Ilnâest pas interdit de rĂȘver,car,câest gratuit avec des gens sans scrupules surtout en GuinĂ©e sous Alpha CondĂ©.Et,il veut pĂ©ter plus haut que ses fesses.Mais,de rĂ©gler dâabord son problĂšme de leadership (PrĂ©sidence) au sein de votre parti politique PGSD) avec la fondatrice.A la veille du dĂ©but de l'Euro 11 juin-11 juillet, Emmanuel Macron se rend ce jeudi Ă Clairefontaine pour apporter son soutien aux champions du monde, poursuivant ainsi une tradition lancĂ©e par Jacques Chirac en 1998. L'occasion de revenir sur les moments les plus marquants entre les prĂ©sidents de la RĂ©publique et les une tradition depuis 1998. A la veille dâune grande compĂ©tition internationale, les joueurs de lâĂ©quipe de France ont pris lâhabitude de recevoir la visite du prĂ©sident de la RĂ©publique. Moins de 24h avant le dĂ©but de lâEuro 11 juin-11 juillet, Emmanuel Macron se rend donc ce jeudi Ă Clairefontaine pour apporter son soutien aux Bleus de Didier Deschamps. Il en profitera pour accorder un entretien exclusif Ă Mohamed Bouhafsi et Jean-Louis Tourre en direct sur BFMTV Ă 14h30 et dans "Top of the foot" sur RMC Ă 18h. FĂ©ru de football, supporter assumĂ© de lâOM, Macron est un connaisseur, capable de parler mercato avec Kylian MbappĂ©, futsal avec Wissam Ben Yedder, ou de donner son avis sur le retour en sĂ©lection de Karim Benzema. En 2018, Paul Pogba et sa bande lâavaient mĂȘme vu assurer lâambiance aprĂšs leur victoire en finale du Mondial russe, avec un "dab" lĂąchĂ© dans le vestiaire tricolore devant des joueurs biĂšres et cigarettesEntre les Bleus et les prĂ©sidents français, les relations nâont pas toujours Ă©tĂ© aussi fusionnelles. Davantage fascinĂ© par les combats de sumos, au point d'appeler un de ses chiens "Sumo"... Jacques Chirac nâĂ©tait par exemple pas Ă son aise sur les terrains ou dans les enceintes sportives. Mais au-delĂ de sa carriĂšre politique, sa vie a Ă©tĂ© liĂ©e par des moments particuliers avec lâĂ©quipe de France. Parfois sincĂšres, parfois teintĂ©s d'opportunisme. Comment ne pas se souvenir de son play-back lorsquâil avait feint de scander les noms des Bleus avant la finale face au BrĂ©sil en 1998 ? Ce jour-lĂ , Jacques Chirac avait visiblement oubliĂ© de rĂ©viser sa compo. Deux jours plus tard, câest avec un lapsus quâil avait accueilli les nouveaux champions du monde Ă la garden-party de l'ElysĂ©e. Micro en main, il avait pris la parole pour lancer un "L'Ă©quipe de France et la Coupe de France", avant de se rattraper "Euh, la Coupe du monde, pardon !" Pas de quoi crisper les joueurs dâAimĂ© Chirac avait mĂȘme fait marrer certains dâentre eux. "Il mâa dit quâil ne mâaimait pas, sâĂ©tait souvenu il y a quatre ans Emmanuel Petit dans lâĂ©mission "Le Vestiaire" sur RMC Sport. Ensuite il mâavait encore lancĂ© avec le sourire que câĂ©tait parce que sa femme mâadorait." Il sâĂ©tait en fait attirĂ© la sympathie des Bleus avant mĂȘme la compĂ©tition en partageant un repas avec eux Ă Clairefontaine durant lequel il avait sifflĂ© une ou deux Corona, sa biĂšre favorite, et en se lançant dans des blagues salaces avec Roger Lemerre, alors adjoint de Jacquet. "Ce soir-lĂ , il est devenu lâun des nĂŽtres", avait affirmĂ© Didier Deschamps. Son passage en Allemagne Ă lâoccasion de la Coupe du monde 2006 reste tout autant lĂ©gendaire. "Jâai un souvenir extraordinaire de la visite de Jacques Chirac aprĂšs le match contre le BrĂ©sil en quarts de finale oĂč il voulait absolument voir Zizou Zidane, Willy Sagnol, Makelele... Je lui avais dit attendez un peuâ parce que je savais ce quâils Ă©taient en train de faire ces couillons !, avait racontĂ© le docteur Jean-Pierre Paclet, ancien mĂ©decin des Bleus, sur RMC Sport."Quand Sarkozy parlait des femmes avec Henry"Ils Ă©taient en train de se taper une petite cigarette aprĂšs le match. CâĂ©tait merveilleux de voir le prĂ©sident de la RĂ©publique face Ă un joueur qui Ă©tait assis sur le siĂšge des toilettes et un autre dans le lavabo. Ăa, câest une scĂšne qui mâa marquĂ©." Des anecdotes plus ou moins gĂȘnantes entre Nicolas Sarkozy et les Bleus, il y en a aussi. Avec notamment une visite Ă Clairefontaine, avant lâEuro 2008, jugĂ©e un peu trop longue Ă lâĂ©poque par Raymond Domenech. "CâĂ©tait trĂšs sympa. Il Ă©tait arrivĂ© Ă midi et il devait partir Ă 13h15, voire 13h20. Et il Ă©tait parti Ă 14h30. Il avait fallu quâon le foute dehors parce quâil yâavait entraĂźnement !", avait confiĂ© lâancien sĂ©lectionneur des Bleus en 2016 sur C8. En 2012, le Nouvel Observateur avait dĂ©voilĂ© des dĂ©tails sur une autre rencontre, qui sâĂ©tait dĂ©roulĂ©e dans un contexte bien diffĂ©rent entre Sarkozy et Thierry Henry, dans la foulĂ©e du fiasco français au Mondial sud-africain en 2010. Avec des discussions Ă©tonnantes entre les deux hommes, notamment sur... les femmes."Changer de femme, c'est comme changer de club, on le fait pour se relancer", aurait par exemple lancĂ© le meilleur buteur de lâĂ©quipe de France. Ce Ă quoi Sarkozy aurait rĂ©pondu "Quand on change de club, on gagne de l'argent, alors que quand on change de femme, on en perd." Entre la sĂ©lection et les prĂ©sidents, les relations ont Ă©galement Ă©tĂ© marquĂ©e par certains malentendus. Comme en 2016 lorsque François Hollande avait souhaitĂ© s'entretenir avec le patron de la FĂ©dĂ©ration française de football, NoĂ«l Le GraĂ«t. Dans des confidences faites aux journalistes Fabrice Lhomme et GĂ©rard Davet, auteurs du livre "Un prĂ©sident ne devrait pas dire çaâŠ", le chef de lâEtat avait conseillĂ© Ă certains footballeurs une "musculation du cerveau", estimant quâils Ă©taient "passĂ©s de gosses mal Ă©duquĂ©s Ă vedettes richissimes, sans prĂ©paration".Hollande et la bousculade sur Le GraĂ«tHollande avait affirmĂ© Ă Le GraĂ«t que ses propos avaient Ă©tĂ© totalement exagĂ©rĂ©s, mal rapportĂ©s et quâils Ă©taient hors contexte. Tout en assurant quâil Ă©tait le premier supporter des Bleus et quâil avait vibrĂ© comme rarement devant lâEuro 2016, oĂč il avait assistĂ© Ă des rencontres avec le boss de la FFF, comme la demi-finale entre la France et lâAllemagne au VĂ©lodrome. "Je suis dans le stade. NoĂ«l Le GraĂ«t est Ă cĂŽtĂ© de moi. On ne domine pas vraiment le match mais on gagne 2 Ă 0. Il y a une scĂšne oĂč, je crois que c'est sur le deuxiĂšme but, je bouscule NoĂ«l Le GraĂ«t car il Ă©tait un peu amorphe. Je ne sais pas pourquoi mais on venait d'ĂȘtre qualifiĂ© avec le deuxiĂšme but, on accĂ©dait Ă la finale. C'est un souvenir toujours agrĂ©able, que je rappelle Ă NoĂ«l Le GraĂ«t pour lui dire que je l'ai secouĂ© ce jour-lĂ ", sâĂ©tait-il souvenu en mars dernier sur le plateau de la chaĂźne LâEquipe. On espĂšre la mĂȘme bousculade avec Emmanuel Macron cet Ă©tĂ© lors de lâEuro. Ce serait bon signe pour les rĂ©cemment, fin 2020, une polĂ©mique a Ă©clatĂ© au sujet des visites des prĂ©sidents de la RĂ©publique Ă Clairefontaine. En rĂ©ponse aux propos de NoĂ«l Le GraĂ«t, qui avait dĂ©clarĂ© que "le phĂ©nomĂšne raciste dans le sport, et dans le football en particulier, n'existe pas ou peu", Patrice Evra avait pris la parole, dĂ©nonçant des discriminations et portant de lourdes accusations. "On sait que l'Ă©quipe de France n'appartient Ă aucun joueur, mais au peuple français. Mais on a quand mĂȘme des places attribuĂ©es, avait lĂąchĂ© l'ex-joueur de Manchester United. Quand on mange, on a l'habitude de se mettre Ă cĂŽtĂ© de ce gars, parce qu'on a de bonnes relations etc... Mais Ă chaque fois que le PrĂ©sident venait, ou des hommes politiques, tout changeait. J'Ă©tais assis lĂ et, d'un seul coup, j'Ă©tais au bout de la table. LĂ oĂč il y avait normalement Mamadou Sakho et Bacary Sagna, beaucoup de sombritude sic, il fallait changer. On mettait un Hugo Lloris et un Laurent Koscielny et le PrĂ©sident au milieu"."Mais on savait. C'Ă©tait les rĂšgles du jeu. On est en France, pas chez nous. Quand il y avait une photo du PrĂ©sident, c'Ă©tait mieux de voir un Hugo Lloris et un Laurent Koscielny Ă cĂŽtĂ© de lui, qu'un Mamadou Sakho ou un Bacary Sagna. C'est dommage", avait-il lancĂ©, sans donner davantage de prĂ©cisions sur la pĂ©riode concernĂ©e, mais en semblant faire rĂ©fĂ©rence Ă une visite de François Hollande en 2014. Le prĂ©sident de la RĂ©publique devrait tenir ses ministres" (Ăric Piolle) Eric Piolle : "On fait sans doute rĂȘver beaucoup de gens" France Inter. 0:57. Ăric Piolle, maire EELV de Grenoble : "On a lancĂ© un plan pour qu'en 2022, nous puissions fournir une Ă©nergie ni fossile ni nuclĂ©aire aux Grenoblois.es" France Inter. 1:41 "Les citoyens de la Convention Climat ne sont
Les jeunes garçons rĂȘvent souvent dâĂȘtre astronaute, pompier, footballeur, voire super-hĂ©ros. Akram Boutarek, 12 ans, lui, ne rĂȘve que dâune chose devenir prĂ©sident de la RĂ©publique. Alors, en juin dernier, quand le maire de Bourges, Yann Galut divers gauche, visite sa classe Ă lâĂ©cole BarbĂšs, il est ravi. Dâabord parce quâil a rencontrĂ© Yann Galut quand il Ă©tait encore candidat Ă la municipalitĂ© de Bourges. Sâinscrire sur les listes Ă©lectorales pour pouvoir voter Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle en avril prochain Ensuite parce quâil a toujours eu de lâadmiration pour ces personnes qui se lancent en politique et rĂ©ussissent Ă gravir les Ă©chelons nationaux Yann Galut a Ă©tĂ© deux fois dĂ©putĂ© et locaux. Akram est un peu timide et câest donc sa maĂźtresse de lâĂ©poque qui dit au maire de Bourges quâil souhaite devenir prĂ©sident de la RĂ©publique. CâĂ©tait pour moi comme un rĂȘve Ă©veillĂ© de rencontrer Emmanuel Macron et de pouvoir lui parler ». Il nâen fallait pas plus pour piquer la curiositĂ© du maire de Bourges qui envoie Ă Akram une lettre officielle que ce dernier a dâailleurs conservĂ©e dans un cadre pour le convier Ă lâinauguration de la nouvelle Maison de la Culture de Bourges. Dâautant quâĂ lâĂ©poque, Yann Galut avait sollicitĂ© la prĂ©sence dâEmmanuel Macron. Mais câest finalement sa ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, qui fait le dĂ©placement Ă Bourges. Quâimporte. Akram ne se dĂ©monte pas et en profite pour confier Ă cette derniĂšre son souhait de devenir un jour prĂ©sident de la RĂ©publique. Elle mâa rĂ©pondu avec un sourire quâil faudrait dâabord que je prenne le poste du maire », se souvient Akram. Accolade prĂ©sidentielle Entre-temps, il a intĂ©grĂ© le collĂšge Jean-Renoir en sixiĂšme et continue Ă suivre quotidiennement les informations et Ă lire des livres Ă©crits par des hommes et des femmes politiques. Une belle surprise lâattend quand, dĂ©but dĂ©cembre, il reçoit une nouvelle invitation du maire de Bourges le conviant Ă la rĂ©ception organisĂ©e en mairie pour la venue du prĂ©sident Macron, le 7 dĂ©cembre dernier. Pas de jauges dans les meetings Ă©lectoraux tous les partis nâuseront pas de cette libertĂ© fondamentale » Il va enfin pouvoir rencontrer un chef de lâĂtat, lui qui connaĂźt dĂ©jĂ tous les noms des prĂ©sidents de la Ve RĂ©publique. CâĂ©tait pour moi comme un rĂȘve Ă©veillĂ© de rencontrer Emmanuel Macron et de pouvoir lui parler », se souvient Akram. Dâautant quâil faisait partie de la dizaine dâinvitĂ©s triĂ©s sur le volet qui ont pu approcher le prĂ©sident. Il mâa semblĂ© trĂšs sympathique et Ă lâĂ©coute des gens, raconte Akram. Quand je lui ai dit que je voulais devenir PrĂ©sident, il a souri et mâa donnĂ© lâaccolade. » Il sâintĂ©resse vraiment Ă la politique depuis 2018 Le prĂ©sident lui a Ă©galement promis quâil lâinviterait au palais de lâĂlysĂ©e en fĂ©vrier prochain. Il ne pouvait pas ĂȘtre plus content, lui qui nâa de cesse de vouloir entrer dans le palais Ă chaque fois que lâon va Ă Paris », sourit sa mĂšre. Une belle rencontre donc pour Akram qui en garde des souvenirs plein les yeux. Je sais bien que câest un long parcours et quâil va falloir que je travaille dur pour y arriver mais jâai dĂ©jĂ planifiĂ© mes Ă©tudes. » Lui qui sâintĂ©resse Ă la politique depuis les premiĂšres manifestations des gilets jaunes », en 2018, a dĂ©cidĂ©, dĂšs 2020, de tout faire pour devenir prĂ©sident de la RĂ©publique. Je sais bien que câest un long parcours et quâil va falloir que je travaille dur pour y arriver mais jâai dĂ©jĂ planifiĂ© mes Ă©tudes et je compte notamment faire Science Po avant, peut-ĂȘtre, de me lancer dans la dĂ©putation pour avoir cette expĂ©rience dâĂ©lu, indispensable selon moi. » Dans sa classe, ses camarades le soutiennent et le poussent Ă rĂ©aliser son rĂȘve. Il sâentraĂźne mĂȘme Ă des discours en se prenant en vidĂ©o. CâĂ©tait juste un essai et je mâaperçois que je parle un peu vite », constate Akram tandis que sa mĂšre est fiĂšre de montrer la vidĂ©o sur son tĂ©lĂ©phone. Akram nâa pas tellement dâautres intĂ©rĂȘts que la politique, hormis peut-ĂȘtre lâhistoire. Il ne joue pas aux jeux vidĂ©o, il dĂ©vore des livres traitant de politique, le tout Ă proximitĂ© de la tĂ©lĂ© de sa chambre branchĂ©e sur les chaĂźnes dâinformation en continu. Frank Simon
. 84 343 367 154 384 154 471 455