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Accueil À la une Signature de la Convention territoriale globale entre la Ville et laCaf Familles, Cadre de vie Au centre social OHS Beauregard-ButhegnĂ©mont, la Ville de Nancy et la Caisse d'allocations familiales ont signĂ© la Convention territoriale globale. Ce cadre contractuel et partenarial, engagĂ© sur cinq ans, vise Ă  renforcer les dispositifs existants et Ă  dĂ©ployer de nouveaux moyens financiers dans les champs d'intervention de la Caf la petite enfance, lenfance, la jeunesse, l’accompagnement Ă  la parentalitĂ©, l’accĂšs aux droits et l’animation de la vie sociale. PubliĂ© le 26 janvier 2022 Le 26 janvier 2022, au centre social OHS Beauregard-ButhegnĂ©mont, Marie-Odile GĂ©rardin, prĂ©sidente du conseil d'administration de la Caf de Meurthe-et-Moselle, Mathieu Klein, maire de Nancy, prĂ©sident de la MĂ©tropole du Grand Nancy, et Elie Allouch, directeur de la Caf de Meurthe-et-Moselle, signent la Convention territoriale globale. Les Conventions territoriales globales CTG sont des contrats d’engagements entre les collectivitĂ©s locales et les Caisses d’Allocations Familiales qui permettent de maintenir et de dĂ©velopper les services aux familles. Elles remplacent progressivement les Contrats enfance jeunesse CEJ. Ce cadre vise Ă  mettre les ressources de la Caf au service d’un projet de territoire. Son approche transverse rend visible toutes les politiques publiques d’action sociale et les champs d’intervention de la Caf petite enfance, enfance, jeunesse, accompagnement Ă  la parentalitĂ©, accĂšs aux droits et animation de la vie sociale. Il offre aussi la possibilitĂ© d'Ă©tablir un diagnostic partagĂ© entre partenaires pour une meilleure connaissance des besoins sociaux du territoire. Ce mercredi 26 janvier 2022, la Ville de Nancy et la Caf de Meurthe-et-Moselle ont officiellement signĂ© cette convention territoriale globale, en prĂ©sence notamment de Mathieu Klein, maire de Nancy, prĂ©sident de la MĂ©tropole du Grand Nancy, Elie Allouch, directeur de la Caf de Meurthe-et-Moselle, et Marie-Odile GĂ©rardin, prĂ©sidente du conseil d'administration de la Caf de Meurthe-et-Moselle. La nouvelle convention Plus souple, elle va permettre de s’adapter aux nouvelles attentes sociales et de donner les moyens de renforcer les dispositifs existants la crĂ©ation d’un guichet unique pour l’accueil des familles, l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de l’accueil dans les Ă©tablissements petite enfance, la crĂ©ation de dispositifs en faveur des adolescents, la multiplication des espaces d’accueil parents-enfants
 En tout, 92 actions sont inscrites dans la CTG de la Ville de Nancy, articulĂ©es autour des six champs d’intervention de la Caf et dĂ©clinĂ©es en trois typologies les actions dĂ©jĂ  existantes, les actions Ă  dĂ©velopper et les actions nouvelles avec, pour chacune, la formalisation d’indicateurs et de modalitĂ©s d’évaluation. La Ville de Nancy et la Caf de Meurthe-et-Moselle s’engagent dans un financement stabilisĂ© Ă  5 ans 2021-2025. Les acteurs associatifs locaux et les reprĂ©sentants institutionnels prendront part Ă  cette nouvelle dĂ©marche concertĂ©e afin de renforcer l'efficacitĂ©, la cohĂ©rence et la coordination des actions en direction des habitants du territoire.
CeMercredi 22 Janvier 2020, Madame Isabelle SPAETH-ELWART, PrĂ©sidente de la Caisse d’Allocation Familiales de la Meuse et Monsieur Daniel GUICHARD, PrĂ©sident de la CommunautĂ© de Communes du Pays de Stenay et du Val Dunois se sont retrouvĂ©s pour signer la Convention Territoriale Globale qui remplace le Contrat Enfance Jeunesse. La
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Uneconvention territoriale globale signĂ©e entre la CAF et Bourges plus pour « que l’enfant grandisse dans le confort » PubliĂ© le 23/12/2021 Ă  12h00 francois.lesbre 1Les conventions territoriales globales CTG visent Ă  optimiser la synergie entre les caisses d’Allocations familiales et leurs partenaires territoriaux en matiĂšre de services aux familles. Avant un Ă©ventuel dĂ©ploiement, voire une gĂ©nĂ©ralisation, du dispositif, la Caisse nationale des Allocations familiales l’a expĂ©rimentĂ©, puis l’a Ă©valuĂ©. Les CTG se rĂ©vĂšlent globalement satisfaisantes et pertinentes, Ă  condition que leur mise en place bĂ©nĂ©ficie de moyens et de temps suffisants. 2Durant trois ans, de 2009 Ă  2011, la branche Famille a expĂ©rimentĂ© un dispositif de contractualisation avec les collectivitĂ©s territoriales, les conventions territoriales globales de services aux familles. Cet outil a Ă©tĂ© construit Ă  l’initiative de caisses d’Allocations familiales Caf qui, confrontĂ©es en matiĂšre de services aux familles Ă  des approches en silo » de l’action jugĂ©es inefficaces, ont fait le constat d’une relative mĂ©connaissance des actions des partenaires. La convention territoriale globale CTG avait pour objectif de bĂątir un projet Ă  partir d’un diagnostic partagĂ© sur le territoire et de coordonner l’action des diffĂ©rents acteurs pour le mener Ă  bien. Les CTG sont signĂ©es entre une Caf et une collectivitĂ©, commune, intercommunalitĂ© ou conseil gĂ©nĂ©ral, et peuvent associer d’autres partenaires. 3Afin de juger de la pertinence de l’outil CTG en tant que modalitĂ© de partenariat et d’en apprĂ©hender les conditions optimales de dĂ©ploiement, la Caisse nationale des Allocations familiales Cnaf a procĂ©dĂ© Ă  une Ă©valuation de l’expĂ©rimentation. Celle-ci doit permettre de dĂ©cider d’une Ă©ventuelle gĂ©nĂ©ralisation ou, pour le moins, d’un dĂ©ploiement Ă  plus grande Ă©chelle de cet outil. L’analyse dĂ©veloppĂ©e dans cet article porte sur une partie de l’évaluation rĂ©alisĂ©e, Ă  savoir deux enquĂȘtes par questionnaire rĂ©alisĂ©es auprĂšs des 16 Caf expĂ©rimentatrices et de leurs partenaires signataires d’une CTG depuis plus de six mois [1]. Au total, l’évaluation concerne 39 CTG. 4Dans cet article, nous souhaitons, Ă  partir de la prĂ©sentation des rĂ©sultats de l’évaluation menĂ©e, mettre en lumiĂšre les facteurs favorables au dĂ©veloppement de l’outil et Ă  un fonctionnement optimal, ainsi que les difficultĂ©s de la dĂ©marche qui doivent ĂȘtre prises en compte dans la perspective d’une gĂ©nĂ©ralisation. En effet, si l’évaluation tend Ă  conclure que la dĂ©marche d’élaboration des CTG s’est dĂ©roulĂ©e sans encombre majeur et que leurs effets sont globalement trĂšs positifs, l’expĂ©rience rĂ©unionnaise, menĂ©e par la Caf initiatrice de l’outil qui a fait le choix de gĂ©nĂ©raliser l’expĂ©rimentation [2], conduit Ă  relativiser ces CTG et son Ă©valuation5Créée par la Caf de La RĂ©union et reprise par la Caf de Bordeaux, la Convention territoriale globale de service aux familles est un outil visant Ă  analyser les besoins d’un territoire en la matiĂšre et Ă  coordonner l’action des acteurs sociaux autour d’un projet territorial. Elle a pour objectif de contribuer Ă  mieux dĂ©finir les responsabilitĂ©s des acteurs aux niveaux national, dĂ©partemental et local. Ainsi, un diagnostic peut conduire Ă  rationaliser et prioriser les besoins du territoire et Ă  identifier des actions construire un Eaje, dĂ©velopper l’accueil pĂ©riscolaire ou des publics familles monoparentales, familles nombreuses prioritaires. Les partenaires s’engagent ensuite, dans le pĂ©rimĂštre de leurs champs de compĂ©tence, sur des actions en rĂ©ponse au diagnostic la mairie bĂątira un EAJE Équipements d’accueil du jeune enfant avec le soutien de la Caf, ou proposera un accueil spĂ©cifique pour les familles nombreuses, etc. 6En 2009, la Cnaf s’est inspirĂ©e de ces rĂ©flexions locales pour proposer une expĂ©rimentation par appel Ă  projets, pilotĂ©e au niveau national. Les objectifs internes, reformulĂ©s Ă  cette occasion, consistaient Ă  confirmer le positionnement de la branche Famille ;dĂ©cliner le projet stratĂ©gique global de la Caf Ă  partir d’un diagnostic partagĂ© sur les territoires prioritaires identifiĂ©s ;coordonner la mise en Ɠuvre de la politique de la Caf sur le territoire Caf se sont inscrites dans le protocole d’expĂ©rimentation et l’évaluation adjacente. 7Cette Ă©valuation menĂ©e en trois phases, une par annĂ©e, devait permettre de dĂ©cider d’une extension de la dĂ©marche et des conditions de sa rĂ©ussite. Dans ce but, trois thĂšmes ont Ă©tĂ© investiguĂ©s les modalitĂ©s de rĂ©daction de la convention et son contenu notamment la prĂ©sence d’un diagnostic partagĂ©, qui permettent d’évaluer la mise en Ɠuvre ;les moyens mobilisĂ©s pour cette signature, qui permettent de vĂ©rifier l’efficience du dispositif ;les effets produits sur le partenariat, sur l’organisation de la Caf, sur les actions conduites auprĂšs des familles. Deux types de recueil de donnĂ©es ont Ă©tĂ© constituĂ©s. À trois reprises 2009, 2010, 2011, les Caf expĂ©rimentatrices ont recueilli un ensemble de donnĂ©es, factuelles et d’opinion, sur les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre des conventions, puis sur les effets sur les partenaires. À deux reprises 2009 et 2011, les partenaires ont Ă©tĂ© interrogĂ©s afin de recueillir leur opinion concernant leurs attentes, les modalitĂ©s de la dĂ©marche et ses effets. Ce sont les rĂ©sultats de ce dernier volet qui sont exposĂ©s Ă  la petite enfance parmi une diversitĂ© de champs d’intervention8Les conventions reflĂštent la diversitĂ© des champs dans lesquels interviennent les Caf et les collectivitĂ©s partenaires. La petite enfance est prĂ©sente dans toutes les CTG et, Ă  ce stade de l’expĂ©rimentation six mois aprĂšs la signature, les partenaires mettent surtout en Ă©vidence l’intĂ©rĂȘt que prĂ©sentent les CTG pour dĂ©velopper de nouvelles actions dans le champ de la petite enfance, qui concentre deux tiers des actions concrĂštes rĂ©alisĂ©es. De mĂȘme, pour 10 des 17 collectivitĂ©s qui dĂ©clarent que la CTG leur a permis de se positionner sur de nouvelles compĂ©tences sociales [3], il s’agit de la petite enfance dans 10 cas ; ce peut ĂȘtre le cas des intercommunalitĂ©s qui se saisissent de cette occasion pour investir le champ de la petite enfance. 9Viennent ensuite le soutien Ă  la parentalitĂ©, le logement, la prĂ©caritĂ© et l’insertion, les loisirs et les vacances sont trĂšs frĂ©quemment Ă©voquĂ©s on les trouve dans 31 Ă  33 CTG selon les thĂšmes. Le handicap est moins frĂ©quemment citĂ© il est prĂ©sent dans 15 CTG. 10Un des enjeux, au stade de la mise en place concrĂšte des engagements pris dans les conventions, rĂ©side dans la capacitĂ© des acteurs Ă  dĂ©ployer des projets dans les champs qui n’étaient guĂšre partagĂ©s auparavant. Les contrats enfance jeunesse CEJ formalisant dĂ©jĂ  des alliances entre une Caf et des partenaires, l’intĂ©rĂȘt du dĂ©veloppement de la collaboration porte donc sur l’investissement dans des champs adjacents. Une attention particuliĂšre est ainsi requise pour que les CTG ne deviennent pas des CEJ bis » mais soient bien, jusque dans les rĂ©alisations effectives, des dĂ©marches globales qui touchent aussi le logement, le handicap, la prĂ©caritĂ©, des CTG conditions de rĂ©ussite et points de vigilance11La conclusion de l’évaluation est claire les partenaires sont satisfaits de la maniĂšre dont s’est dĂ©roulĂ©e la dĂ©marche d’élaboration de leur CTG 37 partenaires sur 39 se disent plutĂŽt » ou tout Ă  fait » satisfaits. NĂ©anmoins, si cette apprĂ©ciation est particuliĂšrement encourageante, il convient de pointer certaines conditions qui sont propices Ă  la rĂ©ussite de la dĂ©marche. L’élaboration d’une CTG implique un investissement en temps consĂ©quent. Les partenaires et les Caf interrogĂ©s indiquent que le manque de temps et le manque de moyens humains sont les principales difficultĂ©s rencontrĂ©es lors de l’élaboration de la convention. L’affectation de moyens financiers Ă  l’étape de construction des CTG n’a pas Ă©tĂ© systĂ©matique c’est le fait d’un tiers des collectivitĂ©s partenaires. L’importance de l’investissement humain ne doit pas ĂȘtre sous-estimĂ©e. Le temps passĂ© Ă  la dĂ©marche, s’il se formalise surtout par des temps de rĂ©unions rĂ©guliers de type comitĂ© de pilotage ou de suivi, ne se rĂ©duit pas pour autant Ă  cette dimension. Il s’agit Ă©galement d’un temps diffus, difficile Ă  quantifier mais nĂ©anmoins non nĂ©gligeable, consacrĂ© Ă  la coordination et Ă  la rĂ©flexion. Pour toutes ces raisons, se lancer dans une dĂ©marche de conventionnement implique de s’assurer de la disponibilitĂ© d’interlocuteurs engagĂ©s et mobilisĂ©s et de la rĂ©elle motivation des cosignataires pour faire aboutir la dĂ©marche. 12Si l’engagement des partenaires est un prĂ©alable essentiel, la prĂ©existence du partenariat constitue un vĂ©ritable levier. Le fait de se connaĂźtre et l’existence d’habitudes de travail en commun facilitent en effet la concrĂ©tisation de la CTG, permettant d’avancer plus efficacement, a fortiori parce qu’il s’agit d’une dĂ©marche plutĂŽt lourde en termes de temps investi. De fait, la plupart du temps, la phase expĂ©rimentale s’est dĂ©ployĂ©e dans des territoires oĂč il existait dĂ©jĂ  des habitudes de collaboration entre la Caf et ses partenaires. 13Seuls 7 partenaires indiquent avoir eu des divergences sur le contenu de leur CTG avec la Caf, tandis que les Caf Ă©voquent cette difficultĂ© pour 12 CTG sur 39, sans doute parce qu’elles n’avaient pas les mĂȘmes attentes que les financeurs au dĂ©part. Les Caf ont probablement expĂ©rimentĂ© la dĂ©marche en prioritĂ© avec des partenaires dont elles se sentaient proches. De fait, la plupart du temps, la phase expĂ©rimentale s’est dĂ©ployĂ©e dans des territoires oĂč il existait dĂ©jĂ  des habitudes de collaboration entre la Caf et ses partenaires. Les rĂ©sultats de l’évaluation observĂ©s sur le territoire de La RĂ©union renforcent ces arguments. En effet, il semble que l’élaboration des conventions a mobilisĂ© encore plus de temps sur ce territoire, oĂč des coordinateurs dĂ©diĂ©s Ă  la dĂ©marche ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s dans les communes cosignataires. Des moyens financiers y ont Ă©galement Ă©tĂ© affectĂ©s dans la moitiĂ© des cas, contre une fois sur cinq dans les autres territoires mĂ©tropolitains. Sur un territoire oĂč la Caf a fait le choix de gĂ©nĂ©raliser d’emblĂ©e la dĂ©marche, l’élaboration de la CTG semble moins fluide. Le temps de prĂ©paration de la convention est notamment perçu comme excessif par rapport aux rĂ©sultats obtenus dans plus de la moitiĂ© des cas sur ce territoire. Dans plus de la moitiĂ© des cas sur ce territoire, le temps de prĂ©paration de la convention est jugĂ© excessif par rapport aux rĂ©sultats obtenus. 14On conclura ici que, dans l’optique d’un dĂ©ploiement Ă  plus grande Ă©chelle, il conviendrait de ne pas sous-estimer le temps et les moyens humains Ă  allouer Ă  la dĂ©marche, a fortiori lorsque les collaborations prĂ©existantes sont peu dĂ©veloppĂ©es. Ce constat pose la question de l’intĂ©rĂȘt d’une gĂ©nĂ©ralisation totale des CTG ; en particulier, le risque que l’absence de proximitĂ© prĂ©alable entre les partenaires fait peser sur la concrĂ©tisation de la dĂ©marche est Ă  prendre en du partenariat et dĂ©veloppement d’actions concrĂštes15Les partenaires soulignent deux principaux effets de la CTG un renforcement et une formalisation des partenariats, d’une part, et une mise en Ɠuvre d’actions, d’autre part. 16Si partenaires et Caf sont sensibles Ă  ces deux aspects, il apparaĂźt de façon globale que les Caf mettent plus frĂ©quemment en avant la dimension de formalisation des partenariats tendance partagĂ©e par les conseils gĂ©nĂ©raux ; les collectivitĂ©s surtout les communes affichent quant Ă  elles des prĂ©occupations plus pragmatiques portant davantage sur la mise en place d’actions concrĂštes et la mobilisation de financements. 17Les partenaires soulignent que les CTG permettent de mieux structurer un partenariat qui, le plus souvent, existait dĂ©jĂ  ; ils Ă©voquent une meilleure connaissance de l’ensemble de l’action de chacun. Cette interconnaissance se manifeste Ă  deux niveaux interpersonnel les interlocuteurs cĂŽtĂ© caisses et cĂŽtĂ© collectivitĂ©s dĂ©veloppent des relations plus soutenues ainsi qu’institutionnel les engagements des caisses et des collectivitĂ©s sont mieux identifiĂ©s. Les relations se trouvent davantage modifiĂ©es Ă  La RĂ©union oĂč dans plus de la moitiĂ© des cas les enquĂȘtĂ©s indiquent que la CTG a tout Ă  fait » modifiĂ© leurs relations avec la Caf et les partenaires, contre environ un quart des cas en mĂ©tropole [4]. 18Moins d’effets sont en revanche perçus en ce qui concerne l’organisation interne des partenaires ou des Caf, mĂȘme si la dĂ©marche a conduit Ă  mobiliser les Ă©quipes pour travailler ensemble autour d’un projet pour plus de trente partenaires et toutes les Caf. 19En termes d’effets sur l’intervention sociale, la CTG est perçue comme un moyen de dĂ©velopper les services aux familles et aux administrĂ©s. Si cela n’était pas toujours encore effectif au moment de l’interrogation, les partenaires insistent sur la possibilitĂ© de dĂ©finir de nouveaux projets grĂące Ă  la CTG, et ce de maniĂšre coordonnĂ©e. Ils insistent Ă©galement de maniĂšre rĂ©currente sur la possibilitĂ© de mobiliser des financements complĂ©mentaires pour dĂ©velopper de nouvelles actions. 20Si des effets importants sont soulignĂ©s Ă  ce stade, la prochaine Ă©tape pour les partenaires et les Caf consistera Ă  faire vivre ce nouveau partenariat et Ă  concrĂ©tiser les objectifs fixĂ©s dans la CTG. Sur ce point, les partenaires montrent quelques doutes ou inquiĂ©tudes. La plus-value des CTG21Pour les partenaires et les Caf, les apports de la CTG ont Ă©tĂ© dĂ©cisifs 14 partenaires sur 39 et 2 Caf sur 10 ou importants 23 partenaires sur 39 et 7 Caf sur 10. Partenaires et Caf jugent trĂšs majoritairement que les effets de la CTG mĂ©ritaient l’investissement consenti en termes de temps passĂ© et de moyens humains, voire financiers. Le bilan est ainsi trĂšs positif, et ce notamment en termes d’efficacitĂ© perçue de l’outil, en particulier de sa capacitĂ© Ă  initier de nouveaux projets. La CTG apparaĂźt Ă©galement comme une dĂ©marche pertinente dans le sens oĂč elle s’adapte Ă  la rĂ©alitĂ© des territoires. À cet Ă©gard, la dĂ©marche de diagnostic est ici particuliĂšrement importante. 22NĂ©anmoins, des Ă©cueils sont apparus. Neuf partenaires indiquent que le temps de prĂ©paration de la convention est excessif par rapport aux rĂ©sultats obtenus, interrogeant ici l’efficience de la dĂ©marche. Ainsi, la CTG ne vaut peut-ĂȘtre pas toujours le coup ». Par ailleurs, dix partenaires indiquent que la CTG fait doublon avec d’autres dispositifs ou conventions citant notamment le CEJ, interrogeant la cohĂ©rence des dĂ©marches entreprises sur un mĂȘme territoire et l’efficience globale de l’action. Sur ce point, il conviendrait de conduire une rĂ©flexion sur l’articulation entre CTG et CEJ le CEJ doit-il ĂȘtre apprĂ©hendĂ© comme une dĂ©clinaison de la CTG sur une thĂ©matique particuliĂšre ? Les deux outils doivent-ils ĂȘtre fusionnĂ©s ? Dans tous les cas, une clarification semble s’imposer. 23Enfin, dix partenaires indiquent redouter que les engagements soient difficiles Ă  tenir, interrogeant ainsi la durabilitĂ© de la dynamique initiĂ©e et le caractĂšre atteignable des objectifs fixĂ©s. Sur ce dernier aspect, il serait utile de poursuivre l’analyse, avec la conduite d’études ultĂ©rieures sur les effets Ă  plus long terme des dĂ©marches entreprises. Notes [1] Ces partenaires sont vingt-trois communes, dix communautĂ©s de communes, une communautĂ© d’agglomĂ©ration et cinq conseils gĂ©nĂ©raux. [2] Un tiers des partenaires interrogĂ©s sont des collectivitĂ©s rĂ©unionnaises. [3] Les collectivitĂ©s partenaires indiquent s’ĂȘtre positionnĂ©es sur de nouvelles compĂ©tences sociales, en ce sens qu’elles ont dĂ©veloppĂ© des actions dans des champs qu’elles investissaient peu jusqu’alors. [4] PrĂšs d’un tiers des partenaires mĂ©tropolitains indiquent que la CTG n’a pas modifiĂ© leurs relations avec la Caf, en prĂ©cisant que celles-ci Ă©taient dĂ©jĂ  soutenues par le passĂ©.
Le« contrat enfance et jeunesse » (CEJ) est un contrat d’objectifs et de cofinancement passĂ© entre une Caf et un partenaire. Créé en 2006 (lettre circulaire de la CNAF n° 2006-076 du 22 juin 2006 relative au « contrat enfance et jeunesse »), sa finalitĂ© est de poursuivre et d’optimiser la politique de dĂ©veloppement en matiĂšre d’accueil des moins de 18 ans. Cet outil est une
ï»żDepuis le 1er janvier 2020, il n’est plus possible pour une collectivitĂ©s territoriale de renouveler ou de signer un Contrat enfance jeunesse Cej avec sa Caisse d’allocation familiales Caf. Place dĂ©sormais aux Conventions territoriales globales Ctg, Ă  visĂ©e stratĂ©gique. Quant aux financements versĂ©s dans le cadre des Cej, la Prestation de service enfance-jeunesse Psej, ils seront remplacĂ©s par les bonus territoires Ctg », Ă  Ă©chĂ©ance du Cej, Ă  condition que la collectivitĂ© soit signataire d’une nouveautĂ©s figuraient dĂ©jĂ  dans la Convention d’objectifs et de gestion 2018-2022, mais il en manquait les modalitĂ©s concrĂštes. Elles sont dĂ©sormais dĂ©taillĂ©es dans la circulaire 2020-1 datĂ©e du 16 janvier cette rĂ©forme, la Cnaf vise deux objectifs revivifier le cadre ... [90% reste Ă  lire] Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Gazette des Communes, Club SantĂ© Social VOUS N'ĂȘTES PAS ABONNĂ© ? Testez notre Offre DĂ©couverte Club SantĂ© Social pendant 30 jours J’en profite
DELA CONVENTION TERRITORIALE GLOBALE 2019 - 2021 Lundi 1er juillet 2019 Maison de la Nature Route de Roche 86400 CIVRAY 16h30 –18h00. 2 La Convention Territoriale, c’est quoi ? ‱Une convention de partenariat qui favorise la territorialisation de l’offre globale de services de la branche famille de la CAF en cohĂ©rence avec les politiques locales, et avec le soutien de la Depuis le 1er janvier 2020, les conventions territoriales globales ctg deviennent le nouveau cadre politique entre les collectivitĂ©s locales et la caf pour maintenir et dĂ©velopper les services aux familles. Elles remplacent progressivement les contrats enfance jeunesse cej, au fil de leur renouvellement. La convention territoriale globale ctg est une dĂ©marche pragmatique qui vise Ă  mettre les ressources de la caisse d’allocations familiales, tant financiĂšres que d’ingĂ©nierie sociale, au service du projet du territoire de la commune, de la communautĂ© de communes ou du dĂ©partement, afin de dĂ©livrer une offre de service complĂšte, innovante et de qualitĂ© pour les familles. Tous les champs d’intervention de la caf peuvent ĂȘtre mobilisĂ©s petite enfance, enfance, jeunesse, animation de la vie sociale, parentalitĂ©, logement, accĂšs aux droits, inclusion numĂ©rique, handicap, soutien aux familles vulnĂ©rables
 Le contexte de la rĂ©forme Le dĂ©veloppement des services aux familles en matiĂšre de petite enfance existe depuis 1988, avec le contrat enfance, puis en 1998, a Ă©tĂ© mis en place le contrat temps libre pour les services en matiĂšre de jeunesse et, en 2006, le regroupement de ces deux contrats a abouti au dĂ©ploiement des contrats enfance jeunesse cej, dĂ©marche contractuelle majeure portĂ©e par la caisse d’allocations familiales, mais limitĂ©s aux Ă©quipements petite enfance et jeunesse eaje, laep, ram, ludothĂšque, alsh, sĂ©jours de vacances, formation bafa/bafd. Cependant, aprĂšs 14 ans de mise en Ɠuvre, les modalitĂ©s du cej sont logiquement requestionnĂ©es et des limites sont pointĂ©es ; de cette Ă©valuation, il ressort une multiplicitĂ© et manque d’articulation entre les sources de financement rendant l’appui global peu lisible et visible, une lourdeur de gestion croissante et difficultĂ©s Ă  prĂ©voir les dĂ©penses et les droits des partenaires, un cadre politique contractuel qui ne permet pas de dynamiser une relation partenariale globale. Ces constats ont amenĂ© Ă  une rĂ©forme axĂ©e sur l’élargissement de la rĂ©flexion des besoins des familles sur les diffĂ©rents champs de la caisse d’allocations familiales, en simplifiant le soutien au dĂ©veloppement des services aux familles par la mise en Ɠuvre de financement bonifiĂ©. Nouveau pacte politique entre la caf et les communes La ctg devient le nouveau cadre contractuel stratĂ©gique et politique entre la caf et les collectivitĂ©s territoriales, depuis le 1er janvier 2020. Cette dĂ©marche stratĂ©gique partenariale a pour objectifs de dĂ©finir les orientations stratĂ©giques et d’élaborer le projet de maintien et de dĂ©veloppement des services aux familles du territoire communale dans une approche globale transversale, formaliser un engagement politique plus lisible centrĂ© sur un diagnostic partagĂ© Ă©largi et distinct des financements allouĂ©s. La ctg ne contient pas d’engagement financier, Ă  l’instar du cej, amĂ©liorer la solvabilisation du parc existant de places d’accueil en garantissant un financement minimum garanti par place sur le secteur de la petite enfance, harmoniser les montants attribuĂ©s en particulier, pour les places nouvelles, le montant du bonus territoire sera fixĂ© nationalement, prĂ©visibilitĂ© budgĂ©taire pour les gestionnaires et la caf puisque les financements sont activĂ©s lorsque les services sont créés. Par ailleurs, les ctg constituent le vecteur pour dĂ©cliner Ă  l’échelon communal les politiques publiques portĂ©es par la branche famille. Elles s’articulent avec les schĂ©mas dĂ©partementaux schĂ©ma dĂ©partemental des services aux familles, schĂ©ma directeur de l’animation de la vie sociale. La ctg est signĂ©e sur une pĂ©riode de 5 ans et contient un diagnostic partagĂ© identifiant l’ensemble des caractĂ©ristiques du territoire et l’état des besoins de la population selon les thĂ©matiques retenues. La ctrad sera mobilisĂ©e pour apporter des Ă©lĂ©ments de prĂ©-diagnostic pour chaque commune, l’offre d’équipements existante soutenue par la commune, un plan d’actions prĂ©cisant les objectifs de crĂ©ations de nouveaux services mais aussi de maintien et d’optimisation des services aux familles existants. Le contenu peut s’enrichir progressivement dans le cadre d’une programmation pluriannuelle, les modalitĂ©s d’évaluation et de pilotage de la dĂ©marche. Constituant un acte politique, la ctg sera signĂ©e par le directeur et le prĂ©sident du conseil d’administration de la caisse d’allocations familiales. Le pilotage du projet de territoire s’appuie sur une coordination renforcĂ©e Cette coordination est un outil facilitateur d’accompagnement du dĂ©veloppement et de la qualitĂ© de l’offre d’accueil. L’engagement dans la dĂ©marche ctg est l’occasion pour la commune de s’interroger sur la pertinence des coordinations existantes et de dĂ©ployĂ©s ou de redĂ©ployĂ©s les postes sur l’animation de la dĂ©marche ctg. La stratĂ©gie dĂ©ployĂ©e par la caf du Val-de-Marne Au cours de l’annĂ©e 2019, la caisse d’allocations familiales a proposĂ© Ă  chaque commune et au conseil dĂ©partemental de prĂ©senter les orientations de la convention d’objectifs et de gestion 2018-2022. Ces rencontres ont Ă©galement Ă©tĂ© l’occasion de prĂ©senter la dĂ©marche de la ctg. En 2020, le passage au nouveau dispositif a concernĂ© le conseil dĂ©partemental et six communes. LE PLAN REBOND PETITE ENFANCE Le plan de rebond petite enfance, qui vise divers types de structures, s’organise en quatre mesures. PĂ©rennes ou non, elles visent Ă  la fois l’accueil collectif et l’accueil individuel afin de favoriser la diversitĂ© des modes de garde sur les territoires ; des territoires eux-mĂȘmes diversifiĂ©s. Mesure 1 soutenir les crĂšches fragilisĂ©es par la crise sanitaire Des remises d’indus remise partielle des sommes trop versĂ©es par les caf au 1er semestre 2020 au titre de la prestation unique de service psu, ainsi que l’étalement des paiements sur plusieurs annĂ©es. Des aides ciblĂ©es via le fonds publics et territoires pour les crĂšches les plus fragilisĂ©es. Mesure 2 encourager l’investissement pour la crĂ©ation de nouvelles places Majoration significative du barĂšme du plan d’investissement pour l’accueil du jeune enfant piaje pour tous les projets de crĂšches bĂ©nĂ©ficiant de la psu, dĂ©posĂ©s ou dĂ©cidĂ©s en 2021. Selon les caractĂ©ristiques du projet et du territoire, le montant de l’aide maximale passera de 17 000 € Ă  22 500 € par place. Majoration de 7 000 € par place pour tous les projets en quartier politique de la ville qpv. Mesure 3 diminuer le reste Ă  charge en fonctionnement des collectivitĂ©s pour les places de crĂšches dans le cadre des conventions territoriales globales Majoration pĂ©renne du bonus territoire + 500 € par place et par an pour chaque place nouvelle, + 400 Ă  800 € en fonction des caractĂ©ristiques du territoire, pour les places existantes. Mesure 4 encourager le dĂ©veloppement des maisons d’assistants maternels Les mam rĂ©pondent aux attentes des parents et des professionnels, en proposant une solution hybride de l’accueil individuel. A ce titre, elles nĂ©cessitent un accompagnement spĂ©cifique, en particulier dans la phase de dĂ©marrage. Il s’agit ici d’un soutien en investissement Immobilier les projets de mam bĂ©nĂ©ficieront du piaje au mĂȘme titre que les micro-crĂšches paje, Mobilier toutes les mam nouvelles ou avec un projet d’extension bĂ©nĂ©ficieront de l’aide au dĂ©marrage, quel que soit leur lieu d’implantation. Focus sur l’appel Ă  manifestation d’intĂ©rĂȘt Accueil pour tous » PilotĂ© par la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la prĂ©vention et Ă  la lutte contre la pauvretĂ©, en Ă©troite collaboration avec la cnaf, l’appel Ă  manifestation d’intĂ©rĂȘt Accueil pour tous » vise Ă  expĂ©rimenter sur 10 territoires parmi les plus dĂ©ficitaires en places, des projets permettant un accĂšs le plus large possible aux modes d’accueil pour les enfants issus de familles pauvres. Ses ambitions Redynamisation de la crĂ©ation de places d’accueil ; ÉgalitĂ© d’accĂšs Ă  un mode d’accueil ; Innovation et expĂ©rimentation. Le plan de rebond petite enfance sera notamment mis au service des 10 territoires retenus dans le cadre de l’appel Ă  manifestation d’intĂ©rĂȘt. Les caf joueront ainsi un rĂŽle central dans l’accompagnement de ces territoires les plus dĂ©ficitaires en mode d’accueil. Pour aller plus loin sur l’appel Ă  manifestation d’intĂ©rĂȘt petite enfance Pour en savoir + sur le plan rebond, rendez-vous sur espace partenaires . 184 76 151 247 9 409 214 194

contrat enfance jeunesse et convention territoriale globale