LaCouleur de la victoire Ă©voque lâodyssĂ©e sportive de Jesse Owens aux JO 1936 de Berlin. CâĂ©tait il y a plus de 80 ans, mais les choses ont-elles beaucoup changĂ© Ă la surface de notre terre ? Rien nâest moins sĂ»r et le rĂ©cit dĂ©roulĂ© par le rĂ©alisateur Stephen Hopkins entretient le doute, tout en dĂ©voilant les dessous peu glorieux dâun contexte historique fait de violence et
Titre Original The Race De Stephen Hopkins Avec Stephan James, Jason Sudeikis, Jeremy Irons, William Hurt AnnĂ©e 2016 Pays Etats-Unis Genre Biopic RĂ©sumĂ© Dans les annĂ©es 30, Jesse Owens, jeune afro-amĂ©ricain issu du milieu populaire, se prĂ©pare Ă concourir aux Jeux dâĂ©tĂ© de 1936 Ă Berlin. Cependant, alors quâOwens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer Ă ces Jeux, organisĂ©s en Allemagne nazie. Le dĂ©bat est vif entre le prĂ©sident du ComitĂ© Olympique Jeremiah Mahoney et le grand industriel Avery Brundage. Pourtant, la dĂ©termination de Jesse Ă se lancer dans la compĂ©tition est intacte⊠Avis Stephen Hopkins est un cinĂ©aste amĂ©ricain que lâon pourrait qualifier de moyen ». Quand on jette un coup dâĆil sur lâensemble de sa carriĂšre, on ne peut pas dire que lâhomme a brillĂ© par la qualitĂ© de ses rĂ©alisations. Sâil a fait quelques films sympathiques, notamment Blow Away » ou Lâombre et la proie , la plus grosse partie de sa carriĂšre est trĂšs loin dâĂȘtre fameuse, Perdus dans lâespace » ou encore Suspicions , remake dĂ©testable du gĂ©nial Garde Ă vue » de Claude Miller, Stephen Hopkins déçoit donc plus quâil ne passionne. Et câest pourquoi La couleur de la victoire » est dâautant plus surprenant, car en plus dâĂȘtre un excellent film, il se pose aussi comme le meilleur de son rĂ©alisateur. Jesse Owens, un nom que lâon connaĂźt tous et qui mĂ©ritait assurĂ©ment son biopic. Mais ce biopic Ă©tait aussi un objet que lâon Ă©tait en droit de craindre, puisque Stephen Hopkins se trouvait derriĂšre la camĂ©ra, mais au final, le rĂ©alisateur Ă©tant trĂšs inspirĂ© par son sujet et surtout lâĂ©poque, il nous livre un film passionnant, humain, tendu et rĂ©voltant qui rendra un bel hommage Ă lâathlĂšte quâĂ©tait Jesse Owens. Et si le film est un bel hommage, le rĂ©alisateur nâoubliera pas les conditions dans lesquelles se sont tenus ses Jeux olympiques. Ainsi La couleur de la victoire » sera plus Ă©tonnant dâune certaine façon et traitera de plusieurs sujets durs et injustes et le tout ne sâĂ©garera jamais pour notre plus grand plaisir. AmĂ©rique, les annĂ©es 30, Jesse Owens, nĂ© dans une famille afro-amĂ©ricaine, est le premier homme noir Ă entrer Ă lâuniversitĂ©. Alors quâil aurait pu intĂ©grer nâimporte quel campus, il a choisi lâuniversitĂ© dâĂtat de lâOhio, une universitĂ© oĂč la discrimination raciale est encore de mise. Câest lĂ quâil va faire la connaissance de Larry Snyder, lâentraĂźneur de lâuniversitĂ© et ancien athlĂšte. TrĂšs vite, Larry Snyder dĂ©tecte le potentiel dâOwens. Allant contre tous, Snyder va entraĂźner Owens et ainsi lâemmener des compĂ©titions nationales aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936, sous lâAllemagne nazi. Avec ce biopic, Stephen Hopkins livre une belle leçon de vie, de sport et de courage, qui mĂȘme si elle est un poil trop acadĂ©mique, nâen sera pas mois superbe. La couleur de la victoire , câest la qualitĂ© dâun scĂ©nario parfaitement tenu, qui sâaventure plus loin que lâhomme qui dĂ©fia » lâAllemagne nazie. Dans sa construction, le film de Stephen Hopkins est trĂšs convenu et ne surprendra pas. Hopkins, comme on sâen doute, nous racontera lâarrivĂ©e dâOwens dans cette universitĂ©, les difficultĂ©s quâil va rencontrer face aux haines raciales, il nous racontera ses premiĂšres victoires, lâengouement populaire, puis les envolĂ©es vers ces jeux controversĂ©s et enfin ces mĂ©dailles gagnĂ©es devant cette foule qui va ĂȘtre contradictoire. Une foule capable en un instant de saluer lâarrivĂ©e dâHitler et tout ce quâil reprĂ©sente et lâinstant suivant de scander le nom de lâathlĂšte qui reprĂ©sente ce que lâAllemagne de lâĂ©poque hait le plus. Et câest bien dans cette contradiction et cette pression que se trouve le cĆur du film dâHopkins. Le rĂ©alisateur a parfaitement su trouver le ton juste pour parler de ces contradictions. Owens, câest lâhomme de couleur qui part reprĂ©senter lâAmĂ©rique dans une Allemagne haineuse, alors mĂȘme que dans son pays, la sĂ©grĂ©gation a toujours lieu. La derniĂšre scĂšne du film sera mĂȘme Ă©difiante de bĂȘtise. Avec ce film, on pourrait donc faire, dans les trĂšs grandes lignes, un parallĂšle entre les diffĂ©rentes rĂ©actions des Allemands et des AmĂ©ricains. Si le dĂ©but est comme on se lâimaginait, le rĂ©alisateur, dans la seconde partie de son film, installe une ambiance des plus Ă©tranges. Une ambiance prenante et terrifiante Ă la fois. On est totalement en immersion dans ces jeux. Des jeux qui dĂ©montrent et laissent deviner par de petits Ă©lĂ©ments ce que le monde va connaitre dâici peu. Car derriĂšre la fĂȘte que sont les jeux, Stephen Hopkins instaure trĂšs bien la haine, la peur, la pression et lâhypocrisie que le rĂ©gime nazi installe peu Ă peu. Et ce qui est encore terrifiant, câest que le rĂ©alisateur filme le tout sans machiavĂ©lisme, dans une normalitĂ© certaine que beaucoup voient, sans se rendre compte que ce qui est en train de sâinstaller on pourrait mĂȘme faire un parallĂšle avec lâactualitĂ© dâaujourdâhui. Le tout est bien vu et ne tombe pas dans la surenchĂšre. Stephen Hopkins est trĂšs inspirĂ© et alors mĂȘme que son film est capable de tenir des propos exĂ©crables, alors quâil peut ĂȘtre terrifiant, voir les scĂšnes dâentrĂ©es dâHitler dans le stade ou encore lâinexpression de Goebbels, le rĂ©alisateur ne tombe pas dans la facilitĂ© de la dĂ©nonciation, dans la facilitĂ© du jugement alors que le film aborde aussi les diffĂ©rentes politiques et dĂ©cisions qui ont pu ĂȘtre prises pour que lâAmĂ©rique entre dans la compĂ©tition. Stephen Hopkins filme ces jeux, ces nations, ces athlĂštes avec retenue, sans pathos, nous laissant nous seuls juge du bien ou du mal de ce que le rĂ©alisateur nous prĂ©sente. Et câest aussi pour cela que La couleur de la victoire » est un film si fort. On notera que la rĂ©alisation de Stephen Hopkins est trĂšs studieuse. De belles reconstitutions, de belles scĂšnes qui seront tour Ă tour intĂ©ressantes ou encore agaçantes par tant de bĂȘtises. Le film dĂ©tient de bons effets spĂ©ciaux et enfin, il assure le spectacle sans temps mort. On pourra simplement reprocher au rĂ©alisateur dâavoir livrĂ© un film linĂ©aire, qui comme je le disais plus haut, ne surprend pas. Mais comparĂ© Ă dâautres films dâHopkins, et mĂȘme Ă dâautres films qui abordent le racisme dans toutes ses formes, on ne va pas se plaindre et lâon restera sur le positif. Dans le positif, on retiendra aussi que Stephen Hopkins sâest entourĂ© dâun joli casting international pour son film. Un casting charismatique que lâon se plaĂźt Ă suivre et dont on retiendra mĂȘme certaines rĂ©vĂ©lations. Jesse Owens est incarnĂ© par Stephan James qui tient lĂ son premier grand rĂŽle et le jeune est impeccable, livrant une performance touchante pour un personnage passionnant. Autre rĂ©vĂ©lation, câest Barnaby Metschurat qui incarne avec une froideur terrifiante Josef Goebbels. On notera aussi que Jason Sudeikis trouve un rĂŽle Ă contre-emploi qui lui va Ă merveille. Lâacteur dĂ©montre quâil peut faire autre chose que le pitre si on lui faisait un peu plus confiance. La couleur de la victoire » est donc la trĂšs belle surprise de cette fin Juillet. Avec ce film, Stephen Hopkins, qui marque son retour au cinĂ©ma neuf ans, aprĂšs son plus que dispensable Les chĂątiments , nous emporte dans une histoire passionnante, lourde et injustement belle. Une histoire et un film plein dâĂ©motions, parcouru de moments tendus, qui laisse entrevoir avec une certaine fatalitĂ© la montĂ©e fulgurante du nazisme. Cette montĂ©e que le monde voit, dont il se mĂ©fie, mais qui reste loin dâimaginer ce quâelle peut reprĂ©senter. Bref, en rĂ©alisant ce biopic sur Jesse Owens, en plus dâĂȘtre le meilleur film de son rĂ©alisateur, Stephen Hopkins rĂ©alise surtout un film humaniste, plein de courage et de dignitĂ©. Note 16,5/20 [youtube] Par CinĂ©ted
Cetarticle : La Couleur de la Victoire. par Stephan James DVD . 8,49 ⏠Il ne reste plus que 5 exemplaire(s) en stock. ExpĂ©diĂ© et vendu par dodax-online-fr. ExpĂ©dition de 2,49 ⏠Les Chariots de feu. par Ben Cross DVD . 6,81 âŹ
Paris 2024 met Ă disposition des enseignants le film La Couleur de la Victoire. Pour obtenir et diffuser ce film auprĂšs de la jeunesse en milieu scolaire, il est nĂ©cessaire dâadresser une demande via le formulaire de contact disponible ici . En savoir plus sur le film La Couleur de la le mĂȘme sujet
Lacouleur de la victoire - édition spéciale - Retour sur l'incroyable destin de Jesse Owens, l'athlÚte noir aux quatre médailles d'or aux JO de 1936. Bonus Accueil Nouveautés Cinéma Séries Jeunesse Mes vidéos Ma liste Mon espace
Alors que les Jeux Olympiques de Rio s'ouvrent le 5 aoĂ»t, le film de Stephen Hopkins, "La Couleur de la victoire", sur la qualification et la quadruple mĂ©daille d'or de l'Afro-amĂ©ricain Jesse Owens aux J. O. de Berlin en 1936, tombe Ă pic. Cela n'est sans doute pas un hasard. Film germano-canadien, ce biopic signĂ© par un AmĂ©ricain, a tout le professionnalisme d'une rĂ©alisation hollywoodienne. Stephen Hopkins, bon routier touche Ă tout Ă la tĂ©lĂ©vision comme au cinĂ©ma depuis 1987, a dĂ©jĂ tĂątĂ© du biopic avec "Moi, Peter Sellers" 2004 sur le cĂ©lĂšbre comĂ©dien britannique. Bon faiseur, il reste droit dans ses bottes dans le registre, bĂ©nĂ©ficiant d'un casting efficace, avec en Jesse Owens, Stephan James, jusqu'ici cantonnĂ© aux troisiĂšmes couteaux ; Jason Sudeikis, plus habituĂ© aux comĂ©dies, mais excellent en Larry Snyder, l'entraĂźneur d'Owens ; et deux guest stars de choix Jeremy Irons qui campe l'industriel ambigĂŒe, Avery Brundage, et William Hurt, interprĂšte du prĂ©sident du ComitĂ© Olympique Jeremiah Mahoney. Il faut ajouter Ă cette belle distribution Carice Van Houten "Game of Throne" dans la peau de la rĂ©alisatrice allemande Leni Riefenstahl, personnage clĂ© des J. O. de 1936 et Ă©gĂ©rie de la propagande D. Wolfromm/ M. Laboiry MĂȘme si l'on en connaĂźt l'issue - la quadruple victoire d'Owens Ă©tant un des plus hauts faits de l'histoire de l'olympisme -, "La Couleur de la victoire" parvient a passionner en distillant plusieurs suspenses. L'adhĂ©sion ou non des Etats-Unis Ă ces J. O. sous banniĂšre nazie ; la prĂ©sence indĂ©sirable de l'entraĂźneur dans le staff amĂ©ricain ; l'accueil d'Owens par Berlin et les autres athlĂštes US, le sĂ©grĂ©gationnisme Ă©tant de mise dans l'AmĂ©rique des annĂ©es 30 ; ou les compĂ©titions elles-mĂȘmes. L'intervention de l'athlĂšte allemand Carl "Luz" Long David Kross en faveur d'Owens lors des qualifications pour le saut en longueur est une anecdote fameuse, "Luz" se distinguant par son opposition au nazisme, et ayant toujours gardĂ© des liens avec l'athlĂšte amĂ©ricain. Un des aspects les plus pertinents de "La Couleur de la victoire" est de creuser l'implication de Leni Riefenstahl dans ces jeux. Par son rĂŽle d'intermĂ©diaire entre Josef Goebbels et Avery Brundage, ses techniques de rĂ©alisation son film "Les Dieux du stade" sur Berlin 1936 s'avĂ©rant un pilier de la propagande nazie, ou son irrespect des ordres quand on lui interdit de filmer la course de relais qui vaudra sa quatriĂšme mĂ©daille Ă Owens. Le personnage est toutefois un rien Ă©dulcorĂ© par rapport Ă son adhĂ©sion au National socialisme. Tout comme Goebbels, incarnĂ© comme un personnage falot, par un acteur peu convaincant, Barnaby Metschurat. Le film tient par son sujet, son Ă©criture prĂ©cise, son interprĂ©tation dans les rĂŽles principaux, et une mise en scĂšne des plus classiques qui colle au rĂ©cit. Tout ce qui concerne le sĂ©grĂ©gationnisme amĂ©ricain en vigueur - au sein de la sociĂ©tĂ©, entre athlĂštes et dans ses rapprochements avec l'idĂ©ologie nazie -, sont Ă©galement fort Ă propos. Sans mĂ©riter le haut du podium, "La Couleur de la victoire" rĂ©alise une belle course, avec sa reconstitution soignĂ©e, pour raviver sous une forme romanesque une des olympiades les plus fameuses de l'histoire. LA FICHEDrame de Stephen Hopkins Canada/Allemagne - Avec Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree, Jeremy Irons, Shanice Banton, Carice Van Houten, William Hurt - DurĂ©e 1h58 - Sortie 27 juillet 2016Synopsis Dans les annĂ©es 30, Jesse Owens, jeune afro-amĂ©ricain issu du milieu populaire, se prĂ©pare Ă concourir aux Jeux dâĂ©tĂ© de 1936 Ă Berlin. Cependant, alors quâOwens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer Ă ces Jeux, organisĂ©s en Allemagne nazie. Le dĂ©bat est vif entre le prĂ©sident du ComitĂ© Olympique Jeremiah Mahoney et le grand industriel Avery Brundage. Pourtant, la dĂ©termination de Jesse Ă se lancer dans la compĂ©tition est intacteâŠ
Lamarche Ă suivre pour programmer un film; Diffuseurs spĂ©cialisĂ©s; ActualitĂ© : Un avant-goĂ»t de la rentrĂ©e; Au fil du blog : La filmographie du mois : Perspectives dĂ©coloniales; 5e Ă©dition de Gare aux docs, le festival du film documentaire engagĂ©; La filmographie du mois : "GĂ©nĂ©ration climat, la gĂ©nĂ©ration qui nâa plus le choix !"
Aperçu des critiques de la presse Internet sortie vod, dvd et blu-ray La Couleur de la victoire"Le rĂ©cit est maĂźtrisĂ© et le savoir-faire du rĂ©alisateur Ă©vident, ce qui a permis au film d'Ă©viter un scandale lors de sa sortie aux Ătats-Unis dĂ©but 2016. Car si le long-mĂ©trage s'Ă©tait rĂ©vĂ©lĂ© maladroit et avait souffert d'un scĂ©nario bancal, beaucoup en aurait profitĂ© pour hurler Ă l'offense, outrĂ©s qu'un artiste ose comparer la SĂ©grĂ©gation au nazisme. Ici, il s'agit plutĂŽt d'une rĂ©flexion intelligente sur le racisme presqu'ordinaire et sur la maniĂšre dont la notion de race a encore une quelconque importance." Avoir Alire "La Couleur de la Victoire parle de la haine en Europe et aux Etats-Unis. D'un cĂŽtĂ©, celle instaurĂ©e par le rĂ©gime nazi en Allemagne, mais aussi celle qui rĂšgne plus insidieusement aux Etats-Unis, oĂč la sĂ©grĂ©gation est encore bien prĂ©sente. Le rĂ©alisateur n'oublie pas l'hypocrisie avec laquelle le gouvernement amĂ©ricain a apprĂ©hendĂ© les de Berlin. ... Bref, un biopic intelligent sur un des plus grands athlĂštes de tous les temps." Elle "La Couleur de la Victoire ... ravive sous une forme romanesque une des olympiades les plus fameuses de l'histoire." Culture Box "En deux heures qui passent comme un claquement de doigts, ce biopic retrace les exploits du quadruple mĂ©daillĂ© olympique Jesse Owens aux de Berlin de 1936. En se concentrant sur les deux annĂ©es de sa vie au cours desquelles il bĂąti sa lĂ©gende entre 19 et 21 ans, 1934-1936, Stephen Hopkins nous propulse de façon captivante dans l'atmosphĂšre Ă©lectrique de cette Ă©poque qui rend cette victoire si exceptionnelle, sur le plan sportif et politico-social. Au delĂ du fait de rendre enfin hommage Ă cet athlĂšte incroyable, cet opus est donc particuliĂšrement passionnant car il aborde les Ă©vĂ©nements et leur impact sur plusieurs plans, tant au niveau humain qu'historique." Le Blog du CinĂ©ma "La Couleur de la Victoire est la dĂ©monstration qu'un rĂ©alisateur peu rĂ©putĂ© pour ses Ă©lans artistiques peut s'effacer derriĂšre son sujet, du moment qu'il est porteur. Ce film est Ă©galement la dĂ©monstration que le sport est un thĂšme ĂŽ combien cinĂ©gĂ©nique, tant il est Ă©tait ? riche de valeurs universelles, de lien Ă©troits avec l'Histoire ici bien manipulĂ©e, on y reviendra et de tout ce qui fait un film prenant suspense, rebondissements, Ă©motions et panache." CinĂ© SĂ©ries Mag "Scolaire dans sa forme, cette oeuvre soigne toutefois le fond et fait considĂ©rablement vibrer les coeurs." Lci "Le rĂ©alisateur, bon faiseur pro, se tire Ă peu prĂšs de la miĂšvrerie qu'imposent les scĂšnes sentimentales Jesse et sa femme. Et il rĂ©ussit parfaitement, en revanche, les moments spectaculaires l'arrivĂ©e du champion noir dans un stade hostile donne vraiment le frisson..." Telerama - Pierre Murat "En multipliant les points de vue, le film se perd dĂšs les premiĂšres minutes .... En cherchant Ă s'intĂ©resser autant au parcours sportif qu'aux enjeux moraux et politiques ayant entourĂ© la compĂ©tition les Ătats-Unis devaient-ils boycotter ou non cette Ă©dition tristement cĂ©lĂšbre ? , le rĂ©alisateur enterre son film dans une zone de transition oĂč aucune des thĂ©matiques n'est vĂ©ritablement traitĂ©e." Abus de CinĂ© "Le portrait de Jesse Owens reste bien superficiel et ce rĂ©cit politique bien simpliste." La Croix Synopsis usuel Dans les annĂ©es 30, Jesse Owens, jeune afro-amĂ©ricain issu du milieu populaire, se prĂ©pare Ă concourir aux Jeux dâĂ©tĂ© de 1936 Ă Berlin. Cependant, alors quâOwens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer Ă ces Jeux, organisĂ©s en Allemagne nazie. Le dĂ©bat est vif entre le prĂ©sident du ComitĂ© Olympique Jeremiah Mahoney et le grand industriel Avery Brundage. Pourtant, la dĂ©termination de Jesse Ă se lancer dans la compĂ©tition est intacteâŠ
Pourtant "La Couleur de la victoire" ne parviendra jamais Ă avoir la mĂȘme saveur et la mĂȘme prĂ©cision scĂ©naristique que son prĂ©cĂ©dent exploit. Le film sâintĂ©resse Ă Jesse Owens, quadruple champion olympique en 1936 et symbole de la rĂ©sistance face Ă lâidĂ©ologie nazie. LâHistoire est connue de tous. Hitler organise ses Jeux, dans la seule optique de rĂ©vĂ©ler au monde l
L'histoire est exemplaire, les images sont magnifiques, l'Ă©vĂ©nement est historique. Biopic consacrĂ© Ă la quadruple victoire de Jesse Owens aux JO de Berlin 1936, "la Couleur de la victoire" raconte le dĂ©fi d'un athlĂšte noir qui tient tĂȘte Ă l'Allemagne nazie â au grand dam de Hitler. L'histoire est connue sur les 18 compĂ©titeurs afro-amĂ©ricains prĂ©sents Ă Berlin cette annĂ©e-lĂ , Jesse Owens Stephan James a Ă©tĂ© le plus grand, et, jusqu'Ă aujourd'hui, il occupe une place particuliĂšre dans le panthĂ©on olympique quatre mĂ©dailles d'or. Au 100 mĂštres, au 200 mĂštres, au 4 Ă 100 mĂštres et au saut en suite aprĂšs la publicitĂ© De ses dĂ©buts Ă Cleveland, en 1933, jusqu'Ă son accession au podium, on suit les grands moments de la saga son amitiĂ© avec le coach Larry Snyder, ses dĂ©mĂȘlĂ©s avec la NAACP qui lui conseille de boycotter, son rapprochement un tantinet repeint aux couleurs de la fiction avec le champion nazi Luz Long⊠Stephen Hopkins, rĂ©alisateur de la sĂ©rie "24", Ă©voque tous les points forts, mais dĂ©rive un poil dans le conte de fĂ©es. Cette Leni Riefenstahl la quintessence de l'ordure arriviste dans la rĂ©alitĂ© qui manifeste de la sympathie pour Jesse Owens est-elle crĂ©dible ? Cette scĂšne oĂč Avery Brundage, prĂ©sident du ComitĂ© olympique amĂ©ricain, serre la main aux officiels nazis qui lui laissent entendre que, bon, les juifs, on verra aprĂšs, est-elle authentique ? Honte Ă l'AmĂ©rique A part ces dĂ©tails, cependant, le film a une grande qualitĂ© il remet en lumiĂšre un hĂ©ros qui a humiliĂ© l'Allemagne nazie, qui a dĂ©montrĂ© avec force l'imbĂ©cillitĂ© de la thĂ©orie raciale et retrace ce moment unique, magnifique, formidable, oĂč un homme noir s'est Ă©levĂ© au-dessus de cet ocĂ©an de haine qui dĂ©ferlait sur l' suite aprĂšs la publicitĂ© La derniĂšre scĂšne du film nous montre Jesse Owens, Ă New York, invitĂ© d'honneur dans un grand hĂŽtel, obligĂ© de passer par la porte de service⊠Honte Ă l'AmĂ©rique, honte Ă la Maison-Blanche qui n'a mĂȘme pas envoyĂ© un tĂ©lĂ©gramme, honte au monde du sport amĂ©ricain, qui a laissĂ© couler cet athlĂšte exceptionnel. En 1966, rĂ©duit Ă la misĂšre totale, il a Ă©tĂ© obligĂ© de quĂ©mander un job â et il est devenu confĂ©rencier notamment chez Ford, entreprise qui offrait "Mein Kampf" Ă ses clients avant la guerre. Mort en 1980, Ă 66 ans, Jesse Owens a aujourd'hui son musĂ©e, son Ă©toile, sa rue, sa statue. Et son film imparfait, un peu idĂ©alisĂ©, made in Hollywood. Mais, quand mĂȘme, quelle Ă©motion ! François Forestier "La Couleur de la victoire", par Stephen Hopkins. Biopic amĂ©ricain, avec Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree 1h58.
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la couleur de la victoire film