Sous-payĂ©s, dĂ©considĂ©rĂ©s, mal formĂ©s c'est peu dire que les professeurs des Ă©coles, enseignants en maternelle et primaire, se sentent dĂ©classĂ©s, loin de l'image d'Epinal des "hussards de la RĂ©publique" investis de la mission de former les futures Ă©lites de la nation. Le "plus beau mĂ©tier du monde" n'attire plus, fait fuir les meilleurs profils et dĂ©motive les autres⊠ce qui peut expliquer en bonne partie les mauvaises notes des Ă©coliers français. 466 postes restĂ©s vacants Ainsi, l'an dernier, sur postes ouverts, 466 sont restĂ©s vacants, la dĂ©saffection touchant surtout les acadĂ©mies de CrĂ©teil et de Versailles qui concentrent les territoires en difficultĂ© scolaire REP et REP+. A CrĂ©teil, on a dĂ» abaisser le niveau d'admission au concours Ă 6/20. Et ces deux acadĂ©mies ont mĂȘme créé un second concours pour arriver Ă recruter. "Ce ne sont pas les meilleurs qui viennent, euphĂ©mise GĂ©raldine Guillot, professeure des Ă©coles en REP Ă Bobigny, en Seine-Saint-Denis. C'est pourtant dans nos quartiers qu'on aurait besoin des professeurs les plus aguerris. Lire aussiAu coeur d'un CP dĂ©doublĂ© de Seine-Saint-Denis Recours aux contractuels De fait, le gouvernement n'a pu tenir la promesse du candidat Macron de ne plus affecter aucun professeur en zone prioritaire pendant ses trois premiĂšres annĂ©es d'enseignement, mĂȘme si la prime de euros instaurĂ©e pour les enseignants des Ă©tablissements REP+ a permis de mieux stabiliser les Ă©quipes. Faute de titulaires, ces acadĂ©mies sont obligĂ©es de multiplier le recours aux contractuels, des jeunes au CV parfois maigre payĂ©s Ă peine plus que le smic. Le nombre de ces prĂ©caires a grimpĂ© de 38% dans le premier degrĂ© Ă la rentrĂ©e de septembre dernier! Le contraire de ce qu'il faudrait faire, selon NoĂ©mie Le DonnĂ©, spĂ©cialiste de l'Ă©ducation Ă l'OCDE, pour qui "Ă regarder les comparaisons internationales, ce qui compte pour faire progresser les Ă©lĂšves dĂ©favorisĂ©s, c'est de leur donner de bons enseignants, les plus expĂ©rimentĂ©s". Au cĆur de cette crise des vocations, le trop bas salaire des professeurs des Ă©coles 10% en dessous de la moyenne des 38 pays l'OCDE et deux fois moindre qu'en Allemagne.
Ouvrezdes écoles, vous fermerez des prisons. » de Victor Hugo. 569 likes. Je vous invite sur le chemin de liberté Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Home. About. Photos . Posts. Community. See more of Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons. » de Victor Hugo on
Home/citation/Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons ce beau cri du cĆur est devenu le plus triste des chant Polony Natacha Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons ce beau cri du cĆur est devenu le plus triste des chantages Par la magie du nombre, la magie du budget, vous luttez contre la dĂ©linquance et les inĂ©galitĂ©s, vous luttez contre la misĂšre et les injustices. Qui nâen convient pas est un complice des exploiteurs. Mais sây lit Ă©galement une curieuse pĂ©tition de principe libertaire Il faut fermer les prisons, toutes les prisons, car lâĂ©ducation â et mĂȘme la rééducation â est la solution. Et qui nâadhĂšrerait pas Ă cette croyance est coupable â le terme est Ă la mode â de dĂ©rive sĂ©curitaire. Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons » qui a fait mentir Victor Hugo ? le 9 septembre 2010 Citations de Natacha PolonyNatacha Polony
Ouvrezdes Ă©coles, vous fermerez des prisons- Victor Hugo PubliĂ© le 6 mai 2011 par AVENIR-PRISON Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons- Victor Hugo par AVENIR-PRISON. Partager cet article. Repost 0. S'inscrire Ă la newsletter. Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous :
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Nous ne sommes pas dans un pays en guerre. Il y a bien les avions de chasse qui volent en rase-mottes mais non, nous ne sommes pas en guerre⊠Un Rafale qui passe, câest une centaine de millions dâeuros soit beaucoup de prĂ©aux, dâĂ©coles qui vont avec ainsi que des armĂ©es dâenseignants, des tonnes de cahiers, de crayons et des montagnes de craies. Parce que lâĂ©cole du dompteur de mante religieuse, elle a encore un tableau noir. Un tableau en plusieurs parties pour que chaque niveau sây retrouve. Ecole de campagne Ă classe unique. Nouveau bruit plein de craquements, le prĂ©au a totalement disparu⊠Nous sommes en guerre Ă©conomique. Il faut savoir oĂč frapper. Et câest plus simple de viser une petite Ă©cole tranquillement immobile quâun Rafale qui passe. MĂȘme en rase-mottes⊠Guerre Ă©conomique alors on sacrifie les petites Ă©coles de campagne pour faire des petites Ă©conomies de campagne. Sans Ă©cole, les jeunes couples dĂ©sertent lâespace rural, foncent vers les villes et le pays » se vide. Les Rafales ont alors le droit de voler en rase-mottes⊠LĂ -bas, un peu plus loin, un groupe⊠un groupuscule de mĂŽmes jouent Ă un jeu carrĂ©ment surrĂ©aliste issu de leur imagination dĂ©bridĂ©e. Un ballon invisible passe de mains en mains avant dâatterrir sur le toit de la cabane. Une bonne raison pour escalader lâĂ©difice en dĂ©pit de lâinterdiction de lâinstit. Lâinstit, il ne semble plus lĂ , presque transparent comme si un sort lui Ă©tait tombĂ© sur la tĂȘte. Une lettre, un courriel pour lui expliquer son prochain exil programmĂ©. Pas grave au regard des hordes dâouvriers jetĂ©s hors des usines. Juste une vie qui⊠au dĂ©tour dâune lettre, dâun courriel⊠nâa plus le mĂȘme goĂ»t ni la mĂȘme saveur. Il manque un morceau de toit au bĂątiment condamnĂ©. Quand il est arrivĂ© dans cette Ă©cole perdue au bout de la route, en 1993, il y avait en France 36 401 Ă©coles primaires. Lui, il avait choisi une des 2 000 classes uniques, petites communautĂ©s de mĂŽmes de 5 Ă 10-11 ans. Le temps pour vivre et pour apprendre tranquillement sans le souci de passer » dans la classe dâen-dessus⊠MĂŽme, lâinstit avait usĂ© ses manches de blouse dans ce genre dâĂ©cole. Souvenirs de ces gĂ©ants de fin dâĂ©tude » qui lâaidaient en lâappelant "le marmot". Ă cette Ă©poque, câĂ©taient 13 000 classes uniques en France. Quand il est sorti de lâEcole Normale - en 1980 - elles Ă©taient encore 11 000. Plus que 8032 en 1989. Tout sâaccĂ©lĂšre, plus que 2 000 en 1993 et ensuite⊠1993, lâinstit arrivait dans un village dâun coin de montagne se dĂ©sertifiant⊠Laissant le ciel ouvert aux Rafales dâune centaine de millions dâeuros soit beaucoup de prĂ©aux, dâĂ©coles qui vont avec ainsi que des armĂ©es dâenseignants, des tonnes de cahiers, de crayons et des montagnes de craies. Par lâouverture du toit, les livres trop longtemps retenus sâenvolent comme dans une poĂ©sie Ă la PrĂ©vert. Lâenfant oublie la mante religieuse, suit des yeux le vol des mots. Rire ou pleurer ? Bizarrement, il aurait plutĂŽt envie de pleurer. Il manque un mur Ă son Ă©cole. Dessus, il y avait un poster avec les Droits de lâenfant⊠Il regarde du cĂŽtĂ© de son instit. Et nous, on va faire quoi ? » Lâinstit serre les poings⊠On va regarder lâĂ©cole disparaĂźtre en nâoubliant pas qui nous lâa volĂ©e. » Jâai pas envie de prendre un bus tous les jours. Tu sais bien que je vomis chaque fois quâon va Ă la piscine⊠» LĂ -bas, dans son bureau, il y a un homme, une femme qui joue Ă dĂ©tricoter les services publics dâĂ©ducation en zone rurale. Quâun mĂŽme vomisse tous les jours en allant en exil dans une Ă©cole imposĂ©e, ce nâest pas son problĂšme. Que des bus circulent cinq jours par semaine malgrĂ© le gros coup dâesbroufe de la COP 21, ce nâest toujours pas son problĂšme. Que des enfants perdent plus dâune heure par jour, cinq jours par semaine, alors quâont Ă©tĂ© mis en place de nouveaux rythmes scolaires pour raccourcir les journĂ©es trop longues ; ce nâest toujours pas son problĂšme. Cet homme, cette femme nâest lĂ que pour gĂ©rer sans Ă©tat dâĂąme. LâĂducation Nationale oublie son rĂŽle de service public pour sâaffirmer comme agent normalisateur au service de lâĂtat. Lâheure nâest plus Ă la petite structure mais au regroupement synonyme de rendement Ă dĂ©faut de qualitĂ©. DĂ©truire ce qui menace lâĂ©quilibre tranquille de lâĂducation Nationale. Parce que, dans les Ă©coles Ă petite structure, le groupe mĂŽmes â adulte » peut dĂ©couvrir de nouvelles mĂ©thodes dâapprentissage basĂ©es sur la complicitĂ© et lâestime avec le temps pour. Les autres, on les laisse loin, lĂ -bas oĂč lâon entasse, dĂ©coupe en tranches dâĂąge, en groupes pour normaliser. La concertation pour la gestion de lâensemble pousse Ă lâinaction. Le Pouvoir est tranquille. Craquement monstrueux, ne reste plus que le mur porteur du tableau noir. Tu crois quâil sait ce quâil fait, celui qui a dĂ©cidĂ© de fermer lâĂ©cole ? » Bien sĂ»r quâil le sait, le sombre tueur Ă gages de lâĂducation Nationale. Tout gonflĂ© de son pouvoir dĂ©cisionnel, il oublie juste quâil nâest quâun pion au service du libĂ©ralisme. Les rapports humains sâeffacent, ne reste plus que la rentabilitĂ©. LĂ -bas / Comment ça sâdit / Jeudi / Dans ce jardin / Je nâen sais rien / Enfin / Jeudi, lĂ -bas / Dans un trou / Entre les fleurs cassĂ©es / Dans un trou / Que sâest-il passĂ© / Sâamuse tout seul / Tout seul / Un petit enfant marrant [âŠ] » Jean-Loup Dabadie Lâenfant et lâavion » LâĂ©cole a disparu. Restera plus quâĂ rejoindre la vallĂ©e, cinq jours par semaines. Plus de poste, plus de boulangerie, plus rien. Des volets fermĂ©s, dix mois sur douze. Le prĂ©sent est aux grandes surfaces, aux fermes-usines, aux Ă©coles-usines⊠Les mĂŽmes⊠ĂlevĂ©s en plein air » ? MĂȘme plus en rĂȘve. Le bout de langue qui dĂ©passe entre les lĂšvres, le mĂŽme est concentrĂ©. A quatre pattes, il observe une mante religieuse en train de se dĂ©placer sur une tige de verveine. Une mante religieuse dans une Ă©cole publique, gratuite, laĂŻque et obligatoire⊠ah, oui !... Plus dâĂ©cole. Nous sommes en guerre Ă©conomique. Il faut savoir oĂč frapper. Et câest plus simple de viser une petite Ă©cole tranquillement immobile quâun Rafale qui passe. MĂȘme en rase-mottes⊠Guerre Ă©conomique alors on sacrifie les petites Ă©coles de campagne pour faire des petites Ă©conomies de campagne. Sans Ă©cole, les jeunes couples dĂ©sertent lâespace rural, foncent vers les villes et le pays » se vide. Les Rafales ont alors le droit de voler en rase-mottes⊠[âŠ] Tâas vu lâavion câest drĂŽle / OĂč est passĂ©e la maison / Il pleut, il pleut bergĂšre / Ils sont bien cachĂ©s mes frĂšres / La la laire / Je vais les chercher mes frĂšres / Câest drĂŽle Tâas vu lâavion? [âŠ] » id Un rafale passe en rase-mottes. Si bas que le pilote a dĂ» voir le doigt dâhonneur du mĂŽme.
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