Loire Princesse Le Loire Princesse à Saint-Nazaire Type Navire de croisière Fonction croisière fluviale Histoire Commanditaire CroisiEurope Architecte Stirling Design International Constructeur STX France / Neopolia Chantier naval Chantiers de l'Atlantique Fabrication Acier coque, aluminium. Quille posée Mai 2014 Lancement 21 novembre 2014 Mise en service 4 avril 2015 Statut En service Équipage Équipage 26 Caractéristiques techniques Longueur 88,8 m Maître-bau 15,3 m Tirant d'eau 0,8 m Tirant d'air 7,50 m réductible à 5,30 m Propulsion 2x Diesel Volvo de 600 ch, roues à aubes. 2x Diesel Volvo de 500 ch, hydrojet. Vitesse 15 kilomètres par heure 8,1 kt Caractéristiques commerciales Cabines 48 Passagers 96 Carrière Pavillon France Port d'attache Nantes Indicatif FM6242 ENI 01840389 Le Loire Princesse est un navire de croisière fluviale à roues à aubes français, construit en 2014 par STX France et Neopolia pour la société CroisiEurope, destiné à effectuer des croisières sur la Loire. Historique Conception Le Loire Princesse, destiné à la navigation sur la Loire entre Saint-Nazaire et Angers, est commandé par son futur armateur CroisiEurope au groupement de PME ligériennes Neopolia. Conçu par le cabinet d’architecture navale nantais Stirling Design International, il est prévu pour pouvoir s’adapter aux conditions particulières de navigation sur ce fleuve, où la profondeur peut être très faible. Des études préalables sont réalisées en lien avec les Voies navigables de France, notamment sur la période d’étiage en été, où la demande touristique sera la plus forte, et sur la hauteur des différents ponts, afin de déterminer les caractéristiques du navire. Elles aboutissent à la conception d’un bateau au très faible tirant d'eau de 80 cm, à la coque en acier et aux superstructures en aluminium, d’un tirant d'air de 7,5 m, pouvant être réduit à 5,3 m en rabattant la cheminée, les mâts et les zones bâchées, et doté d’une particularité la propulsion par roues à aube. Cette technique, rare depuis la généralisation de l’hélice, est jugée plus adaptée à la faible profondeur, et notamment au risque de talonnage sur un banc de sable. La conception des deux roues latérales nécessite une étude particulière pour pallier le faible rendement de ce type de propulseur, et s’inspire également des travaux menés sur le Vevey[1]. Construction La construction du Loire Princesse est effectuée sous forme de blocs séparés par l’entreprise nantaise Mécasoud, qui sont ensuite assemblés par STX France dans la forme B des chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire, où se trouve au même moment le porte-hélicoptères de classe Mistral Sebastopol. La mise sur cale, constituée par l’assemblage des deux blocs principaux de la coque, a lieu le 17 septembre 2014. La motorisation est installée le même mois, puis les superstructures en aluminium et les roues à aube sont ajoutées en octobre[2]. La mise à l’eau est effectuée le 21 novembre 2014 à 1 h, en même temps que celle du Sebastopol, sans qu’aucune communication préalable n’ait été faite, à cause de l’affaire des Mistral alors en cours[3]. La construction se poursuit ensuite à flot, marquée notamment par la mise sous tension de l’installation électrique le 15 février 2015, permettant de démarrer les premiers essais à quai[4]. Les premiers essais des moteurs et tests de stabilité ont lieu le 12 mars[5]. Les essais de navigation, effectués jusqu’à la fin mars, emmènent le bateau de Saint-Nazaire à Nantes puis Ancenis, où ils permettent de tester l’accostage et l’amarrage sur les nouveaux pontons spécialement construits pour accueillir le bateau[6]. Le Loire Princesse est baptisé le 2 avril 2015, en présence de la famille Schmitter, propriétaire de l’armateur CroisiEurope, de représentants des entreprises du groupement Neopolia, ayant assuré la construction du bateau, et de plusieurs élus locaux, dont Charlotte Britz, bourgmestre de Sarrebruck, l’une des deux villes marraines, et Johanna Rolland, maire de Nantes, l’autre ville marraine[7]. Exploitation Le Loire princesse amarré lors d’une escale à Ancenis. Le Loire Princesse est exploité au départ de Nantes, d'où il part pour des croisières d’une longueur de 290 km sur six ou huit jours, l’emmenant d’abord vers l’aval et l’embouchure du fleuve à Saint-Nazaire, puis vers l’amont, avec escale à Ancenis, jusqu’à Bouchemaine, à l’entrée d’Angers, où l’escale dure, selon le format de la croisière, une ou trois nuits. Il s’agit du premier bateau assurant une navigation commerciale sur la Loire depuis un siècle et l’arrêt de celle-ci à lors de la Première Guerre mondiale[8]. Toutefois, la première année d’exploitation se solde par plusieurs incidents. À plusieurs reprises, le bateau doit s’arrêter de remonter la Loire au niveau de Saint-Florent-le-Vieil, où il ne parvient pas à contrer le fort courant. Le 17 juin 2015, le bateau s’échoue ; mais alors que l’armateur a dépêché un pousseur pour l’aider, celui-ci fait naufrage[9]. Le 10 juillet, il doit également renoncer à effectuer la totalité du trajet prévu, s’étant encore échoué à Béhuard[10],[11],[12]. Ces incidents suscitent des moqueries de la presse locale, Ouest-France s’interrogeant Le Loire Princesse est-il vraiment fait pour la Loire ? »[13]. Pour pallier les problèmes dus aux variations de vitesse des courants, les roues à aube et leurs capots sont modifiés afin de mieux limiter les pertes de rendement ; les nouvelles pièces, réalisées par Mecasoud, sont installées entre deux croisières, les 3 et 4 août[14]. Malgré ces incidents, liés à l’hydrologie exceptionnelle de l’année 2015, année de sécheresse, aucune croisière n’a été annulée, mais certaines sont raccourcies. Pour les compléter, des autocars sont utilisés pour compléter les trajets et atteindre par la route les châteaux de la Loire en amont de Saumur[réf. nécessaire]. Malgré tout, avec plus de 3 200 passagers transportés, le taux de remplissage du navire a atteint les 84 %[15]. Près de la moitié des passagers étaient de nationalité autre que française et, malgré les incidents, les croisières prévues pour 2016 étaient complètes à la fin de la saison 2015[16]. Si aucun incident ne vient ternir la saison 2016, l’étiage bas de la Loire en 2017 provoque de nouveaux incidents, conduisant à une limitation de la navigation à Ancenis de la croisière du 12 au 19 juillet[17]. Dans la nuit du 24 août, le bateau talonne un épi puis s’échoue à Saint-Florent-le-Vieil, à cause du bas niveau du fleuve, mais peut repartir dès le matin[18]. Avec un taux de remplissage de 84 % et 3 800 passagers annuels, dont une majorité d’étrangers, et bien qu’il reconnaisse que le manque d’eau peut conduire à des difficultés ponctuelles, l’armateur s’estime satisfait[19]. Le 23 février 2019, le Loire Princesse casse le mat supportant son radar en tentant de passer sous le pont Général-Audibert de Nantes, le niveau du fleuve étant élevé à la suite des grandes marées[20]. Caractéristiques Le Loire Princesse correspond aux dimensions habituelles des bateaux de croisière fluviale du début du XXIe siècle, étant d’une longueur de 90 m pour un maître-bau de 15,3 m. Ses particularités résident dans son tirant d'eau particulièrement faible de 80 cm, rendu nécessaire par la faible profondeur de la Loire, et dans sa propulsion par roues à aubes. Les deux roues latérales de 4,5 m de diamètre sont réalisées en aluminium, et ont nécessité des études particulières pour pallier le faible rendement inhérent à ce type de propulsion. Pour cette même raison, et également afin de limiter les nuisances sonores, ces roues sont entraînées directement par deux moteurs Diesel Volvo de 600 ch, sans utilisation de moteur hydraulique hydrostatique intermédiaire. Pour aider aux manœuvres, les roues à aubes peuvent être appuyées par deux pump-jets orientables à 360°, situés à la proue et à la poupe[1],[7]. Les 96 passagers sont accueillis dans 48 cabines, toutes équipées d’une salle de bains et disposant d’une vue sur l’extérieur. Trente cabines, situées sur le pont supérieur, sont munies de balcons et de baies vitrées, l’une d’entre elles étant accessible aux personnes à mobilité réduite. Les dix-huit autres sont situées au niveau inférieur, sur le pont principal. Le bateau comporte également un salon-bar, ainsi qu’un restaurant. L’équipage est constitué de 26 personnes[21],[22]. La vitesse d’exploitation est de 15 km/h lors en descendant la Loire, mais n’excède pas 10 km/h lors de sa remontée[8]. Notes et références ↑ a et b Vincent Groizeleau, Le futur Loire Princesse », sur Mer et Marine, 18 février 2014 consulté le 8 décembre 2017 ↑ Vincent Groizeleau, Saint-Nazaire Le Loire Princesse mis sur cale », sur Mer et Marine, 18 septembre 2014 consulté le 8 décembre 2017 ↑ Le BPC russe "Sébastopol" mis à flot à Saint-Nazaire en catimini », Le Marin, 21 novembre 2014 lire en ligne, consulté le 8 décembre 2017 ↑ Vincent Groizeleau, Loire Princesse Les travaux avancent », sur Mer et Marine, 5 février 2015 consulté le 8 décembre 2017 ↑ CroisiEurope premiers tests pour le Loire Princesse » », Le Marin, 12 mars 2015 lire en ligne, consulté le 9 décembre 2017 ↑ Vincent Groizeleau, Le Loire Princesse en essais », sur Mer et Marine, 27 mars 2015 consulté le 8 décembre 2017 ↑ a et b Caroline Britz, Le Loire Princesse baptisé à Nantes », sur Mer et Marine, 3 avril 2015 consulté le 8 décembre 2017 ↑ a et b Annie Barbaccia, La Loire en croisière, une première », Le Figaro, 8 avril 2015 lire en ligne, consulté le 9 décembre 2017 ↑ Insolite. Un bateau aide le Loire Princesse enlisé... et coule ! », Ouest-France, 17 juin 2015 lire en ligne, consulté le 9 décembre 2017 ↑ Insolite. Le Loire princesse à nouveau enlisé à Behuard », Ouest-France, 10 juillet 2015 lire en ligne, consulté le 9 décembre 2017 ↑ Bloqué à hauteur de l'île Béhuard. Le Loire Princesse fait l'attraction », Ouest-France, 11 juillet 2015 lire en ligne, consulté le 30 mai 2019 ↑ Ce qui devait arriver au Loire Princesse », sur Association La Sauvegarde de la Loire Angevine consulté le 30 mai 2019 ↑ Marianne Deumié, Le Loire Princesse, ce bateau qui peine en Loire », Ouest-France, 24 juillet 2015 lire en ligne, consulté le 9 décembre 2017 ↑ De nouvelles roues à aubes pour le Loire Princesse » », Le Marin, 27 juillet 2015 lire en ligne, consulté le 9 décembre 2017 ↑ Vincent Groizeleau, Loire Princesse Une première saison complexe mais satisfaisante », sur Mer et Marine, 4 novembre 2015 consulté le 9 décembre 2017 ↑ Julie Urbach, Loire Princesse» Malgré des ratés, le bateau-hôtel qui navigue sur la Loire complet pour 2016 », 20 Minutes, 11 février 2016 lire en ligne ↑ Édith Geslin, La croisière de Marie-Line s'est arrêtée à Ancenis », Ouest-France, 21 août 2017 lire en ligne ↑ Marion Fersing, France Bleu Loire Océan, Le Loire Princesse coincé toute une nuit à Saint-Florent-le-Vieil », sur 24 août 2017 consulté le 9 décembre 2017 ↑ Michel Godin, Tourisme fluvial. CroisiEurope embarque 3800 passagers par an sur la Loire », Ouest-France, 21 août 2017 lire en ligne ↑ À Nantes, le Loire Princesse ne passe pas sous le pont... », sur BigCityLife, 25 février 2019 consulté le 30 mai 2019 ↑ Julie Urbach, Nantes On a visité le Loire Princesse», le bateau-hôtel prêt à naviguer sur la Loire », 20 Minutes, 2 avril 2015 lire en ligne, consulté le 9 décembre 2017 ↑ Site CroisiEurope. Voir aussi Bibliographie Natasha Pénot, Embarquez ! 30 croisières spectaculaires en France et autour du monde, Vanves, Hachette Tourisme, coll. Guides bleus », 4 octobre 2017, 256 p. ISBN 978-2-01-703232-8, EAN 9782017032328 Articles connexes Elbe Princesse Liens externes Dossier de presse Loire Princesse » [PDF], sur Neopolia, 2 avril 2015 consulté le 8 décembre 2017. MS Loire Princesse », sur CroisiEurope consulté le 9 décembre 2017
Depuisle XVe siècle, le Moulin Cyprien plonge inlassablement sa roue à aubes dans la Sarthe. A proximité du moulin, le four à bois permet de prolonger l’expérience grâce aux cuissons de pains et de fouées proposées tout au long de la saison. Equipé d’une génératrice, le moulin est aussi acteur du développement durable grâce à la production d’hydroélectricité. Pas de
Partez en croisière et profitez pleinement de la Loire pour un week-end ou une semaine ! Embarquez à bord d’un petit bateau ou d’un plus gros comme le tout nouveau MS Loire princesse, véritable bateau de croisière à MS Loire Princesse, un bateau de croisière sur la Loire Si la Loire était, du XVIIe au XIXe siècles, une des principales voies de navigation avec une batellerie très active, elle n’est plus aujourd’hui navigable qu’entre son embouchure, à Saint-Nazaire, et Bouchemaine, près d’Angers. Avec le MS Loire Princesse, bateaux à aubes, vous pouvez désormais voguer au fil de la Loire à bord d’un vrai bateau à cabines pendant 8 jours / 7 nuits en pension complète. Signé CroisiEurope, c’est le premier bateau du genre à naviguer sur la Loire. Au départ de Nantes, il fait halte à Saint-Nazaire, Ancenis, Bouchemaine, et propose de nombreuses excursions vers Angers, Saumur, le vignoble et les Châteaux de la Loire avant de rejoindre Nantes. A l’image de nombreux bateaux de croisière maritime, il vient tout droit du chantier naval de Saint-Nazaire. Et comme ses cousins, il est plutôt colossal 90 mètres de long, 15 mètres de large, 3 ponts et 48 cabines équipées tout confort de 15m2. Croisière sur la Loire à bord d’une toue cabanée Embarquez par exemple à bord de l’Erre Sauvage et explorez ainsi la Loire ou bien l’Erdre, l’un de ses affluents. La toue cabanée se prête on ne peut mieux à la découverte de la Loire. Que ce soit pour une journée, une nuit ou plusieurs, Elle vous réserve un séjour fluvial authentique et convivial. L’Erre Sauvage a été conçue pour proposer des croisières alliant calme, bien-être et découverte. Ses cabines très confortables offrent une ambiance naturelle avec toilettes et salles de bain indépendantes. Le plus aux beaux jours, petits-déjeuners et repas se prennent sur le pont du bateau !
MSLoire Princesse. La conception de ce bateau est une exclusivité CroisiEurope puisqu'il est le premier bateau français à naviguer sur la Loire, dernier fleuve sauvage d'Europe. Erigé en 2015 à Saint-Nazaire, sa spécificité réside dans ses
Publié le 17 février 2014 à 17h21 Modifié le 17 février 2014 à 19h48 Saumur Une croisière de huit jours sur la Loire de Nantes à Angers ce sera possible à partir d'avril 2015. Un nouveau mode de tourisme pour la région des Pays de la Loire est en train de voir le jour, grâce à la mise en service prochaine d'un navire dédié. Equipé d'une roue à aubes, un mode de propulsion adapté à la profondeur du fleuve, le Loire Princesse va en effet rentrer en fonction dans un an et demi. Il pourra accueillir 96 passagers sur trois ponts. Ce navire, dessiné par le cabinet d'architecte naval nantais Stirling Design International, sera construit par des PME des Pays de Loire regroupées dans le cluster Néopolia. Elles ont remporté un important marché de la compagnie strasbourgeoise CroisiEurope. Elles construiront aussi deux autres navires.
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