monde, seul dans une chambre à part avec les enfants. Toujours plus disposé à incidenter à mesure qu'il distinguait un véritable empressement chez M. le maire, et d'ailleurs rempli de défiance et d'étonnement, Sorel demanda à voir la chambre oÃÂč coucherait son fils. C'était une grande piÚce meublée fort proprement, mais dans laquelle on était déjà occupé à transporter les lits des trois enfants. Cette circonstance fut un trait de lumiÚre pour le vieux paysan; il demanda aussitÎt avec assurance à voir l'habit que l'on donnerait à son fils. M. de RÃÂȘnal ouvrit son bureau et prit cent francs. - Avec cet argent, votre fils ira chez M. Durand, le drapier, et lÚvera un habit noir complet. - Et quand mÃÂȘme je le retirerais de chez vous, dit le paysan, qui avait tout à coup oublié ses formes révérencieuses, cet habit noir lui restera? - Sans doute. - Eh bien! dit Sorel d'un ton de voix traÃnard, il ne reste donc plus qu'à nous mettre d'accord sur une seule chose l'argent que vous lui donnerez. - Comment! s'écria M. de RÃÂȘnal indigné, nous sommes d'accord depuis hier je donne trois cents francs; je crois que c'est beaucoup, et peut-ÃÂȘtre trop. - C'était votre offre, je ne le nie point, dit le vieux Sorel, parlant encore plus lentement; et, par un effort de génie qui n'étonnera que ceux qui ne connaissent pas les paysans francs-comtois, il ajouta, en regardant fixement M. de RÃÂȘnal Nous trouvons mieux ailleurs . A ces mots, la figure du maire fut bouleversée. Il revint cependant à lui, et, aprÚs une conversation savante de deux grandes heures, oÃÂč pas un mot ne fut dit au hasard, la finesse du paysan l'emporta sur la finesse de l'homme riche, qui n'en a pas besoin pour vivre. Tous les nombreux articles qui devaient régler la nouvelle existence de Julien se trouvÚrent arrÃÂȘtés; non seulement ses appointements furent réglés à quatre cents francs, mais on dut les payer d'avance, le premier de chaque mois. - Eh bien! je lui remettrai trente-cinq francs, dit M. de RÃÂȘnal. - Pour faire la somme ronde, un homme riche et généreux comme monsieur notre maire, dit le paysan d'une voix cùline , ira bien jusqu'à trente-six francs. - Soit, dit M. de RÃÂȘnal, mais finissons-en. Pour le coup, la colÚre lui donnait le ton de la fermeté. Le paysan vit qu'il fallait cesser de marcher en avant. Alors, à son tour, M. de RÃÂȘnal fit des progrÚs. Jamais il ne voulut remettre le premier mois de trente-six francs au vieux Sorel, fort empressé de le recevoir pour son fils. M. de RÃÂȘnal vint à penser qu'il serait obligé de raconter à sa femme le rÎle qu'il avait joué dans toute cette négociation. - Rendez-moi les cent francs que je vous ai remis, dit-il avec humeur. M. Durand me doit quelque chose. J'irai avec votre fils faire la levée du drap noir. AprÚs cet acte de vigueur, Sorel rentra prudemment dans ses formules respectueuses; elles prirent un bon quart d'heure. A la fin, voyant qu'il n'y avait décidément plus rien à gagner, il se retira. Sa derniÚre révérence finit par ces mots - Je vais envoyer mon fils au chùteau. C'était ainsi que les administrés de M. le maire appelaient sa maison quand ils voulaient lui plaire. De retour à son usine, ce fut en vain que Sorel chercha son fils. Se méfiant de ce qui pouvait arriver, Julien était sorti au milieu de la nuit. Il avait voulu mettre en sûreté ses livres et sa croix de la Légion d'honneur. Il avait transporté le tout chez un jeune marchand de bois, son ami, nommé Fouqué, qui habitait dans la haute montagne qui domine VerriÚres. Quand il reparut - Dieu sait, maudit paresseux, lui dit son pÚre, si tu auras jamais assez d'honneur pour me payer le prix de ta nourriture, que j'avance depuis tant d'années! Prends tes guenilles, et va-t'en chez M. le maire. Julien, étonné de n'ÃÂȘtre pas battu, se hùta de partir. Mais à peine hors de la vue de son terrible pÚre, il ralentit le pas. Il jugea qu'il serait utile à son hypocrisie d'aller faire une station à l'église. Ce mot vous surprend? Avant d'arriver à cet horrible mot, l'ùme du jeune paysan avait eu bien du chemin à parcourir. DÚs sa premiÚre enfance, la vue de certains dragons du 6e, aux longs manteaux blancs, et la tÃÂȘte couverte de casques aux longs crins noirs, qui revenaient d'Italie, et que Julien vit attacher leurs chevaux à la fenÃÂȘtre grillée de la maison de son pÚre, le rendit fou de l'état militaire. Plus tard il écoutait avec transport les récits des batailles du pont de Lodi, d'Arcole, de Rivoli, que lui faisait le vieux chirurgien-major. Il remarqua les regards enflammés que le vieillard jetait sur sa croix. Mais lorsque Julien avait quatorze ans, on commença à bùtir à VerriÚres une église, que l'on peut appeler magnifique pour une aussi petite ville. Il y avait surtout quatre colonnes de marbre dont la vue frappa Julien; elles devinrent célÚbres dans le pays, par la haine mortelle qu'elles suscitÚrent entre le juge de paix et le jeune vicaire, envoyé de Besançon, qui passait pour ÃÂȘtre l'espion de la congrégation. Le juge de paix fut sur le point de perdre sa place, du moins telle était l'opinion commune. N'avait-il pas osé avoir un différend avec un prÃÂȘtre qui, presque tous les quinze jours, allait à Besançon, oÃÂč il voyait, disait-on, Mgr l'évÃÂȘque? Sur ces entrefaites, le juge de paix, pÚre d'une nombreuse famille, rendit plusieurs sentences qui semblÚrent injustes; toutes furent portées contre ceux des habitants qui lisaient le Constitutionnel . Le bon parti triompha. Il ne s'agissait, il est vrai, que de sommes de trois ou de cinq francs; mais une de ces petites amendes dut ÃÂȘtre payée par un cloutier, parrain de Julien. Dans sa colÚre, cet homme s'écriait  Quel changement! et dire que, depuis plus de vingt ans, le juge de paix passait pour un si honnÃÂȘte homme! » Le chirurgien-major, ami de Julien, était mort. Tout à coup Julien cessa de parler de Napoléon; il annonça le projet de se faire prÃÂȘtre, et on le vit constamment, dans la scie de son pÚre, occupé à apprendre par coeur une bible latine que le curé lui avait prÃÂȘtée. Ce bon vieillard, émerveillé de ses progrÚs, passait des soirées entiÚres à lui enseigner la théologie. Julien ne faisait paraÃtre devant lui que des sentiments pieux. Qui eût pu deviner que cette figure de jeune fille, si pùle et si douce, cachait la résolution inébranlable de s'exposer à mille morts plutÎt que de ne pas faire fortune! Pour Julien, faire fortune, c'était d'abord sortir de VerriÚres; il abhorrait sa patrie. Tout ce qu'il y voyait glaçait son imagination. DÚs sa premiÚre enfance, il avait eu des moments d'exaltation. Alors il songeait avec délices qu'un jour il serait présenté aux jolies femmes de Paris, il saurait attirer leur attention par quelque action d'éclat. Pourquoi ne serait-il pas aimé de l'une d'elles, comme Bonaparte, pauvre encore, avait été aimé de la brillante Mme de Beauharnais? Depuis bien des années, Julien ne passait peut-ÃÂȘtre pas une heure de sa vie, sans se dire que Bonaparte, lieutenant obscur et sans fortune, s'était fait le maÃtre du monde avec son épée. Cette idée le consolait de ses malheurs qu'il croyait grands, et redoublait sa joie quand il en avait. La construction de l'église et les sentences du juge de paix l'éclairÚrent tout à coup; une idée qui lui vint le rendit comme fou pendant quelques semaines, et enfin s'empara de lui avec la toute-puissance de la premiÚre idée qu'une ùme passionnée croit avoir inventée.  Quand Bonaparte fit parler de lui, la France avait peur d'ÃÂȘtre envahie; le mérite militaire était nécessaire et à la mode. Aujourd'hui, on voit des prÃÂȘtres de quarante ans avoir cent mille francs d'appointements, c'est-à -dire trois fois autant que les fameux généraux de division de Napoléon. Il leur faut des gens qui les secondent. Voilà ce juge de paix, si bonne tÃÂȘte, si honnÃÂȘte homme, jusqu'ici, si vieux, qui se déshonore par crainte de déplaire à un jeune vicaire de trente ans. Il faut ÃÂȘtre prÃÂȘtre. » Une fois, au milieu de sa nouvelle piété, il y avait déjà deux ans que Julien étudiait la théologie, il fut trahi par une irruption soudaine du feu qui dévorait son ùme. Ce fut chez M. Chélan, à un dÃner de prÃÂȘtres auquel le bon curé l'avait présenté comme un prodige d'instruction, il lui arriva de louer Napoléon avec fureur. Il se lia le bras droit contre la poitrine, prétendit s'ÃÂȘtre disloqué le bras en remuant un tronc de sapin, et le porta pendant deux mois dans cette position gÃÂȘnante. AprÚs cette peine afflictive, il se pardonna. Voilà le jeune homme de dix-neuf ans, mais faible en apparence, et à qui l'on en eût tout au plus donné dix-sept, qui, portant un petit paquet sous le bras, entrait dans la magnifique église de VerriÚres. Il la trouva sombre et solitaire. A l'occasion d'une fÃÂȘte, toutes les croisées de l'édifice avaient été couvertes d'étoffe cramoisie. Il en résultait, aux rayons du soleil, un effet de lumiÚre éblouissant, du caractÚre le plus imposant et le plus religieux. Julien tressaillit. Seul, dans l'église, il s'établit dans le banc qui avait la plus belle apparence. Il portait les armes de M. de RÃÂȘnal. Sur le prie-Dieu, Julien remarqua un morceau de papier imprimé, étalé là comme pour ÃÂȘtre lu. Il y porta les yeux et vit Détails de l'exécution et des derniers moments de Louis Jenrel, exécuté à Besançon, le... Le papier était déchiré. Au revers on lisait les deux premiers mots d'une ligne, c'étaient Le premier pas . Qui a pu mettre ce papier là , dit Julien? Pauvre malheureux, ajouta-t-il avec un soupir, son nom finit comme le mien... et il froissa le papier. En sortant, Julien crut voir du sang prÚs du bénitier, c'était de l'eau bénite qu'on avait répandue le reflet des rideaux rouges qui couvraient les fenÃÂȘtres la faisait paraÃtre du sang. Enfin, Julien eut honte de sa terreur secrÚte. Serais-je un lùche? se dit-il, aux armes! Ce mot si souvent répété dans les récits de batailles du vieux chirurgien était héroïque pour Julien. Il se leva et marcha rapidement vers la maison de M. de RÃÂȘnal. Malgré ces belles résolutions, dÚs qu'il l'aperçut à vingt pas de lui, il fut saisi d'une invincible timidité. La grille de fer était ouverte, elle lui semblait magnifique, il fallait entrer là -dedans. Julien n'était pas la seule personne dont le coeur fût troublé par son arrivée dans cette maison. L'extrÃÂȘme timidité de Mme de RÃÂȘnal était déconcertée par l'idée de cet étranger, qui, d'aprÚs ses fonctions, allait se trouver constamment entre elle et ses enfants. Elle était accoutumée à avoir ses fils couchés dans sa chambre. Le matin, bien des larmes avaient coulé quand elle avait vu transporter leurs petits lits dans l'appartement destiné au précepteur. Ce fut en vain qu'elle demanda à son mari que le lit de Stanislas-Xavier, le plus jeune, fût reporté dans sa chambre. La délicatesse de femme était poussée à un point excessif chez Mme de RÃÂȘnal. Elle se faisait l'image la plus désagréable d'un ÃÂȘtre grossier et mal peigné, chargé de gronder ses enfants, uniquement parce qu'il savait le latin, un langage barbare pour lequel on fouetterait ses fils. CHAPITRE VI L'ENNUI Non so piÃÂč cosa son, Cosa faccio . MOZART Figaro . Avec la vivacité et la grùce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de RÃÂȘnal sortait par la porte-fenÃÂȘtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut prÚs de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrÃÂȘmement pùle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Le teint de ce petit paysan était si blanc, ses yeux si doux, que l'esprit un peu romanesque de Mme de RÃÂȘnal eut d'abord l'idée que ce pouvait ÃÂȘtre une jeune fille déguisée, qui venait demander quelque grùce à M. le maire. Elle eut pitié de cette pauvre créature, arrÃÂȘtée à la porte d'entrée, et qui évidemment n'osait pas lever la main jusqu'à la sonnette. Mme de RÃÂȘnal s'approcha, distraite un instant de l'amer chagrin que lui donnait l'arrivée du précepteur. Julien, tourné vers la porte, ne la voyait pas s'avancer. Il tressaillit quand une voix douce lui dit tout prÚs de l'oreille - Que voulez-vous ici, mon enfant? Julien se tourna vivement, et, frappé du regard si rempli de grùce de Mme de RÃÂȘnal, il oublia une partie de sa timidité. BientÎt, étonné de sa beauté, il oublia tout, mÃÂȘme ce qu'il venait faire. Mme de Rénal avait répété sa question. - Je viens pour ÃÂȘtre précepteur, madame, lui dit-il enfin, tout honteux de ses larmes qu'il essuyait de son mieux. Mme de RÃÂȘnal resta interdite, ils étaient fort prÚs l'un de l'autre à se regarder. Julien n'avait jamais vu un ÃÂȘtre aussi bien vÃÂȘtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d'un air doux. Mme de RÃÂȘnal regardait les grosses larmes qui s'étaient arrÃÂȘtées sur les joues si pùles d'abord et maintenant si roses de ce jeune paysan. BientÎt elle se mit à rire, avec toute la gaieté folle d'une jeune fille, elle se moquait d'elle-mÃÂȘme et ne pouvait se figurer tout son bonheur. Quoi, c'était là ce précepteur qu'elle s'était figuré comme un prÃÂȘtre sale et mal vÃÂȘtu, qui viendrait gronder et fouetter ses enfants! - Quoi, monsieur, lui dit-elle enfin, vous savez le latin? Ce mot de monsieur étonna si fort Julien qu'il réfléchit un instant. - Oui, madame, dit-il timidement. Mme de RÃÂȘnal était si heureuse, qu'elle osa dire à Julien - Vous ne gronderez pas trop ces pauvres enfants? - Moi, les gronder, dit Julien étonné, et pourquoi? - N'est-ce pas, monsieur, ajouta-t-elle aprÚs un petit silence et d'une voix dont chaque instant augmentait l'émotion, vous serez bon pour eux, vous me le promettez? S'entendre appeler de nouveau monsieur, bien sérieusement, et par une dame si bien vÃÂȘtue, était au-dessus de toutes les prévisions de Julien dans tous les chùteaux en Espagne de sa jeunesse, il s'était dit qu'aucune dame comme il faut ne daignerait lui parler que quand il aurait un bel uniforme. Mme de RÃÂȘnal, de son cÎté, était complÚtement trompée par la beauté du teint, les grands yeux noirs de Julien et ses jolis cheveux qui frisaient plus qu'à l'ordinaire, parce que pour se rafraÃchir il venait de plonger la tÃÂȘte dans le bassin de la fontaine publique. A sa grande joie, elle trouvait l'air timide d'une jeune fille à ce fatal précepteur, dont elle avait tant redouté pour ses enfants la dureté et l'air rébarbatif. Pour l'ùme si paisible de Mme de RÃÂȘnal, le contraste de ses craintes et de ce qu'elle voyait fut un grand événement. Enfin elle revint de sa surprise. Elle fut étonnée de se trouver ainsi à la porte de sa maison avec ce jeune homme presque en chemise et si prÚs de lui. - Entrons, monsieur, lui dit-elle d'un air assez embarrassé. De sa vie une sensation purement agréable n'avait aussi profondément ému Mme de RÃÂȘnal; jamais une apparition aussi gracieuse n'avait succédé à des craintes plus inquiétantes. Ainsi ces jolis enfants, si soignés par elle, ne tomberaient pas dans les mains d'un prÃÂȘtre sale et grognon. A peine entrée sous le vestibule, elle se retourna vers Julien qui la suivait timidement. Son air étonné, à l'aspect d'une maison si belle, était une grùce de plus aux yeux de Mme de RÃÂȘnal. Elle ne pouvait en croire ses yeux, il lui semblait surtout que le précepteur devait avoir un habit noir. - Mais est-il vrai, monsieur, lui dit-elle en s'arrÃÂȘtant encore, et craignant mortellement de se tromper, tant sa croyance la rendait heureuse, vous savez le latin? Ces mots choquÚrent l'orgueil de Julien et dissipÚrent le charme dans lequel il vivait depuis un quart d'heure. - Oui, madame, lui dit-il en cherchant à prendre un air froid; je sais le latin aussi bien que M. le curé, et mÃÂȘme quelquefois il a la bonté de dire mieux que lui. Mme de RÃÂȘnal trouva que Julien avait l'air fort méchant, il s'était arrÃÂȘté à deux pas d'elle. Elle s'approcha et lui dit à mi-voix - N'est-ce pas, les premiers jours, vous ne donnerez pas le fouet à mes enfants, mÃÂȘme quand ils ne sauraient pas leurs leçons. Ce ton si doux et presque suppliant d'une si belle dame fit tout à coup oublier à Julien ce qu'il devait à sa réputation de latiniste. La figure de Mme de RÃÂȘnal était prÚs de la sienne, il sentit le parfum des vÃÂȘtements d'été d'une femme, chose si étonnante pour un pauvre paysan. Julien rougit extrÃÂȘmement et dit avec un soupir et d'une voix défaillante - Ne craignez rien, madame, je vous obéirai en tout. Ce fut en ce moment seulement, quand son inquiétude pour ses enfants fut tout à fait dissipée, que Mme de RÃÂȘnal fut frappée de l'extrÃÂȘme beauté de Julien. La forme presque féminine de ses traits et son air d'embarras, ne semblÚrent point ridicules à une femme extrÃÂȘmement timide elle-mÃÂȘme. L'air mùle que l'on trouve communément nécessaire à la beauté d'un homme lui eût fait peur. - Quel ùge avez-vous, monsieur? dit-elle à Julien. - BientÎt dix-neuf ans. - Mon fils aÃné a onze ans, reprit Mme de RÃÂȘnal tout à fait rassurée, ce sera presque un camarade pour vous, vous lui parlerez raison. Une fois son pÚre a voulu le battre, l'enfant a été malade pendant toute une semaine, et cependant c'était un bien petit coup. Quelle différence avec moi, pensa Julien. Hier encore, mon pÚre m'a battu. Que ces gens riches sont heureux! Mme de RÃÂȘnal en était déjà à saisir les moindres nuances de ce qui se passait dans l'ùme du précepteur; elle prit ce mouvement de tristesse pour de la timidité, et voulut l'encourager. - Quel est votre nom, monsieur? lui dit-elle, avec un accent et une grùce dont Julien sentit tout le charme, sans pouvoir s'en rendre compte. - On m'appelle Julien Sorel, madame; je tremble en entrant pour la premiÚre fois de ma vie dans une maison étrangÚre, j'ai besoin de votre protection et que vous me pardonniez bien des choses les premiers jours. Je n'ai jamais été au collÚge, j'étais trop pauvre; je n'ai jamais parlé à d'autres hommes que mon cousin le chirurgien-major, membre de la Légion d'honneur, et M. le curé Chélan. Il vous rendra bon témoignage de moi. Mes frÚres m'ont toujours battu, ne les croyez pas, s'ils vous disent du mal de moi, pardonnez mes fautes, madame, je n'aurai jamais mauvaise intention. Julien se rassurait pendant ce long discours, il examinait Mme de RÃÂȘnal. Tel est l'effet de la grùce parfaite, quand elle est naturelle au caractÚre, et que surtout la personne qu'elle décore ne songe pas à avoir de la grùce; Julien, qui se connaissait fort bien en beauté féminine, eût juré dans cet instant qu'elle n'avait que vingt ans. Il eut sur-le-champ l'idée hardie de lui baiser la main. BientÎt il eut peur de son idée; un instant aprÚs, il se dit Il y aurait de la lùcheté à moi de ne pas exécuter une action qui peut m'ÃÂȘtre utile, et diminuer le mépris que cette belle dame a probablement pour un pauvre ouvrier à peine arraché à la scie. Peut-ÃÂȘtre Julien fut-il un peu encouragé par ce mot de joli garçon, que depuis six mois il entendait répéter le dimanche par quelques jeunes filles. Pendant ces débats intérieurs, Mme de RÃÂȘnal lui adressait deux ou trois mots d'instruction sur la façon de débuter avec les enfants. La violence que se faisait Julien le rendit de nouveau fort pùle; il dit, d'un air contraint - Jamais, madame, je ne battrai vos enfants; je le jure devant Dieu. Et en disant ces mots, il osa prendre la main de Mme de RÃÂȘnal, et la porter à ses lÚvres. Elle fut étonnée de ce geste, et, par réflexion, choquée. Comme il faisait trÚs chaud, son bras était tout à fait nu sous son chùle, et le mouvement de Julien, en portant la main à ses lÚvres, l'avait entiÚrement découvert. Au bout de quelques instants, elle se gronda elle-mÃÂȘme, il lui sembla qu'elle n'avait pas été assez rapidement indignée. M. de RÃÂȘnal, qui avait entendu parler, sortit de son cabinet; du mÃÂȘme air majestueux et paterne qu'il prenait lorsqu'il faisait des mariages à la mairie, il dit à Julien - Il est essentiel que je vous parle avant que les enfants ne vous voient. Il fit entrer Julien dans une chambre et retint sa femme qui voulait les laisser seuls. La porte fermée, M. de RÃÂȘnal s'assit avec gravité. - M. le curé m'a dit que vous étiez un bon sujet, tout le monde vous traitera ici avec honneur, et si je suis content, j'aiderai à vous faire par la suite un petit établissement. Je veux que vous ne voyiez plus ni parents ni amis, leur ton ne peut convenir à mes enfants. Voici trente-six francs pour le premier mois; mais j'exige votre parole de ne pas donner un sou de cet argent à votre pÚre. M. de RÃÂȘnal était piqué contre le vieillard, qui, dans cette affaire, avait été plus fin que lui. - Maintenant, monsieur , car d'aprÚs mes ordres tout le monde ici va vous appeler monsieur, et vous sentirez l'avantage d'entrer dans une maison de gens comme il faut; maintenant, monsieur, il n'est pas convenable que les enfants vous voient en veste. Les domestiques l'ont-il vu? dit M. de RÃÂȘnal à sa femme. - Non, mon ami, répondit-elle d'un air profondément pensif. - Tant mieux. Mettez ceci, dit-il au jeune homme surpris, en lui donnant une redingote à lui. Allons maintenant chez M. Durand, le marchand de drap. Plus d'une heure aprÚs, quand M. de RÃÂȘnal rentra avec le nouveau précepteur tout habillé de noir, il retrouva sa femme assise à la mÃÂȘme place. Elle se sentit tranquillisée par la présence de Julien, en l'examinant elle oubliait d'en avoir peur. Julien ne songeait point à elle; malgré toute sa méfiance du destin et des hommes, son ùme dans ce moment n'était que celle d'un enfant; il lui semblait avoir vécu des années depuis l'instant oÃÂč, trois heures auparavant, il était tremblant dans l'église. Il remarqua l'air glacé de Mme de RÃÂȘnal, il comprit qu'elle était en colÚre de ce qu'il avait osé lui baiser la main. Mais le sentiment d'orgueil que lui donnait le contact d'habits si différents de ceux qu'il avait coutume de porter, le mettait tellement hors de lui-mÃÂȘme, et il avait tant d'envie de cacher sa joie, que tous ses mouvements avaient quelque chose de brusque et de fou. Mme de RÃÂȘnal le contemplait avec des yeux étonnés. - De la gravité, monsieur, lui dit M. de RÃÂȘnal, si vous voulez ÃÂȘtre respecté de mes enfants et de mes gens. - Monsieur, répondit Julien, je suis gÃÂȘné dans ces nouveaux habits; moi, pauvre paysan, je n'ai jamais porté que des vestes; j'irai, si vous le permettez, me renfermer dans ma chambre. - Que te semble de cette nouvelle acquisition? dit M. de RÃÂȘnal à sa femme. Par un mouvement presque instinctif, et dont certainement elle ne se rendit pas compte, Mme de RÃÂȘnal déguisa la vérité à son mari. - Je ne suis point aussi enchantée que vous de ce petit paysan, vos prévenances en feront un impertinent que vous serez obligé de renvoyer avant un mois. - Eh bien! nous le renverrons, ce sera une centaine de francs qu'il pourra m'en coûter, et VerriÚres sera accoutumée à voir un précepteur aux enfants de M. de RÃÂȘnal. Ce but n'eût point été rempli si j'eusse laissé à Julien l'accoutrement d'un ouvrier. En le renvoyant, je retiendrai, bien entendu, l'habit noir complet que je viens de lever chez le drapier. Il ne lui restera que ce que je viens de trouver tout fait chez le tailleur, et dont je l'ai couvert. L'heure que Julien passa dans sa chambre parut un instant à Mme de RÃÂȘnal. Les enfants, auxquels l'on avait annoncé le nouveau précepteur, accablaient leur mÚre de questions. Enfin Julien parut. C'était un autre homme. C'eût été mal parler que de dire qu'il était grave; c'était la gravité incarnée. Il fut présenté aux enfants, et leur parla d'un air qui étonna M. de RÃÂȘnal lui-mÃÂȘme. - Je suis ici, messieurs, leur dit-il en finissant son allocution, pour vous apprendre le latin. Vous savez ce que c'est que de réciter une leçon. Voici la sainte Bible, dit-il en leur montrant un petit volume in-32, relié en noir. C'est particuliÚrement l'histoire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, c'est la partie qu'on appelle le Nouveau Testament. Je vous ferai souvent réciter des leçons, faites-moi réciter la mienne. Adolphe, l'aÃné des enfants, avait pris le livre. - Ouvrez-le au hasard, continua Julien, et dites-moi le premier mot d'un alinéa. Je réciterai par coeur le livre sacré, rÚgle de notre conduite à tous, jusqu'à ce que vous m'arrÃÂȘtiez. Adolphe ouvrit le livre, lut un mot, et Julien récita toute la page, avec la mÃÂȘme facilité que s'il eût parlé français. M. de RÃÂȘnal regardait sa femme d'un air de triomphe. Les enfants, voyant l'étonnement de leurs parents, ouvraient de grands yeux. Un domestique vint à la porte du salon, Julien continua de parler latin. Le domestique resta d'abord immobile, et ensuite disparut. BientÎt la femme de chambre de madame et la cuisiniÚre arrivÚrent prÚs de la porte; alors Adolphe avait déjà ouvert le livre en huit endroits, et Julien récitait toujours avec la mÃÂȘme facilité. - Ah! mon Dieu! le joli prÃÂȘtre, dit tout haut la cuisiniÚre, bonne fille fort dévote. L'amour-propre de M. de RÃÂȘnal était inquiet; loin de songer à examiner le précepteur, il était tout occupé à chercher dans sa mémoire quelques mots latins; enfin, il put dire un vers d'Horace. Julien ne savait de latin que sa Bible. Il répondit en fronçant le sourcil - Le saint ministÚre auquel je me destine m'a défendu de lire un poÚte aussi profane. M. de RÃÂȘnal cita un assez grand nombre de prétendus vers d'Horace. Il expliqua à ses enfants ce que c'était qu'Horace; mais les enfants, frappés d'admiration, ne faisaient guÚre attention à ce qu'il disait. Ils regardaient Julien. Les domestiques étant toujours à la porte, Julien crut devoir prolonger l'épreuve - Il faut, dit-il au plus jeune des enfants, que M. Stanislas-Xavier m'indique aussi un passage du livre saint. Le petit Stanislas, tout fier, lut tant bien que mal le premier mot d'un alinéa, et Julien dit toute la page. Pour que rien ne manquùt au triomphe de M. de RÃÂȘnal, comme Julien récitait, entrÚrent M. Valenod, le possesseur des beaux chevaux normands, et M. Charcot de Maugiron, sous-préfet de l'arrondissement. Cette scÚne valut à Julien le titre de monsieur; les domestiques eux-mÃÂȘmes n'osÚrent pas le lui refuser. Le soir, tout VerriÚres afflua chez M. de RÃÂȘnal pour voir la merveille. Julien répondait à tous d'un air sombre qui tenait à distance. Sa gloire s'étendit si rapidement dans la ville, que peu de jours aprÚs, M. de RÃÂȘnal, craignant qu'on ne le lui enlevùt, lui proposa de signer un engagement de deux ans. - Non, monsieur, répondit froidement Julien, si vous vouliez me renvoyer je serais obligé de sortir. Un engagement qui me lie sans vous obliger à rien n'est point égal, je le refuse. Julien sut si bien faire que, moins d'un mois aprÚs son arrivée dans la maison, M. de RÃÂȘnal lui-mÃÂȘme le respectait. Le curé étant brouillé avec MM. de RÃÂȘnal et Valenod, personne ne put trahir l'ancienne passion de Julien pour Napoléon, il n'en parlait qu'avec horreur. CHAPITRE VII LES AFFINITES ELECTIVES Ils ne savent toucher le coeur qu'en le froissant . UN MODERNE. Les enfants l'adoraient, lui ne les aimait point; sa pensée était ailleurs. Tout ce que ces marmots pouvaient faire ne l'impatientait jamais. Froid, juste, impassible, et cependant aimé, parce que son arrivée avait en quelque sorte chassé l'ennui de la maison, il fut un bon précepteur. Pour lui, il n'éprouvait que haine et horreur pour la haute société oÃÂč il était admis, à la vérité au bas bout de la table, ce qui explique peut-ÃÂȘtre la haine et l'horreur. Il y eut certains dÃners d'apparat, oÃÂč il put à grande peine contenir sa haine pour tout ce qui l'environnait. Un jour de la Saint-Louis entre autres, M. Valenod tenait le dé chez M. de RÃÂȘnal, Julien fut sur le point de se trahir; il se sauva dans le jardin, sous prétexte de voir les enfants. Quels éloges de la probité! s'écria-t-il; on dirait que c'est la seule vertu; et cependant quelle considération, quel respect bas pour un homme qui évidemment a doublé et triplé sa fortune, depuis qu'il administre le bien des pauvres! je parierais qu'il gagne mÃÂȘme sur les fonds destinés aux enfants trouvés, à ces pauvres dont la misÚre est encore plus sacrée que celle des autres! Ah! monstres! monstres! Et moi aussi, je suis une sorte d'enfant trouvé, haï de mon pÚre, de mes frÚres, de toute ma famille. Quelques jours avant la Saint-Louis, Julien, se promenant seul et disant son bréviaire dans un petit bois, qu'on appelle le BelvédÚre, et qui domine le Cours de la Fidélité, avait cherché en vain à éviter ses deux frÚres, qu'il voyait venir de loin par un sentier solitaire. La jalousie de ces ouvriers grossiers avait été tellement provoquée par le bel habit noir, par l'air extrÃÂȘmement propre de leur frÚre, par le mépris sincÚre qu'il avait pour eux, qu'ils l'avaient battu au point de le laisser évanoui et tout sanglant. Mme de RÃÂȘnal, se promenant avec M. Valenod et le sous-préfet, arriva par hasard dans le petit bois; elle vit Julien étendu sur la terre et le crut mort. Son saisissement fut tel, qu'il donna de la jalousie à M. Valenod. Il prenait l'alarme trop tÎt. Julien trouvait Mme de RÃÂȘnal fort belle, mais il la haïssait à cause de sa beauté; c'était le premier écueil qui avait failli arrÃÂȘter sa fortune. Il lui parlait le moins possible, afin de faire oublier le transport qui, le premier jour, l'avait porté à lui baiser la main. Elisa, la femme de chambre de Mme de RÃÂȘnal, n'avait pas manqué de devenir amoureuse du jeune précepteur; elle en parlait souvent à sa maÃtresse. L'amour de Mlle Elisa avait valu à Julien la haine d'un des valets. Un jour, il entendit cet homme qui disait à Elisa Vous ne voulez plus me parler depuis que ce précepteur crasseux est entré dans la maison. Julien ne méritait pas cette injure; mais, par instinct de joli garçon, il redoubla de soins pour sa personne. La haine de M. Valenod redoubla aussi. Il dit publiquement que tant de coquetterie ne convenait pas à un jeune abbé. A la soutane prÚs, c'était le costume que portait Julien. Mme de RÃÂȘnal remarqua qu'il parlait plus souvent que de coutume à Mlle Elisa; elle apprit que ces entretiens étaient causés par la pénurie de la trÚs petite garde-robe de Julien. Il avait si peu de linge, qu'il était obligé de le faire laver fort souvent hors de la maison, et c'est pour ces petits soins qu'Elisa lui était utile. Cette extrÃÂȘme pauvreté, qu'elle ne soupçonnait pas, toucha Mme de RÃÂȘnal; elle eut envie de lui faire des cadeaux, mais elle n'osa pas; cette résistance intérieure fut le premier sentiment pénible que lui causa Julien. Jusque-là le nom de Julien et le sentiment d'une joie pure et tout intellectuelle étaient synonymes pour elle. Tourmentée par l'idée de la pauvreté de Julien, Mme de RÃÂȘnal parla à son mari de lui faire un cadeau de linge - Quelle duperie! répondit-il. Quoi! faire des cadeaux à un homme dont nous sommes parfaitement contents, et qui nous sert bien? ce serait dans le cas oÃÂč il se négligerait qu'il faudrait stimuler son zÚle. Mme de RÃÂȘnal fut humiliée de cette maniÚre de voir; elle ne l'eût pas remarquée avant l'arrivée de Julien. Elle ne voyait jamais l'extrÃÂȘme propreté de la mise, d'ailleurs fort simple, du jeune abbé, sans se dire Ce pauvre garçon, comment peut-il faire? Peu à peu, elle eut pitié de tout ce qui manquait à Julien, au lieu d'en ÃÂȘtre choquée. Mme de RÃÂȘnal était une de ces femmes de province que l'on peut trÚs bien prendre pour des sottes pendant les quinze premiers jours qu'on les voit. Elle n'avait aucune expérience de la vie, et ne se souciait pas de parler. Douée d'une ùme délicate et dédaigneuse, cet instinct de bonheur naturel à tous les ÃÂȘtres faisait que, la plupart du temps, elle ne donnait aucune attention aux actions des personnages grossiers au milieu desquels le hasard l'avait jetée. On l'eût remarquée pour le naturel et la vivacité d'esprit, si elle eût reçu la moindre éducation. Mais en sa qualité d'héritiÚre, elle avait été élevée chez des religieuses adoratrices passionnées du Sacré-Coeur de Jésus , et animées d'une haine violente pour les Français ennemis des jésuites. Mme de RÃÂȘnal s'était trouvé assez de sens pour oublier bientÎt, comme absurde, tout ce qu'elle avait appris au couvent; mais elle ne mit rien à la place, et finit par ne rien savoir. Les flatteries précoces dont elle avait été l'objet, en sa qualité d'héritiÚre d'une grande fortune, et un penchant décidé à la dévotion passionnée lui avaient donné une maniÚre de vivre tout intérieure. Avec l'apparence de la condescendance la plus parfaite, et d'une abnégation de volonté, que les maris de VerriÚres citaient en exemple à leurs femmes, et qui faisait l'orgueil de M. de RÃÂȘnal, la conduite habituelle de son ùme était en effet le résultat de l'humeur la plus altiÚre. Telle princesse, citée à cause de son orgueil, prÃÂȘte infiniment plus d'attention à ce que ses gentilshommes font autour d'elle, que cette femme si douce, si modeste en apparence, n'en donnait à tout ce que disait ou faisait son mari. Jusqu'à l'arrivée de Julien, elle n'avait réellement eu d'attention que pour ses enfants. Leurs petites maladies, leurs douleurs, leurs petites joies, occupaient toute la sensibilité de cette ùme qui, de la vie, n'avait adoré que Dieu, quand elle était au Sacré-Coeur de Besançon. Sans qu'elle daignùt le dire à personne, un accÚs de fiÚvre d'un de ses fils la mettait presque dans le mÃÂȘme état que si l'enfant eût été mort. Un éclat de rire grossier, un haussement d'épaules, accompagné de quelque maxime triviale sur la folie des femmes, avaient constamment accueilli les confidences de ce genre de chagrins, que le besoin d'épanchement l'avait portée à faire à son mari, dans les premiÚres années de leur mariage. Ces sortes de plaisanteries, quand surtout elles portaient sur les maladies de ses enfants, retournaient le poignard dans le coeur de Mme de RÃÂȘnal. Voilà ce qu'elle trouva au lieu des flatteries empressées et mielleuses du couvent jésuitique oÃÂč elle avait passé sa jeunesse. Son éducation fut faite par la douleur. Trop fiÚre pour parler de ce genre de chagrins, mÃÂȘme à son amie Mme Derville, elle se figura que tous les hommes étaient comme son mari, M. Valenod et le sous-préfet Charcot de Maugiron. La grossiÚreté, et la plus brutale insensibilité à tout ce qui n'était pas intérÃÂȘt d'argent, de préséance ou de croix; la haine aveugle pour tout raisonnement qui les contrariait, lui parurent des choses naturelles à ce sexe, comme porter des bottes et un chapeau de feutre. AprÚs de longues années, Mme de RÃÂȘnal n'était pas encore accoutumée à ces gens à argent au milieu desquels il fallait vivre. De là le succÚs du petit paysan Julien. Elle trouva des jouissances douces, et toutes brillantes du charme de la nouveauté, dans la sympathie de cette ùme noble et fiÚre. Mme de RÃÂȘnal lui eut bientÎt pardonné son ignorance extrÃÂȘme qui était une grùce de plus, et la rudesse de ses façons qu'elle parvint à corriger. Elle trouva qu'il valait la peine de l'écouter, mÃÂȘme quand on parlait des choses les plus communes, mÃÂȘme quand il s'agissait d'un pauvre chien écrasé, comme il traversait la rue, par la charrette d'un paysan allant au trot. Le spectacle de cette douleur donnait son gros rire à son mari, tandis qu'elle voyait se contracter les beaux sourcils noirs et si bien arqués de Julien. La générosité, la noblesse d'ùme, l'humanité lui semblÚrent peu à peu n'exister que chez ce jeune abbé. Elle eut pour lui seul toute la sympathie et mÃÂȘme l'admiration que ces vertus excitent chez les ùmes bien nées. A Paris, la position de Julien envers Mme de RÃÂȘnal eût été bien vite simplifiée; mais à Paris, l'amour est fils des romans. Le jeune précepteur et sa timide maÃtresse auraient retrouvé dans trois ou quatre romans, et jusque dans les couplets du Gymnase, l'éclaircissement de leur position. Les romans leur auraient tracé le rÎle à jouer, montré le modÚle à imiter; et ce modÚle, tÎt ou tard, et quoique sans nul plaisir, et peut-ÃÂȘtre en rechignant, la vanité eût forcé Julien à le suivre. Dans une petite ville de l'Aveyron ou des Pyrénées, le moindre incident eût été rendu décisif par le feu du climat. Sous nos cieux plus sombres, un jeune homme pauvre, et qui n'est qu'ambitieux parce que la délicatesse de son coeur lui fait un besoin de quelques-unes des jouissances que donne l'argent, voit tous les jours une femme de trente ans sincÚrement sage, occupée de ses enfants, et qui ne prend nullement dans les romans des exemples de conduite. Tout va lentement, tout se fait peu à peu dans les provinces, il y a plus de naturel. Souvent, en songeant à la pauvreté du jeune précepteur, Mme de RÃÂȘnal était attendrie jusqu'aux larmes. Julien la surprit un jour, pleurant tout à fait. - Eh! madame, vous serait-il arrivé quelque malheur? - Non, mon ami, lui répondit-elle; appelez les enfants, allons nous promener. Elle prit son bras et s'appuya d'une façon qui parut singuliÚre à Julien. C'était pour la premiÚre fois qu'elle l'avait appelé mon ami. Vers la fin de la promenade, Julien remarqua qu'elle rougissait beaucoup. Elle ralentit le pas. - On vous aura raconté, dit-elle sans le regarder, que je suis l'unique héritiÚre d'une tante fort riche qui habite Besançon. Elle me comble de présents... Mes fils font des progrÚs... si étonnants... que je voudrais vous prier d'accepter un petit présent comme marque de ma reconnaissance. Il ne s'agit que de quelques louis pour vous faire du linge. Mais... ajouta-t-elle en rougissant encore plus, et elle cessa de parler. - Quoi, madame? dit Julien. - Il serait inutile, continua-t-elle en baissant la tÃÂȘte, de parler de ceci à mon mari. - Je suis petit, madame, mais je ne suis pas bas, reprit Julien en s'arrÃÂȘtant, les yeux brillants de colÚre, et se relevant de toute sa hauteur, c'est à quoi vous n'avez pas assez réfléchi. Je serais moins qu'un valet si je me mettais dans le cas de cacher à M. de RÃÂȘnal quoi que ce soit de relatif à mon argent. Mme de RÃÂȘnal était atterrée. - M. le maire, continua Julien, m'a remis cinq fois trente-six francs depuis que j'habite sa maison, je suis prÃÂȘt à montrer mon livre de dépenses à M. de RÃÂȘnal et à qui que ce soit, mÃÂȘme à M. Valenod qui me hait. A la suite de cette sortie, Mme de RÃÂȘnal était restée pùle et tremblante, et la promenade se termina sans que ni l'un ni l'autre pût trouver un prétexte pour renouer le dialogue. L'amour pour Mme de RÃÂȘnal devint de plus en plus impossible dans le coeur orgueilleux de Julien; quant à elle, elle le respecta, elle l'admira, elle en avait été grondée. Sous prétexte de réparer l'humiliation involontaire qu'elle lui avait causée, elle se permit les soins les plus tendres. La nouveauté de ces maniÚres fit pendant huit jours le bonheur de Mme de RÃÂȘnal. Leur effet fut d'apaiser en partie la colÚre de Julien; il était loin d'y voir rien qui pût ressembler à un goût personnel. Voilà , se disait-il, comme sont ces gens riches, ils humilient, et croient ensuite pouvoir tout réparer par quelques singeries! Le coeur de Mme de RÃÂȘnal était trop plein, et encore trop innocent, pour que, malgré ses résolutions à cet égard, elle ne racontùt pas à son mari l'offre qu'elle avait faite à Julien, et la façon dont elle avait été repoussée. - Comment, reprit M. de RÃÂȘnal vivement piqué, avez-vous pu tolérer un refus de la part d'un domestique ? Et comme Mme de RÃÂȘnal se récriait sur ce mot - Je parle, madame, comme feu M. le prince de Condé, présentant ses chambellans à sa nouvelle épouse  Tous ces gens-là , lui dit-il, sont nos domestiques . » Je vous ai lu ce passage des Mémoires de Besenval, essentiel pour les préséances. Tout ce qui n'est pas gentilhomme, qui vit chez vous et reçoit un salaire, est votre domestique. Je vais dire deux mots à ce monsieur Julien, et lui donner cent francs. - Ah! mon ami, dit Mme de RÃÂȘnal tremblante, que ce ne soit pas du moins devant les domestiques! - Oui, ils pourraient ÃÂȘtre jaloux et avec raison, dit son mari en s'éloignant et pensant à la quotité de la somme. Mme de RÃÂȘnal tomba sur une chaise, presque évanouie de douleur! Il va humilier Julien, et par ma faute! Elle eut horreur de son mari, et se cacha la figure avec les mains. Elle se promit bien de ne jamais faire de confidences. Lorsqu'elle revit Julien, elle était toute tremblante, sa poitrine était tellement contractée qu'elle ne put parvenir à prononcer la moindre parole. Dans son embarras elle lui prit les mains qu'elle serra. - Eh bien! mon ami, lui dit-elle enfin, ÃÂȘtes-vous content de mon mari? - Comment ne le serais-je pas? répondit Julien avec un sourire amer; il m'a donné cent francs. Mme de RÃÂȘnal le regarda comme incertaine. - Donnez-moi le bras, dit-elle enfin avec un accent de courage que Julien ne lui avait jamais vu. Elle osa aller jusque chez le libraire de VerriÚres, malgré son affreuse réputation de libéralisme. Là , elle choisit pour dix louis de livres qu'elle donna à ses fils. Mais ces livres étaient ceux qu'elle savait que Julien désirait. Elle exigea que là , dans la boutique du libraire, chacun des enfants écrivÃt son nom sur les livres qui lui étaient échus en partage. Pendant que Mme de RÃÂȘnal était heureuse de la sorte de réparation qu'elle avait l'audace de faire à Julien, celui-ci était étonné de la quantité de livres qu'il apercevait chez le libraire. Jamais il n'avait osé entrer en un lieu aussi profane; son coeur palpitait. Loin de songer à deviner ce qui se passait dans le coeur de Mme de RÃÂȘnal, il rÃÂȘvait profondément au moyen qu'il y aurait, pour un jeune étudiant en théologie, de se procurer quelques-uns de ces livres. Enfin il eut l'idée qu'il serait possible avec de l'adresse de persuader à M. de RÃÂȘnal qu'il fallait donner pour sujet de thÚme à ses fils l'histoire des gentilshommes célÚbres nés dans la province. AprÚs un mois de soins, Julien vit réussir cette idée, et à un tel point que, quelque temps aprÚs, il osa hasarder, en parlant à M. de RÃÂȘnal, la mention d'une action bien autrement pénible pour le noble maire; il s'agissait de contribuer à la fortune d'un libéral, en prenant un abonnement chez le libraire. M. de RÃÂȘnal convenait bien qu'il était sage de donner à son fils aÃné l'idée de visu de plusieurs ouvrages qu'il entendrait mentionner dans la conversation, lorsqu'il serait à l'Ecole militaire, mais Julien voyait M. le maire s'obstiner à ne pas aller plus loin. Il soupçonnait une raison secrÚte, mais ne pouvait la deviner. - Je pensais, monsieur, lui dit-il un jour, qu'il y aurait une haute inconvenance à ce que le nom d'un bon gentilhomme tel qu'un RÃÂȘnal parût sur le sale registre du libraire. Le front de M. de RÃÂȘnal s'éclaircit. - Ce serait aussi une bien mauvaise note, continua Julien, d'un ton plus humble, pour un pauvre étudiant en théologie, si l'on pouvait un jour découvrir que son nom a été sur le registre d'un libraire loueur de livres. Les libéraux pourraient m'accuser d'avoir demandé les livres les plus infùmes; qui sait mÃÂȘme s'ils n'iraient pas jusqu'à écrire aprÚs mon nom les titres de ces livres pervers? Mais Julien s'éloignait de la trace. Il voyait la physionomie du maire reprendre l'expression de l'embarras et de l'humeur. Julien se tut. Je tiens mon homme, se dit-il. Quelques jours aprÚs, l'aÃné des enfants interrogeant Julien sur un livre annoncé dans La Quotidienne , en présence de M. de RÃÂȘnal - Pour éviter tout sujet de triomphe au parti jacobin, dit le jeune précepteur, et cependant me donner les moyens de répondre à M. Adolphe, on pourrait faire prendre un abonnement chez le libraire par le dernier de vos gens. - Voilà une idée qui n'est pas mal, dit M. de RÃÂȘnal évidemment fort joyeux. - Toutefois il faudrait spécifier, dit Julien, de cet air grave et presque malheureux qui va si bien à de certaines gens, quand ils voient le succÚs des affaires qu'ils ont le plus longtemps désirées, il faudrait spécifier que le domestique ne pourra prendre aucun roman. Une fois dans la maison, ces livres dangereux pourraient corrompre les filles de madame, et le domestique lui-mÃÂȘme. - Vous oubliez les pamphlets politiques, ajouta M. de RÃÂȘnal, d'un air hautain. Il voulait cacher l'admiration que lui donnait le savant mezzo-termine inventé par le précepteur de ses enfants. La vie de Julien se composait ainsi d'une suite de petites négociations; et leur succÚs l'occupait beaucoup plus que le sentiment de préférence marquée qu'il n'eût tenu qu'à lui de lire dans le coeur de Mme de RÃÂȘnal. La position morale oÃÂč il avait été toute sa vie se renouvelait chez M. le maire de VerriÚres. Là , comme à la scierie de son pÚre, il méprisait profondément les gens avec qui il vivait et en était haï. Il voyait chaque jour dans les récits faits par le sous-préfet, par M. Valenod, par les autres amis de la maison, à l'occasion de choses qui venaient de se passer sous leurs yeux, combien leurs idées ressemblaient peu à la réalité. Une action lui semblait-elle admirable, c'était celle-là précisément qui attirait le blùme des gens qui l'environnaient. Sa réplique intérieure était toujours Quels monstres ou quels sots! Le plaisant, avec tant d'orgueil, c'est que souvent il ne comprenait absolument rien à ce dont on parlait. De la vie, il n'avait parlé avec sincérité qu'au vieux chirurgien-major; le peu d'idées qu'il avait étaient relatives aux campagnes de Bonaparte en Italie, ou à la chirurgie. Son jeune courage se plaisait au récit circonstancié des opérations les plus douloureuses; il se disait Je n'aurais pas sourcillé. La premiÚre fois que Mme de RÃÂȘnal essaya avec lui une conversation étrangÚre à l'éducation des enfants, il se mit à parler d'opérations chirurgicales; elle pùlit et le pria de cesser. Julien ne savait rien au-delà . Ainsi, passant sa vie avec Mme de RÃÂȘnal, le silence le plus singulier s'établissait entre eux dÚs qu'ils étaient seuls. Dans le salon, quelle que fût l'humilité de son maintien, elle trouvait dans ses yeux un air de supériorité intellectuelle envers tout ce qui venait chez elle. Se trouvait-elle seule un instant avec lui, elle le voyait visiblement embarrassé. Elle en était inquiÚte, car son instinct de femme lui faisait comprendre que cet embarras n'était nullement tendre. D'aprÚs je ne sais quelle idée prise dans quelque récit de la bonne société, telle que l'avait vue le vieux chirurgien-major, dÚs qu'on se taisait dans un lieu oÃÂč il se trouvait avec une femme, Julien se sentait humilié, comme si ce silence eût été son tort particulier. Cette sensation était cent fois plus pénible dans le tÃÂȘte-à -tÃÂȘte. Son imagination remplie des notions les plus exagérées, les plus espagnoles, sur ce qu'un homme doit dire, quand il est seul avec une femme, ne lui offrait dans son trouble que des idées inadmissibles. Son ùme était dans les nues, et cependant il ne pouvait sortir du silence le plus humiliant. Ainsi son air sévÚre, pendant ses longues promenades avec Mme de RÃÂȘnal et les enfants, était augmenté par les souffrances les plus cruelles. Il se méprisait horriblement. Si par malheur il se forçait à parler, il lui arrivait de dire les choses les plus ridicules. Pour comble de misÚre, il voyait et s'exagérait son absurdité; mais ce qu'il ne voyait pas, c'était l'expression de ses yeux; ils étaient si beaux et annonçaient une ùme si ardente, que, semblables aux bons acteurs, ils donnaient quelquefois un sens charmant à ce qui n'en avait pas. Mme de RÃÂȘnal remarqua que, seul avec elle, il n'arrivait jamais à dire quelque chose de bien que lorsque, distrait par quelque événement imprévu, il ne songeait pas à bien tourner un compliment. Comme les amis de la maison ne la gùtaient pas en lui présentant des idées nouvelles et brillantes, elle jouissait avec délices des éclairs d'esprit de Julien. Depuis la chute de Napoléon, toute apparence de galanterie est sévÚrement bannie des moeurs de la province. On a peur d'ÃÂȘtre destitué. Les fripons cherchent un appui dans la congrégation; et l'hypocrisie a fait les plus beaux progrÚs mÃÂȘme dans les classes libérales. L'ennui redouble. Il ne reste d'autre plaisir que la lecture et l'agriculture. Mme de RÃÂȘnal, riche héritiÚre d'une tante dévote, mariée à seize ans à un bon gentilhomme, n'avait de sa vie éprouvé ni vu rien qui ressemblùt le moins du monde à l'amour. Ce n'était guÚre que son confesseur, le bon curé Chélan, qui lui avait parlé de l'amour, à propos des poursuites de M. Valenod, et il lui en avait fait une image si dégoûtante, que ce mot ne lui représentait que l'idée du libertinage le plus abject. Elle regardait comme une exception, ou mÃÂȘme comme tout à fait hors de nature, l'amour tel qu'elle l'avait trouvé dans le trÚs petit nombre de romans que le hasard avait mis sous ses yeux. Grùce à cette ignorance, Mme de RÃÂȘnal, parfaitement heureuse, occupée sans cesse de Julien, était loin de se faire le plus petit reproche. CHAPITRE VIII PETITS EVENEMENTS Then there were sighs, the deeper for suppression, And stolen glances, sweeter for the theft, And burning blushes, though for no transgression . Don Juan C. 1, st. 74. L'angélique douceur que Mme de RÃÂȘnal devait à son caractÚre et à son bonheur actuel n'était un peu altérée que quand elle venait à songer à sa femme de chambre Elisa. Cette fille fit un héritage, alla se confesser au curé Chélan et lui avoua le projet d'épouser Julien. Le curé eut une véritable joie du bonheur de son ami; mais sa surprise fut extrÃÂȘme, quand Julien lui dit d'un air résolu que l'offre de Mlle Elisa ne pouvait lui convenir. - Prenez garde, mon enfant, à ce qui se passe dans votre coeur, dit le curé fronçant le sourcil; jevous félicite de votre vocation, si c'est à elle seule que vous devez le mépris d'une fortune plus que suffisante. Il y a cinquante-six ans sonnés que je suis curé de VerriÚres, et cependant, suivant toute apparence, je vais ÃÂȘtre destitué. Ceci m'afflige, et toutefois j'ai huit cents livres de rente. Je vous fais part de ce détail afin que vous ne vous fassiez pas d'illusions sur ce qui vous attend dans l'état de prÃÂȘtre. Si vous songez à faire la cour aux hommes qui ont la puissance, votre perte éternelle est assurée. Vous pourrez faire fortune, mais il faudra nuire aux misérables, flatter le sous-préfet, le maire, l'homme considéré, et servir ses passions cette conduite, qui dans le monde s'appelle savoir vivre, peut, pour un laïque, n'ÃÂȘtre pas absolument incompatible avec le salut; mais, dans notre état, il faut opter; il s'agit de faire fortune dans ce monde ou dans l'autre, il n'y a pas de milieu. Allez, mon cher ami, réfléchissez, et revenez dans trois jours me rendre une réponse définitive. J'entrevois avec peine, au fond de votre caractÚre, une ardeur sombre qui ne m'annonce pas la modération et la parfaite abnégation des avantages terrestres nécessaires à un prÃÂȘtre; j'augure bien de votre esprit; mais, permettez-moi de vous le dire, ajouta le bon curé, les larmes aux yeux, dans l'état de prÃÂȘtre, je tremblerai pour votre salut. Julien avait honte de son émotion; pour la premiÚre fois de sa vie, il se voyait aimé; il pleurait avec délices, et alla cacher ses larmes dans les grands bois au-dessus de VerriÚres. Pourquoi l'état oÃÂč je me trouve? se dit-il enfin; je sens que je donnerais cent fois ma vie pour ce bon curé Chélan, et cependant il vient de me prouver que je ne suis qu'un sot. C'est lui surtout qu'il m'importe de tromper, et il me devine. Cette ardeur secrÚte dont il me parle, c'est mon projet de faire fortune. Il me croit indigne d'ÃÂȘtre prÃÂȘtre, et cela précisément quand je me figurais que le sacrifice de cinquante louis de rente allait lui donner la plus haute idée de ma piété et de ma vocation. A l'avenir, continua Julien, je ne compterai que sur les parties de mon caractÚre que j'aurai éprouvées. Qui m'eût dit que je trouverais du plaisir à répandre des larmes! que j'aimerais celui qui me prouve que je ne suis qu'un sot! Trois jours aprÚs, Julien avait trouvé le prétexte dont il eût dû se munir dÚs le premier jour; ce prétexte était une calomnie, mais qu'importe? Il avoua au curé, avec beaucoup d'hésitation, qu'une raison qu'il ne pouvait lui expliquer parce qu'elle nuirait à un tiers, l'avait détourné tout d'abord de l'union projetée. C'était accuser la conduite d'Elisa. M. Chélan trouva dans ses maniÚres un certain feu tout mondain, bien différent de celui qui eût dû animer un jeune lévite. - Mon ami, lui dit-il encore, soyez un bon bourgeois de campagne, estimable et instruit, plutÎt qu'un prÃÂȘtre sans vocation. Julien répondit à ces nouvelles remontrances, fort bien, quant aux paroles il trouvait les mots qu'eût employés un jeune séminariste fervent; mais le ton dont il les prononçait, mais le feu mal caché qui éclatait dans ses yeux alarmaient M. Chélan. Il ne faut pas trop mal augurer de Julien; il inventait correctement les paroles d'une hypocrisie cauteleuse et prudente. Ce n'est pas mal à son ùge. Quant au ton et aux gestes, il vivait avec des campagnards; il avait été privé de la vue des grands modÚles. Par la suite, à peine lui eut-il été donné d'approcher de ces messieurs, qu'il fut admirable pour les gestes comme pour les paroles. Mme de RÃÂȘnal fut étonnée que la nouvelle fortune de sa femme de chambre ne rendÃt pas cette fille plus heureuse; elle la voyait aller sans cesse chez le curé, et en revenir les larmes aux yeux; enfin Elisa lui parla de son mariage. Mme de RÃÂȘnal se crut malade; une sorte de fiÚvre l'empÃÂȘchait de trouver le sommeil; elle ne vivait que lorsqu'elle avait sous les yeux sa femme de chambre ou Julien. Elle ne pouvait penser qu'à eux et au bonheur qu'ils trouveraient dans leur ménage. La pauvreté de cette petite maison, oÃÂč l'on devrait vivre avec cinquante louis de rente, se peignait à elle sous des couleurs ravissantes. Julien pourrait trÚs bien se faire avocat à Bray, la sous-préfecture à deux lieues de VerriÚres; dans ce cas elle le verrait quelquefois. Mme de RÃÂȘnal crut sincÚrement qu'elle allait devenir folle; elle le dit à son mari, et enfin tomba malade. Le soir mÃÂȘme, comme sa femme de chambre la servait, elle remarqua que cette fille pleurait. Elle abhorrait Elisa dans ce moment, et venait de la brusquer; elle lui en demanda pardon. Les larmes d'Elisa redoublÚrent; elle lui dit que si sa maÃtresse le lui permettait, elle lui conterait tout son malheur. - Dites, répondit Mme de RÃÂȘnal. - Eh bien, madame, il me refuse; des méchants lui auront dit du mal de moi, il les croit. - Qui vous refuse? dit Mme de RÃÂȘnal respirant à peine. - Eh qui, madame, si ce n'est M. Julien? répliqua la femme de chambre en sanglotant. M. le curé n'a pu vaincre sa résistance; car M. le curé trouve qu'il ne doit pas refuser une honnÃÂȘte fille, sous prétexte qu'elle a été femme de chambre. AprÚs tout, le pÚre de M. Julien n'est autre chose qu'un charpentier; lui-mÃÂȘme comment gagnait-il sa vie avant d'ÃÂȘtre chez madame? Mme de RÃÂȘnal n'écoutait plus; l'excÚs du bonheur lui avait presque Îté l'usage de la raison. Elle se fit répéter plusieurs fois l'assurance que Julien avait refusé d'une façon positive, et qui ne permettait plus de revenir à une résolution plus sage. - Je veux tenter un dernier effort, dit-elle à sa femme de chambre, je parlerai à M. Julien. Le lendemain aprÚs le déjeuner, Mme de RÃÂȘnal se donna la délicieuse volupté de plaider la cause de sa rivale, et de voir la main et la fortune d'Elisa refusées constamment pendant une heure. Peu à peu Julien sortit de ses réponses compassées, et finit par répondre avec esprit aux sages représentations de Mme de RÃÂȘnal. Elle ne put résister au torrent de bonheur qui inondait son ùme aprÚs tant de jours de désespoir. Elle se trouva mal tout à fait. Quand elle fut remise et bien établie dans sa chambre, elle renvoya tout le monde. Elle était profondément étonnée. Aurais-je de l'amour pour Julien? se dit-elle enfin. Cette découverte, qui dans tout autre moment l'aurait plongée dans les remords et dans une agitation profonde, ne fut pour elle qu'un spectacle singulier, mais comme indifférent. Son ùme, épuisée par tout ce qu'elle venait d'éprouver, n'avait plus de sensibilité au service des passions. Mme de RÃÂȘnal voulut travailler, et tomba dans un profond sommeil; quand elle se réveilla, elle ne s'effraya pas autant qu'elle l'aurait dû. Elle était trop heureuse pour pouvoir prendre en mal quelque chose. Naïve et innocente, jamais cette bonne provinciale n'avait torturé son ùme, pour tùcher d'en arracher un peu de sensibilité à quelque nouvelle nuance de sentiment ou de malheur. EntiÚrement absorbée, avant l'arrivée de Julien, par cette masse de travail qui, loin de Paris, est le lot d'une bonne mÚre de famille, Mme de RÃÂȘnal pensait aux passions, comme nous pensons à la loterie duperie certaine et bonheur cherché par des fous. La cloche du dÃner sonna; Mme de RÃÂȘnal rougit beaucoup quand elle entendit la voix de Julien, qui amenait les enfants. Un peu adroite depuis qu'elle aimait, pour expliquer sa rougeur, elle se plaignit d'un affreux mal de tÃÂȘte. - Voilà comme sont toutes les femmes, lui répondit M. de RÃÂȘnal, avec un gros rire. Il y a toujours quelque chose à raccommoder à ces machines-là ! Quoique accoutumée à ce genre d'esprit, ce ton de voix choqua Mme de RÃÂȘnal. Pour se distraire, elle regarda la physionomie de Julien; il eût été l'homme le plus laid, que dans cet instant il lui eût plu. Attentif à copier les habitudes des gens de cour, dÚs les premiers beaux jours du printemps, M. de RÃÂȘnal s'établit à Vergy; c'est le village rendu célÚbre par l'aventure tragique de Gabrielle. A quelques centaines de pas des ruines si pittoresques de l'ancienne église gothique, M. de RÃÂȘnal possÚde un vieux chùteau avec ses quatre tours, et un jardin dessiné comme celui des Tuileries, avec force bordures de buis et allées de marronniers taillésdeux fois par an. Un champ voisin, planté de pommiers servait de promenade. Huit ou dix noyers magnifiques étaient au bout du verger; leur feuillage immense s'élevait peut-ÃÂȘtre à quatre-vingts pieds de hauteur. Chacun de ces maudits noyers, disait M. de RÃÂȘnal quand sa femme les admirait, me coûte la récolte d'un demi-arpent, le blé ne peut venir sous leur ombre. La vue de la campagne sembla nouvelle à Mme de RÃÂȘnal; son admiration allait jusqu'aux transports. Le sentiment dont elle était animée lui donnait de l'esprit et de la résolution. DÚs le surlendemain de l'arrivée à Vergy, M. de RÃÂȘnal étant retourné à la ville, pour les affaires de la mairie, Mme de RÃÂȘnal prit des ouvriers à ses frais. Julien lui avait donné l'idée d'un petit chemin sablé, qui circulerait dans le verger et sous les grands noyers, et permettrait aux enfants de se promener dÚs le matin, sans que leurs souliers fussent mouillés par la rosée. Cette idée fut mise à exécution moins de vingt-quatre heures aprÚs avoir été conçue. Mme de RÃÂȘnal passa toute la journée gaiement avec Julien à diriger les ouvriers. Lorsque le maire de VerriÚres revint de la ville, il fut bien surpris de trouver l'allée faite. Son arrivée surprit aussi Mme de RÃÂȘnal; elle avait oublié son existence. Pendant deux mois, il parla avec humeur de la hardiesse qu'on avait eue de faire, sans le consulter, une réparation aussi importante, mais Mme de RÃÂȘnal l'avait exécutée à ses frais, ce qui le consolait un peu. Elle passait ses journées à courir avec ses enfants dans le verger, et à faire la chasse aux papillons. On avait construit de grands capuchons de gaze claire, avec lesquels on prenait les pauvres lépidoptÚres . C'est le nom barbare que Julien apprenait à Mme de RÃÂȘnal. Car elle avait fait venir de Besançon le bel ouvrage de M. Godart; et Julien lui racontait les moeurs singuliÚres de ces pauvres bÃÂȘtes. On les piquait sans pitié avec des épingles dans un grand cadre de carton arrangé aussi par Julien. Il y eut enfin entre Mme de RÃÂȘnal et Julien un sujet de conversation, il ne fut plus exposé à l'affreux supplice que lui donnaient les moments de silence. Ils se parlaient sans cesse, et avec un intérÃÂȘt extrÃÂȘme, quoique toujours de choses fort innocentes. Cette vie active, occupée et gaie, était du goût de tout le monde, excepté de Mlle Elisa, qui se trouvait excédée de travail. Jamais dans le carnaval, disait-elle, quand il y a bal à VerriÚres, madame ne s'est donné tant de soins pour sa toilette; elle change de robes deux ou trois fois par jour. Comme notre intention est de ne flatter personne, nous ne nierons point que Mme de RÃÂȘnal, qui avait une peau superbe, ne se fÃt arranger des robes qui laissaient les bras et la poitrine fort découverts. Elle était trÚs bien faite, et cette maniÚre de se mettre lui allait à ravir. - Jamais vous n'avez été si jeune , madame, lui disaient ses amis de VerriÚres qui venaient dÃner à Vergy. C'est une façon de parler du pays. Une chose singuliÚre, qui trouvera peu de croyance parmi nous, c'était sans intention directe que Mme de RÃÂȘnal se livrait à tant de soins. Elle y trouvait du plaisir; et, sans y songer autrement, tout le temps qu'elle ne passait pas à la chasse aux papillons avec les enfants et Julien, elle travaillait avec Elisa à bùtir des robes. Sa seule course à VerriÚres fut causée par l'envie d'acheter de nouvelles robes d'été qu'on venait d'apporter de Mulhouse. Elle ramena à Vergy une jeune femme de ses parentes. Depuis son mariage, Mme de RÃÂȘnal s'était liée insensiblement avec Mme Derville qui autrefois avait été sa compagne au Sacré-Coeur . Mme Derville riait beaucoup de ce qu'elle appelait les idées folles de sa cousine seule, jamais je n'y penserais, disait-elle. Ces idées imprévues qu'on eût appelées saillies à Paris, Mme de RÃÂȘnal en avait honte comme d'une sottise, quand elle était avec son mari; mais la présence de Mme Derville lui donnait du courage. Elle lui disait d'abord ses pensées d'une voix timide; quand ces dames étaient longtemps seules, l'esprit de Mme de RÃÂȘnal s'animait, et une longue matinée solitaire passait comme un instant et laissait les deux amies fort gaies. A ce voyage la raisonnable Mme Derville trouva sa cousine beaucoup moins gaie et beaucoup plus heureuse. Julien, de son cÎté, avait vécu en véritable enfant depuis son séjour à la campagne, aussi heureux de courir à la suite des papillons que ses élÚves. AprÚs tant de contrainte et de politique habile, seul, loin des regards des hommes, et, par instinct, ne craignant point Mme de RÃÂȘnal, il se livrait au plaisir d'exister, si vif à cet ùge, et au milieu des plus belles montagnes du monde. DÚs l'arrivée de Mme Derville il sembla à Julien qu'elle était son amie; il se hùta de lui montrer le point de vue que l'on a de l'extrémité de la nouvelle allée sous les grands noyers; dans le fait, il est égal, si ce n'est supérieur à ce que la Suisse et les lacs d'Italie peuvent offrir de plus admirable. Si l'on monte la cÎte rapide qui commence à quelques pas de là , on arrive bientÎt à de grands précipices bordés par des bois de chÃÂȘnes, qui s'avancent presque jusque sur la riviÚre. C'est sur les sommets de ces rochers coupés à pic, que Julien, heureux, libre, et mÃÂȘme quelque chose de plus, roi de la maison, conduisait les deux amies, et jouissait de leur admiration pour ces aspects sublimes. - C'est pour moi comme de la musique de Mozart, disait Mme Derville. La jalousie de ses frÚres, la présence d'un pÚre despote et rempli d'humeur avaient gùté aux yeux de Julien les campagnes des environs de VerriÚres. A Vergy, il ne trouvait point de ces souvenirs amers; pour la premiÚre fois de sa vie, il ne voyait point d'ennemi. Quand M. de RÃÂȘnal était à la ville, ce qui arrivait souvent, il osait lire; bientÎt, au lieu de lire la nuit, et encore en ayant soin de cacher sa lampe au fond d'un vase à fleurs renversé, il put se livrer au sommeil; le jour, dans l'intervalle des leçons des enfants, il venait dans ces rochers avec le livre, unique rÚgle de sa conduite et objet de ses transports. Il y trouvait à la fois bonheur, extase et consolation dans les moments de découragement. Certaines choses que Napoléon dit des femmes, plusieurs discussions sur le mérite des romans à la mode sous son rÚgne lui donnÚrent alors, pour la premiÚre fois, quelques idées que tout autre jeune homme de son ùge aurait eues depuis longtemps. Les grandes chaleurs arrivÚrent. On prit l'habitude de passer les soirées sous un immense tilleul à quelques pas de la maison. L'obscurité y était profonde. Un soir, Julien parlait avec action, il jouissait avec délices du plaisir de bien parler et à des femmes jeunes; en gesticulant, il toucha la main de Mme de RÃÂȘnal qui était appuyée sur le dos d'une de ces chaises de bois peint que l'on place dans les jardins. Cette main se retira bien vite; mais Julien pensa qu'il était de son devoir d'obtenir que l'on ne retirùt pas cette main quand il la touchait. L'idée d'un devoir à accomplir, et d'un ridicule ou plutÎt d'un sen

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dans le jardin ou j aime entrer paroles